CinémAlex - Doctor Sleep

Doctor Sleep (vu le mercredi 13 novembre 2019)

On passe à un autre niveau d’attente par rapport à Zombieland puisque Doctor Sleep sort près de 40 ans après son prédécesseur, The Shining, et l’attente en valait largement le coup ! Si le démarrage est un peu longuet à mon goût, le reste du film frôle pour moi le film coup de cœur de l’année.

On est dans une ambiance bien différente du premier opus, même s’il s’agit d’une suite directe, avec beaucoup plus d'effets spéciaux mais cela reste assez digeste. Les twists sont assez savoureux, les affrontements parfois/souvent inattendus, même si certaines scènes auraient pu être un peu moins rapides, tandis que d’autres plus lentes auraient pu être raccourcies...

Si vous n’avez pas vu The Shining, essayez de le faire avant d’aller voir Doctor Sleep car il y est fait pas mal de références, il y a même certains courts extraits du premier film !

CinémAlex - Retour à Zombieland

Retour à Zombieland (vu le dimanche 03 novembre 2019)

Il aura fallu attendre 10 ans pour assister au retour du quatuor d’anti-héros aux personnalités diamétralement opposées et pourtant complémentaires, pour un mélange explosif et sanglant. Cette suite de Zombieland se sera faite désirer mais c’était peut-être un mal pour un bien car c’est vraiment un bon divertissement.

Le genre a été vu et revu par le passé mais Zombieland garde son style bien à lui, avec un humour décalé qui fonctionne bien. Il y a aussi ce qu’il faut de gore, sinon ça ne serait définitivement pas un bon film de zombies, mention spéciale à la scène d’entrée, avec des effets spéciaux au ralentis des plus savoureux et réalistes.

On ne peut pas vraiment parler de franchise avec ce rythme de sorties mais j’aurais presque envie que ça soit une trilogie, ça serait juste bien de ne pas attendre 10 ans supplémentaires...

CinémAlex - La femme de mon frère

La femme de mon frère (vu le lundi 01er juillet 2019)

Coup de cœur du festival de Cannes cette année, c’est aussi mon coup de cœur de l’été. J’ai beau ne pas être trop fan de l’accent québécois, j’ai complètement accroché aux dialogues et aux personnages de ce film un brin perchés. 

Le contexte se résume à la relation fusionnelle d’un frère et d’une sœur qui fait beaucoup d’étincelles, surtout quand le frère rencontre la femme de sa vie. La sœur squatteuse fait plus que jamais preuve de cynisme, sur après toutes les choses de la vie, et comme elle n’y va pas avec le dos de la cuillère, cela donne lieu à des situations assez cocasses et hilarantes. 

Le film est bien rythmé, filmé de manière originale, ce qui crée une ambiance très particulière, non seulement avec le grain de l’image mais aussi la réalisation, je vous recommande très fortement ce film qui sort un peu des sentiers battus.

CinémAlex - Chamboultout

Chamboultout (vu le dimanche 07 avril 2019)

Un film avec José Garcia et Alexandra Lamy, ça ne fait pas forcément trop rêver, en tout cas j’ai plutôt un gros a priori sur le résultat final mais comme je suis bon public et que le film ne semble pas être une grosse comédie potache à la française, je me laisse tenter. Et je n’ai pas regretté d’avoir partagé un bout de la vie du couple que forment les deux acteurs à l’écran, il y a de quoi rire et de quoi être ému, c’est un bon mélange bien équilibré.

Autour de ces deux personnages gravitent plusieurs personnages, famille et amis proches, qui vivent le chamboulement de la vie du couple suite à l’accident rendant aveugle le mari. Mais le scénario en rajoute une couche, car en plus de perdre la vue, le mari perd aussi tout filtre lorsqu’il s’exprime, donnant lieu à quelques moments cocasses et servant ainsi le côté comique de cette comédie dramatique. Le jeu des acteurs m’a semblé crédible et c'est très amusant de voir les réactions contrastées des personnages secondaires face au livre autobiographique que le personnage d'Alexandra Lamy a écrit, comme un exutoire aux moments difficiles qu'elle a pu traverser : étincelles garanties mais aussi de l'émotion !

CinémAlex - Shazam !

Shazam ! (vu le vendredi 05 avril 2019)

Inconnu au bataillon, mais étant féru de super héros, je décide d’aller découvrir cet intrigant personnage de DC comics. Passé le côté parfois carton-pâte de certains décors, le personnage a son charme, avec un univers pour le moins empreint d’humour.

Le personnage principal, qui est un adolescent qui se transforme en adulte doté de pouvoirs surnaturels suite à la seule prononciation du mot Shazam (il faut voir le film pour mieux comprendre...), apprend à apprivoiser ses nouvelles capacités, telle une métaphore du passage de l’enfance à l’âge adulte en mode sans transition.

Évidemment, dans tout bon film de super héros qui se respecte, il faut un méchant qui s’avérera en l’occurrence jaloux des pouvoirs de Shazam, pouvoirs qui lui ont été refusés des années auparavant. Shazam devra donc tout faire pour préserver sa famille d’accueil menacée et ne pas laisser tomber ses pouvoirs entre de mauvaises mains, tout en apprenant à rapidement maîtriser son nouveau corps, ça fait plutôt un bon film pour ado mais on a quand même envie de connaître la suite...

CinémAlex - Dumbo

Dumbo (vu le mercredi 27 mars 2019)

Un nouveau film de Tim Burton, c’est toujours un événement très attendu car il propose un univers bien à lui, reconnaissable à coup sûr, tellement il est caractéristique. Le bémol, c’est quand le réalisateur s’attaque à du Disney car cela a tendance à aseptiser le résultat final, le rendant plus lisse et moins sombre, j’en veux pour preuve Alice aux pays des merveilles qui est une adaptation qui m'a plutôt laissé sur ma faim.

Avec le bébé éléphant de Disney, Tim Burton marque des points en ré-actualisant le dessin-animé à sa sauce, avec un casting qui fonctionne également bien (Eva Green, Collin Farrell et Dany DeVito).

Le défi du film était aussi de créer un personnage de Dumbo réaliste puisqu’il s’agit d’un film en live-action et ce défi m’a semblé bien relevé, l’éléphanteau étant très touchant. 

L’ambiance du parc où se déroule l’histoire  est également réussie d’un point de vue esthétique et on n’y reconnaît bien là la touche du maître Burton !

CinémAlex - Us

Us (vu le dimanche 24 mars 2019)

Une famille partie en vacances se retrouve séquestrée et harcelée par des répliques de chacun de ses membres, physiquement seulement car chaque « copie » est une version « dégénérée » de l’original. Us est donc un film jouant sur une angoisse particulière : celle de se voir voler son identité et remplacer par un double maléfique. Des confrontations entre les personnages et leur double respectif ont évidemment lieu, mettant les premiers face à leur plus grande peur. 

Le concept du film est très vendeur et plutôt bien ficelé, même s’il y a parfois des longueurs. Certaines scènes sont assez anxiogènes, d’autres ont une pointe d’humour pas désagréable et j’ai particulièrement apprécié le petit twist de la fin, mais chuuuuut !

CinémAlex - Rebelles

Rebelles (vu le mercredi 20 mars 2019)

Trio de choc avec trois actrices pour le moins éclectiques dans leur style respectif : Cécile de France, la française bankable, Yolande Moreau, la Deschiens de service et Audrey Lamy, la comique du moment. Forcément, les trois personnages qu’elles incarnent sont haut en couleurs et elles passent crème dans le grand n’importe quoi que devient ce film.

Le postulat de départ du film est l'homicide (presque) involontaire d'un collègue, un brin irrespectueux, par un des trois personnages, embarquant les deux autres dans sa galère pour gérer la suite. 

Cette comédie à l’humour noir bien marqué est aussi emprunte d'un féminisme jusqu'au-boutiste car même face à une impasse, les trois protagonistes ne se laissent pas démonter et sont prêtes à aller jusqu'au bout de leur démarche. Elles se retrouvent dans des situations bien délicates, face à des personnages dangereux, ce qui donne lieu à des scènes bien cocasses pour de simples ouvrières d'une conserverie

CinémAlex - Captain Marvel

Captain Marvel (vu le dimanche 17 mars 2019)

Avec une bande-annonce qui aurait pu être plus vendeuse, à mon sens, et ma crainte de voir Brie Larson (Oscar de la meilleure actrice en 2015 pour Room) mettre un pied dans les blockbusters, je ne me suis pas précipité en salle mais la surprise n’en fut que plus bonne et grande.

J’ai vraiment adhéré à toute l’histoire de la nouvelle recrue des Avengers, qui se faisait cependant discrète, car toujours en mission à droite et à gauche dans l’univers.  L’ambiance du film qui lui est consacré est aussi bien réussie, tant au niveau du ton, de l’identité visuelle, que de la musique, c'est donc un carton plein pour moi. Et c’est donc officiel, les années 90 sont les nouvelles année 80, avec une mise à l’honneur des références musicales de l’époque dans ce nouvel opus des studios Marvel : Des’ree, TLC, Nirvana, No Doubt, Hole, que du bon !

Les pièces du puzzle se sont bien mises en place depuis Avengers : Infinity War, vivement le mois d’avril et la sortie d’Endgame pour voir comment tout cela va se finaliser, la suite au prochain épisode !

CinémAlex - Black snake

Black snake (vu le vendredi 15 mars 2019)

Thomas Ngijol est un sacré pitre et il nous le prouve une nouvelle fois avec une comédie délirante souvent politiquement incorrecte. Le côté absurde du film (le personnage principal possède des super-pouvoirs qu’ils ne maîtrisent pas et qu’ils utilisent n’importe comment) permet de faire passer des blagues parfois douteuses.

Mais pour le coup, j’ai envie de dire que Black snake change des sempiternelles comédies à la française, trop nombreuses sur les écrans et trop similaires entre elles, celle-ci aura donc au moins le mérite de sortir du lot. Le film a un autre avantage, c’est qu’il est assez court donc si vous vous laissez tenter et que vous n’aimez pas, vous n’aurez pas le sentiment d’avoir perdu trop de temps. J’ai été voir ce film un peu à l’improviste et je n’ai pas regretté, il y a quand même des scènes et des personnages qui valent le coup, campés par des acteurs assez inattendus (Edouard Baer, Bernard Menez (!)...).

CinémAlex - Ma vie avec John F Donovan

Ma vie avec John F Donovan (vu le mercredi 13 et le dimanche 24 mars 2019)

Descendu par la critique, le nouveau film de Xavier Dolan semble pourtant avoir bien rencontré son public en France, et j’en fais doublement partie !

 

Le réalisateur met toujours à l’honneur les mêmes thèmes de prédilection qui lui tiennent à coeur : les relations mère/fils, l’homosexualité, les troubles psychologiques... et il le fait toujours aussi bien.
J’ai vraiment adoré l’ambiance du film de bout en bout, du casting à l’histoire, en passant par la bande originale (et cette magnifique reprise de "Stand by me" par Florence + The Machine, pour accompagner un moment clé du film), je n’avais qu’une seule envie, c’était d’aller le voir une seconde fois.

Je donnerai une mention spéciale au jeu d’acteur du personnage principal jeune, il était vraiment bluffant, notamment lors de sa petite tirade face à sa maman. Je ne comprends donc vraiment pas comment ce film a pu être à ce point incendié et même boycotté à l’étranger, peut-être le petit prodige du cinéma crée-t-il trop d'attentes et place la barre trop haut... 

CinémAlex - Le mystère Henri Pick

Le mystère Henri Pick (vu le vendredi 08 mars 2019)

Après les avoir aperçus dans un épisode de Dix pour cent, c’est un plaisir de retrouver sur le grand écran le duo Camille Cotin et Fabrice Luchini, car il fonctionne vraiment bien.

On change ceci dit de ton avec une quête de vérité qui tourne en enquête pour découvrir qui a écrit ce nouveau chef d’œuvre littéraire que tout le monde s’arrache.

Les deux personnages principaux n’en restent pas moins des rôles de composition qui vont comme un gant aux deux acteurs. Le film est par ailleurs emprunt d’humour, de suspens et de rebondissements, c’est un beau mélange très plaisant à regarder et je me suis bien laissé porter.

Il ne me reste plus qu’à découvrir le livre duquel est adapté le film, comme cela m’arrive souvent après coup, car je lis en effet rarement un livre avant d’aller voir son adaptation cinématographique.

CinémAlex - Mad Max

Mad Max (vu le jeudi 07 mars 2019)

Après Le silence des agneaux et Thelma et Louise, je découvre le premier volet de la saga Mad Max avec un Mel Gibson dans la fleur de l’âge. Au début du film, je me demandais un peu pourquoi j’avais eu envie de le voir, j’ai eu un ressenti un peu mitigé, je trouve les scènes assez peu intéressantes et parfois même un peu décousues.

La deuxième moitié du film me permet de mieux saisir le statut de film culte que le film a acquis mais je trouve quand même que le tout n’a pas très bien vieilli. Avec ses allures de téléfilm, Mad Max est pourtant pour ainsi dire un film fondateur dans son genre mais après tout ce temps passé depuis sa toute première sortie au cinéma (40 ans quand même !), c’est difficile de garder cela en tête.

Je suis content de l’avoir vu pour ma culture générale mais c’est typiquement un film devant lequel je pourrais m’endormir facilement, d'ailleurs ne me suis-je pas endormi ?

CinémAlex - Le chant du loup

Le chant du loup (vu le dimanche 03 mars 2019)

C'est peut-être mon film français préféré de ce printemps, portant sur un thème avec lequel je n'ai pas forcément d'atomes crochus mais auquel j'ai bien adhéré. 

La raison en est peut-être un casting parfois étonnant mais qui relève le défi d'être assez crédible dans des rôles de composition. Une autre raison est sans doute le rythme du film et le suspens que contient l'histoire, dans une ambiance assez anxiogène, puisque le gros de l'action a lieu dans un sous-marin.

Je me suis laissé prendre au jeu des dilemmes face auxquels la plupart des personnages se retrouvent, le tout dans un contexte d'urgence. Cela fait plaisir de tomber sur un film français à gros budget qui est réussi et qui sort du lot par rapport aux productions du moment.

CinémAlex - Marie Stuart, Reine d'Ecosse

Marie Stuart, Reine d'Ecosse (vu le vendredi 01er mars 2019)

Avec deux actrices comme Margot Robbie et Saoirse Ronan dans un film d'époque, j'avais certaines attentes vis-à-vis de ce film et peut-être étaient-elles un peu trop élevées. Le film semblait promettre des rôles à Oscar pour les deux actrices mais ce sont finalement les costumes d’époque qui ont monopolisé l’attention dans les nominations aux différents cérémonies, sans doute à cause d’un manque de consistance de l’histoire.

Il y a en effet pour moi un travail trop léger concernant le scénario, mais j’imagine que les faits historiques ne permettaient pas non plus beaucoup de fantaisies. J’aurais aussi peut-être aimé aller plus en profondeur dans la relation entre les deux protagonistes, l'approche m'a finalement semblé assez superficielle. Ce qui est sûr, c'est que ce film reflète en tout cas bien une époque et une ambiance qui me semblent toujours un peu fascinantes à découvrir dans les livres mais dans laquelle je n’aurais en aucun cas voulu vivre.

CinémAlex - Happy Birthdead 2

Happy Birthdead 2 (vu le mardi 26 février 2019)

Le premier volet de cette nouvelle saga était plutôt une belle surprise, en mode Un jour sans fin version film d'horreur. On peut se poser la question de l'utilité d'une suite, surtout lorsque celle-ci détourne le concept avec une sur-couche de science-fiction un peu sortie de nulle part. 

Le concept est donc poussé au maximum pour manipuler le spectateur et faire revenir des personnages du premier film. Cela aurait pu être une bonne idée de scénario pour une série, avec des rebondissements et des cliffhangers à chaque épisode, mais le tout condensé dans un film, cela fait un peu brouillon et on s'y perd ou au mieux on se lasse de l'histoire...

Heureusement qu'il reste le côté créatif des différentes morts de l'héroïne, les scénaristes ont dû bien s'amuser et le tournage n'a pas dû être de toute repos pour l'actrice principale !

CinémAlex - Grâce à Dieu

Grâce à Dieu (vu le vendredi 22 février 2019)

Avec le sujet plutôt lourd et grave de la pédophilie au sein de l'église catholique, le réalisateur va droit au but mais sans jamais basculer dans le glauque. Les 3 différentes histoires présentées vont crescendo dans les conséquences qu'a eu l'enfance abusée sur chaque vie d'adulte et ces 3 histoires finissent par se rejoindre dans une quête de justice, des années plus tard.

Le film est tout en pudeur, avec quelques flashbacks succincts de l'enfance de chacun des personnages principaux, juste de quoi suggérer les abus condamnables qu'ils ont subis. Le thème fait bien sûr froid dans le dos, d'autant plus lorsque l'on sait que le film est basé sur des faits réels mais il est important que ce soit un sujet qui ne reste pas tabou.

Même si vous considérez que vous êtes une âme sensible par rapport à ces sujets, ce film peut-être moins oppressant qu'un film comme Les chatouilles que je recommande pourtant tout autant.

CinémAlex - Nicky Larson

Nicky Larson et le parfum de Cupidon (vu le jeudi 21 février 2019)

Adaptation qui passe ou qui casse et attendue au tournant suite aux différents succès de la bande à Philippe Lacheau, le pari est pour moi réussi ! J'appréhendais pas mal cette idée saugrenue de transformer un manga si particulier en film mais c'était sans compter sur l'ingéniosité du réalisateur/scénariste car on y retrouve véritablement l'esprit du dessin animé et de toute l'époque du Club Dorothée avec de multiples références aux classiques de l'époque.

Ces clins d'oeil vont d'une apparition de Dorothée à la réinterprétation du générique du dessin animé en version jazz, en passant par des répliques qui citent d'autres dessins animés de la génération du Club Dorothée, cela mérite même un second visionnage pour bien tout capter.

Pour un film du genre, tous les ingrédients sont réunis pour bien rigoler et passer un bon moment et ça n'est pas vraiment de l'humour très fin mais on sait pourquoi on va voir ce film, il faut assumer, comme le film assume pleinement son registre.

Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais on attendrait presque une suite à ce film car il y a encore matière à produire une autre histoire avec beaucoup d'autres références, peut-être que ce sera le cas comme avec Baby-sitting.

CinémAlex - Green Book

Green Book (vu le mardi 19 février 2019)

Green Book nous emmène en roadtrip sur les routes de la tournée d'un pianiste noir américain très cultivé, accompagné au volant par un italien d'origine, quelque peu rustre et un tantinet raciste, ou en tout cas plein de préjugés.

On s'attend du coup à une leçon de morale unilatérale mais le film est un peu plus profond que cela, avec un échange et une évolution du côté des deux personnages. Le chauffeur s'avère être un personnage plein d'humanité qui saura dépasser les idées reçues qu'il peut avoir sur son compagnon de voyage et ce dernier apprendra également à s'ouvrir à un monde qu'il ne connaît pas et en particulier à quelqu'un avec qui il ne partage a priori rien en commun. 

C'est au final un film assez touchant, sans coup d'éclat, mais qui fait le job, avec de très bons acteurs.  Green Book ne méritait peut-être pas l'oscar du meilleur film en soi, mais inspiré d'une histoire vraie, il donne à réfléchir, surtout quand on réalise que cette histoire n'est pas si ancienne que cela et qu'elle est même encore très d'actualité.

CinémAlex - Alita : Battle Angel

Alita : Battle Angel (vu les dimanches 17 et 24 février 2019)

Voici un de mes films fétiches de ce début d'année : je l'ai tellement apprécié que j'y suis retourné une deuxième fois car c'est un film à l'univers très riche qui mérite un second visionnage. Et ça n'est pas sa seule qualité puisque le tout est pour moi une réussite : le travail de l'image, l'action, le mélange d'acteurs et d'images de synthèse, l'histoire...

C'est un film qui pourrait selon moi largement atteindre le statut de film culte, un peu comme Le cinquième élément par exemple, cela fait un bout de temps qu'on ne nous a pas proposé un film du même genre et ça fait plaisir. Vous comprendrez que je n'ai pas beaucoup hésité à retourner voir le film une deuxième fois et je l'ai tout autant apprécié.

Le seul petit défaut que j'ai pu lui trouver, c'est le cliff-hanger un peu trop facile qui nous laisse vraiment sur notre faim et j'espère que cette attente volontairement créée en vaudra le coup.

CinémAlex - Dragons 3 : le monde caché

Dragons 3 : le monde caché (vu le mardi 13 février 2019)

A part les grosses productions, en termes de dessins-animés je restreins pas mal mes choix car j’ai toujours peur de tomber sur des films principalement destinés aux enfants. Ce volet supplémentaire de Dragons reprend les mêmes ingrédients que les précédents et c’est donc un univers toujours sympathique que nous découvrons un peu plus. 

Il y a une vraie mythologie qui règne dans ce dessin-animé qui passe aussi bien auprès d’un public adulte qu’enfant, avec du rire, de l’aventure et du suspens. 

L’ambiance change pas mal des univers un peu édulcorés des histoires de princesses qui poussent la chansonnette (même si on aime beaucoup ça aussi !), et ça en fait pas de mal. 

Du coup, si vous avez adhéré aux deux premiers Dragons, il n’y a pas de raison que vous n'appréciez pas celui-ci, d'autant plus que c'est censé être le dernier de la trilogie.

CinémAlex - Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon dieu ?

Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon dieu ? (vu le mardi 12 février 2019)

Cette suite était un pari risqué pour une comédie avec un tel succès national et on peut se demander si c'était une bonne idée et vraiment judicieux de vouloir surfer sur la vague ?

Et bien, j'ai été assez agréablement surpris du résultat, avec une suite qui repose évidemment sur les mêmes ressorts que le premier volet mais en abordant d'autres thèmes invitant à la tolérance (l'homosexualité féminine, l'accueil des migrants...).

Le tout reste évidemment bon enfant, donc ce qui aurait pu être politiquement incorrect dans un autre contexte passe très bien dans cette comédie bien franchouillarde. Le public semble avoir suivi le mouvement, avec un beau score en termes d'entrées, mais attention de ne pas trop non plus épuiser le filon avec des sortes de spin-offs comme Made in China par exemple, que je n'ai même pas été voir. 

Je trouve qu'il était pour le coup pertinent d'avoir laissé un minimum de temps entre les deux films pour mieux savourer ce deuxième volet

CinémAlex - Arctic

Artic (vu le samedi 09 février 2019)

En plein hiver, quoi de mieux que d'aller voir un film qui raconte l'histoire du crash d'un petit avion dans une région désertique très froide ? 

On est évidemment beaucoup moins sur un style hollywoodien que La montagne entre nous mais le côté histoire vraie du film rajoute au côté spectaculaire de l'expérience vécue par le protagoniste.  Les scènes sont plutôt réalistes et on est tenu en haleine à plusieurs reprises mais le rythme est lent et l'ambiance très calme, ça manquait donc un peu d'animation. Le film n'est cependant pas censé être un divertissement, cela peut donc se comprendre... Frileux et amateur d'action, veuillez vous abstenir mais si vous avez envie de suivre le périple d'un rescapé dans une région hostile, laissez-vous tenter par cette expérience immersive et solitaire.

CinémAlex - La favorite

La favorite (vu le vendredi 08 février 2019)

Future lauréate aux Oscars, Olivia Colman campe une reine pleine de caprices et de névroses, entourée de personnes plus ou moins bienveillantes, et notamment deux cousines prêtes à tout pour obtenir les grâces de sa Majesté.  

Les deux autres actrices qui incarnent ces deux cousines, et qui sont pour moi tout aussi principales que la reine, ne déméritent pas non plus, j’aurais même presque préféré qu’une des deux obtiennent l’Oscar du meilleur second rôle. 

C’est sans surprise que le trio fonctionne à merveille à l’écran, avec des scènes très surprenantes voire décalées dans le contexte de l’époque. On ne sait parfois pas trop si on doit en rire ou en pleurer quand on assiste à la cruauté et l’absurdité de certains passages. C’est un mélange assez détonant qui se démarque des films du moment et du genre historique traditionnel, un petit plaisir coupable savoureux en somme.

CinémAlex - Minuscule 2

Minuscule 2 (vu le dimanche 03 février 2019)

C’est bientôt le printemps et le retour des insectes de saison et notamment de la famille coccinelle qui se retrouve embarquée dans des aventures qui dépassent de très loin les limites de leur univers habituel. Voilà donc Papa coccinelle parti à la recherche d’un de ces rejetons pris au piège dans un carton de livraison, direction les Antilles !

Fidèle au premier volet, cette suite est tout aussi légère pour les neurones et on est toujours aussi attendri et amusé par les mésaventures de tous ces insectes. On a en plus le doit à un dépaysement avec ce petit périple dans les îles, ce qui permet l’introduction d’espèces un peu plus exotiques et de renouveler le concept du film. Minuscule mais toujours aussi efficace sur le grand écran, ça n’est pas toujours la taille qui compte !

CinémAlex - Les invisibles

Les invisibles (vu le samedi 02 février 2019)

Petite comédie dramatique sans prétention, les invisibles sont des femmes qui nous font découvrir leur microcosme précaire à travers plusieurs portraits et personnalités de femme qui s’entraident pour s’en sortir. On suit en particulier les 4 animatrices d’une association qui mettent modestement à disposition leurs compétences à d’autres femmes démunies.

Le film est ponctué de scènes qui donnent le sourire mais qui reflètent aussi malheureusement une certaine réalité bien présente en France. Il y a donc aussi des moments plus dramatiques, accompagnés de quelques complications dans la démarche de ces femmes pleine d’humanité et de bonne volonté. On est très loin de la comédie française potache qui est régulièrement présente dans les salles obscures de l'hexagone et je dois dire que ça change un peu de ce qu’on peut voir habituellement.

CinémAlex - La mule

La mule (vu le jeudi 24 janvier 2019)

Un film de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood en acteur principal, c’est toujours un événement très attendu. Inspiré d’une histoire vraie, le film nous relate l’ascension d’un retraité, sans le sou, dans le transport de cargaison de drogues.
 

Mr Eastwood tourne toujours autour des mêmes thèmes, comme le racisme, ce qui n’est pas sans rappeler Gran Torino, on peut alors s’interroger sur l’originalité de la personnalité de ses personnages ou même sur les intentions du réalisateur mais ce trait de personnalité me semble ici présenté d’un point de vue totalement ingénu. 

Il aborde aussi le thème du vieillissement et des complications relationnelles au sein de la famille, ou de ce qu’il en reste, et ça nous amène au moment le plus touchant du film entre l’ex-femme et le mari plus ou moins repenti. Et sans trop de transition, et pour clore l'histoire, on passe au moment WTF du film et sans doute le passage le plus drôle, avec la réplique de sa fille, à l’écran comme à la vie, au moment du verdict au tribunal : « Au moins, on saura enfin où tu te trouves ».

CinémAlex - Edmond

Edmond (vu le mardi 22 janvier 2019)

J’ai toujours beaucoup entendu parler d'Alexis Michalik avec ses différentes pièces de théâtres à succès, mais n’étant pas un grand fan de spectacle vivant, je me suis dit que cette adaptation au cinéma était une très bonne occasion de découvrir une de ses plus récentes œuvres. Je ne sais pas s’il fallait avoir vu la pièce pour apprécier l’humour de ce film, car le public semblait assez réceptif mais je l’ai beaucoup moins été pour ma part. 

On retrouve dans ce film l’aspect forcé du jeu des acteurs de théâtre et ça me dérange toujours autant, je n’y arrive pas à m’y faire, surtout au cinéma. D’un autre côté, cela permet de garder la mise en abyme de la pièce de théâtre dans la pièce puisqu’on vit les premiers moments de la création de Cyrano de Bergerac par Edmond Rostand. Sinon l’histoire est originale et le casting plutôt plaisant, ces éléments sauvent un peu le film pour moi...

CinémAlex - Glass

Glass (vu le lundi 21 janvier 2019)

Belle surprise de ce début d’année, Glass clôt une trilogie de manière assez inattendue puis que le film rassemble deux personnages d’un film peu récent, Incassable (2000), et un personnage d’un film beaucoup plus récent, Split (2016). C’était donc un pari un peu osé pour le réalisateur mais le succès du premier film à l’époque et la notoriété des deux acteurs toujours actifs aujourd’hui ont sans doute contribué à la réussite du projet.

L’univers très solide et le scénario bien ficelé marquent un retour gagnant pour M. Night Shyalaman qui a essuyé quelques revers de la critique lors de ces derniers films. J’ai vraiment apprécié ce mélange de thriller et de superhéros, notion appréhendée sous un angle assez inattendu (je ne me souvenais plus du tout de cette théorie du personnage de Samuel L. Jackson qui affirmait la présence d'êtres extraordinaires parmi le commun des mortels). Cela paraîtra pour certains un peu tiré par les cheveux, notamment à cause de la fin qui verse dans la théorie du complot mais ça n'est pour moi qu'une petite ombre au tableau et surtout la promesse de nouvelles aventures à venir...

CinémAlex - Bumblebee

Bumblebee (vu le dimanche 06 janvier 2019)

Globalement sans grand intérêt, ce prequel n’est pas à la hauteur d’un des personnages les plus populaires et fun de l’univers Transformers. Le film est parsemé de références aux années 80 mais ces références tombent comme des cheveux sur la soupe, on est bien loin de l’ambiance eighties qu’on peut actuellement avoir dans une série comme Stranger Things.
 

Il y a quand même des choses que j’ai bien aimées, en particulier les effets spéciaux car les interactions entre les robots et le humains sont assez réussies. Ces effets gagnent aussi en sobriété par rapport aux autres films de la franchise, ce qui est assez reposant pour les yeux et donc plus agréable à regarder. Le film n’aura pas fait grand bruit avant sa sortie et sans véritable promo, il ne marquera sans doute pas les esprits (en France, mais une suite est apparemment déjà prévue...).

CinémAlex - Seconde chance

Seconde chance (vu le jeudi 03 janvier 2019)

Vous n’avez peut-être pas entendu parler de ce film et c’est sans doute normal car il fut une époque où Jennifer Lopez jouait dans des films plutôt intéressants qui faisaient parler d’eux mais ses comédies semblent faire un peu moins d’émules.

J-Lo aime toujours rappeler qu’elle vient d’un milieu modeste, elle ne va donc pas louper une occasion supplémentaire de le faire avec ce rôle qui lui permet de faire un parallèle avec son ascension dans le milieu du show-business. Le film n'est pas mauvais mais le scenario est un peu tiré par les cheveux et évidemment plein de bons sentiments. On se laisse malgré tout porté par la détermination du personnage de la bomba latina qui ne se laisse pas démonter face au défi qui lui est offert de changer de vie et de montrer au monde qu'elle est tout aussi capable qu'une autre. Malheureusement, Seconde chance fait pour moi partie de ses comédies qui nous livrent tous ses bons gags dans la bande annonce, ce qui est bien sûr décevant et ne permet pas au film de tenir la distance.

CinémAlex - Le retour de Mary Poppins

Le retour de Mary Poppins (vu le mercredi 02 janvier 2019)

J’adore Mary Poppins, son univers et surtout ses chansons emblématiques, mais je dois dire que Je n’attendais pas vraiment le retour de Mary Poppins, 50 ans après ses premières facéties. Ça n’est pas vraiment que la barre était placée haut et ça n’est pas une question d’être réfractaire au foisonnement des nouvelles versions de grands classiques mais je n’ai pas saisi l’intérêt d'un film que je n’ai pas trouvé très captivant. L’effort reste tout de même louable de ne pas avoir fait un simple copié-collé comme les récents live-action de Disney, mais le film aura à mon avis du mal à trouver sa place parmi les films cultes de Disney.

Pendant la projection, j’ai été pas mal agacé par une personne derrière moi qui râlait dès que ça chantait et je me disais qu’il fallait être bête pour ne pas aimer les comédies musicales et aller voir Mary Poppins mais en y repensant, les chansons étaient effectivement assez omniprésentes, souvent sans trop d'effort de transition. Et le pire dans tout cela, c'est que la bande-son m'a semblé quand même peu marquante voire parfois soporifique, on est très loin de The Greatest Showman qui n'en finit pas de battre des recors depuis un peu plus d'un an en Angleterre !

CinémAlex - Aquaman

Aquaman (vu le dimanche 30 décembre 2018)

Introduit dans le cadre du film sur la Justice League, Aquaman a droit à son prequel rien que pour lui et ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère. On découvre ainsi un univers très complet et visuellement dense, qui, pour cause de manque de sobriété et de surenchère, frôle parfois les effets en carton pâte. Cela aurait par ailleurs été intéressant de créer un peu d'attente par rapport aux différentes civilisations de l’Atlantide et de s’attarder un peu plus sur elles lors de prochains films.

Le gros what de fuck du film restera le casting de Nicole Kidman qui n’en finit pas de rajeunir et qui ne vieillit pas vraiment dans le film alors qu’il doit bien s’écouler pas loin de 30 ans entre le moment où on la découvre et où on la revoit. Mais sur le fond, j’ai quand même bien apprécié la globalité de l’histoire, empreinte de mystères et de quêtes en tout genre et qui ne manque pas d'action évidemment.

CinémAlex - L'empereur de Paris

L’empereur de Paris (vu le mercredi 19 décembre 2018)

Le cycle de films français se clôt juste avant Noël et il se passera un mois avant que je n’aille en voir un autre et je dois dire que je finis en beauté avec une bonne surprise assez inattendue ! Je n’avais en effet pas planifié de voir ce film qui m’inspirait peu, par rapport au thème et l’acteur principal, Vincent Cassel. Mais je dois reconnaître que le personnage de Vidocq lui va à ravir et l'histoire, assez captivante, est accompagnée d'une ambiance d'époque particulièrement réussie.

Le film, au delà de son aspect historique, est empreint d’un humour parfois insolent, il y a aussi ce qu’il faut d’action mais aussi une touche d’émotion. Et la mention spéciale revient au personnage de la baronne, incarnée par Olga Kurylenko, qui ne peut que nous faire penser à nos fameuses influençeuses actuelles, aussi futiles que superficiellement importantes.

CinémAlex - Amanda

Amanda (vu le mardi 18 décembre 2018)

Après la déception du dimanche précédent, je renoue avec la série des films français gagnants avec un film que j’aurais d’ailleurs dû voir à la place de Pupille, si seulement la séance n’avait pas été complète... Malgré le côté simple et sobre du film (tant au niveau de l'histoire que de la manière de filmer), celui-ci fait son petit effet avec un événement perturbateur particulièrement inattendu et faisant écho à une actualité française pas si lointaine que cela. Malgré les complications survenues dans la vie des deux personnages, la transition vers une nouvelle vie se fait progressivement et aboutit à un renouveau et une reconstruction de la cellule familiale, sans verser dans le larmoyant.

Je trouve par ailleurs que Vincent Lacoste se bonifie avec le temps car je me souviens encore d’un des rares films, dont il était le principal protagoniste, durant lequel j’avais quitté la salle (JC comme Jésus Christ), son nom n'est donc pas toujours synonyme de chef d'oeuvre pour moi. Mais il a depuis fait du chemin (Plaire, Aimer et courir vite) et son binôme de film d’à peine 12 ans se montre déjà à la hauteur pour assurer la relève.

CinémAlex - Pupille

Pupille (vu le dimanche 16 décembre 2018)
 

Retour à la réalité avec un film bien français et bien en dessous de mes attentes malheureusement. 

Le sujet de l’abandon et du placement d’un nouveau né n’était pas forcément le thème qui me faisait rêver, mais avec un casting plutôt attrayant (Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche, Elodie Bouchez...), je me disais que cela pouvait le faire. Et bien la déception n’en fut que plus grande car les acteurs et leurs bonnes performances respectives n’ont pas suffi à me tirer d’un ennui qui m’a rapidement envahi et qui m’a rarement quitté. 

Je me suis plus senti devant un téléfilm qu’un film, l’effort était louable mais je n’ai pas été impressionné, comme si le film était resté trop superficiel. Je pense que je n’étais pas dans la cible car je comprends que le film puisse plaire ou émouvoir mais je suis passé à côté, cela arrive parfois...

CinémAlex - Mortal Engines

Mortal Engines (vu le vendredi 14 décembre 2018)

Petite pause dans les films français avec l’un de mes coups de cœur 2018, malgré un succès tout relatif en salles, compromettant sans doute une suite potentielle, ce qui en soit me va très bien car le film ne nous laisse pas spécialement en haleine et se suffit à lui-même. Nous voilà en tout cas projetés dans un monde post-apocalyptique où la loi du plus fort règne, ça n’est pas l’air très original comme idée de départ mais le nouvel ordre du monde est maintenant soumis à des batailles entre des villes devenues nomades. 

C'est un peu difficile à décrire mais l’univers très travaillé et particulier d’un monde réduit à s’affronter par villes mouvantes interposées représentait sans doute un gros challenge qui a pour moi été largement relevé ! La variété des personnages est également un autre point positif du film, aussi bien du côté des gentils que des méchants, avec notamment un personnage à priori dénué d’humanité qui arrive tout de même à émouvoir dans ce monde de brutes.

La dernière chose que j’ai trouvée réussie, c’est un des points culminants du film avec l’attaque spectaculaire survenant lors de la dernière partie du film : c’était vraiment une réussite visuelle, tout comme le reste du film, qui ne laissait de surcroît présager rien de bon pour la fin, alors aller le découvrir !

CinémAlex - Lola et ses frères

Lola et ses frères (vu le dimanche 09 décembre 2018)

On arrête plus le cinéma français ce mois-ci avec une nouvelle comédie familiale (un peu) dramatique à laquelle j’ai bien adhéré. Dans l’état d’esprit, le film m'a un peu fait penser à l’ambiance de Photo de famille avec une histoire assez sobre et des événements assez communs mais pour un résultat qui m’a plu.

J’avais hésité à aller voir le film mais j’ai bien fait de ne pas me fier complètement à ma première impression basée sur la bande-annonce et le casting y est pour beaucoup dans la réussite du film. L’histoire n’est pas d’une grande originalité mais il ne faut parfois pas en faire des caisses pour se sentir concerner par les personnages voire s’identifier à eux. La fraterie de 3 est bien équilibrée et cela s’en ressent sur l’ensemble du film et chacun d’entre eux a sa particularité, pour plaire au plus grand nombre !

CinémAlex - Les bonnes intentions

Les bonnes intentions (vu le dimanche 02 décembre 2018)

Je continue sur ma lancée de films français (réussis) avec une production sans prétention mais plutôt agréable à regarder. On est assez loin du politiquement incorrect, qui aurait pu donner un film plus croustillant, mais les clichés ethniques disséminés tout au long du film donnent parfois lieu à certains moments assez savoureux. Les interactions entre les différents personnages d’horizons variés rajoutent un petit peu de piment à l’ensemble, le film aurait sinon pu être assez ennuyeux. 

 

Agnès Jaoui ne surprend pas dans son rôle de défenseuse des droits de l’homme mais elle est à sa place, bien comme il faut. C’est bien entendu un film plein de bons sentiments (et de bonnes intentions !) mais aussi d’auto-dérision par rapport à ces bons sentiments justement, ce qui fait que le tout passe bien.

CinémAlex - Sauver ou périr

Sauver ou périr (vu le vendredi 30 novembre 2018)

Le mois de décembre a été marqué par une salve de films français divers et variés mais tous plutôt bons dans l’ensemble et Sauver ou périr ouvre le bal avec un Pierre Niney toujours aussi bon. Le thème des pompiers se prête bien à un film spectaculaire, pas tant pour l’incident ayant mis en péril la vie du personnage principal, que pour sa convalescence très longue et éprouvante.

Le film ne cède pas non plus à un voyeurisme malsain puisqu’on ne voit le visage profondément meurtri qu’une fois la guérison déjà avancée et cela est toujours fait avec une certaine pudeur. Le cheminement du héros est bien retranscrit, aussi bien au niveau personnel qu’au niveau familial dans sa relation à son entourage. Je n’irai pas jusqu’à placer Pierre Niney comme favori aux Césars cette année mais il est toujours très juste dans son interprétation et c’est toujours un plaisir de le retrouver sur le grand écran.

CinémAlex : Millenium: ce qui ne me tue pas

Millenium: ce qui ne me tue pas (vu le samedi 24 novembre 2018)

Voici enfin le reboot/suite de l’adaptation américaine de la saga suédoise à succès mais pas sûr que le film prenne, surtout s’il s’écoule à nouveau 7 ans entre les films ! C’est quand même signe que les producteurs ne portent un très grand intérêt à la franchise et les spectateurs ne s'y trompent pas puisque le film est un four au box-office au niveau mondial.

Ceci dit, le tempérament redoutable et sans concession du personnage de Lisbeth est toujours un délice à l’écran. C’est assez jouissif de savoir qu’il va lui arriver les pires choses mais qu’elle va s’en sortir, c’est un peu maso comme raisonnement mais je pense que le succès de ces histoires est en parti dû à cela, en plus des idées ingénieuses du scénario. En ce qui me concerne, j'ai apprécié l'ambiance du film et Claire Foy, l'actrice principale, confirme ses talents de caméléon après son apparition dans First Man.

CinémAlex - Suspiria

Suspiria (vu le jeudi 22 novembre 2018) 

J’attendais Suspiria comme un film coup de cœur, avec une esthétique et une histoire originales mais j'avais sans doute trop d'attente sur ce coup. A la place j’ai eu droit à une œuvre malsaine et dérangeante, sans grand intérêt et même le casting a priori attrayant ne sauve pas le film. Je m’attendais à un film un peu poétique et visuellement innovant mais même à ce niveau là, j’ai trouvé l’ensemble très poussif et peu convaincant. 

J’ai très vite eu envie de quitter la salle mais j’ai malgré tout donné une chance à ce film qui ne le méritait pas, et je ne donnerai pas non plus cette chance au film d’origine. La conclusion de cette séance de cinéma, c’est que je vais à l’avenir bannir les films du réalisateur qui avait également sévi sur Call me by your name, et je sais que je vais m'attirer les foudres des nombreux fans de ce film mais je vais bien veiller à ne plus me faire avoir.