CinémAlex - Les animaux fantastiques 2

Les animaux fantastiques : les crimes de Grindewald (vu le dimanche 18 novembre 2018)

Le premier volet ne m’avait pas trop marqué et je n’attendais pas la suite avec une grande impatience mais je dois avouer que cette deuxième partie est plutôt une bonne surprise. Fidèle à l’esprit de l’univers d’Harry Potter et se rapprochant de plus en plus de l’histoire de la fameuse saga, je me suis bien laissé porter par les événements.

Je n’ai en plus pas été trop déboussolé par le fait que je ne me souvenais honnêtement pas de qui s’était passé précédemment et la critique selon quoi il y a trop d’histoires entremêlées ne m’a pas non plus gêné. L’univers est certes riche et ça vaudrait sans doute le coup de revoir le premier film, comme ceux d’Harry Potter d'ailleurs, mais c’est aussi cela qui fait le talent de son auteure, elle semble bien maîtrisée les différentes intrigues et les nombreux personnages. Le décor est maintenant bien planté pour rejoindre progressivement l’époque d’Harry Potter et cette fois-ci je peux dire que j’ai hâte de découvrir la suite !

CinémAlex - Les chatouilles

Les chatouilles (vu le dimanche 18 novembre 2018)

Je peux vous présenter mon coup de cœur de cet automne, et c'est assez inattendu puisqu’il traite de la pédophilie et des conséquences que cela peut avoir à différents niveaux (sur l’épanouissement de la victime et la famille notamment). Le film était à la hauteur de mes attentes car la bande-annonce présentait une histoire de revanche sur la vie mais aussi de vieux démons qui refont surface et on entre jamais vraiment dans un côté glauque ou pesant qu’il y aurait pu y avoir. 

Il y a bien sûr des moments peu agréables voire révoltants mais le traitement du sujet se fait dans une relative pudeur et en même temps de manière assez brute, sans chichi. Cela va de pair avec le caractère bien trempé de l’actrice principale qui a réalisé le film mais qui a surtout créé la pièce de théâtre dont il est tiré et dans laquelle elle jouait également. Et le reste du casting n'est pas en reste avec une belle brochette d’acteurs avec en tête Karin Viard mais aussi Benoit Deladonchamps et Clovis Cornillac, tous très justes et à leur place dans leur rôle respectif.

CinémAlex - Sale temps à l'hôtel El Royale

Sale temps à l’hôtel El Royale (vu le samedi 17 novembre 2018)

Sorte de film choral à la Tarantino, ce thriller de Drew Goddard nous plonge dans une ambiance de motel américain pas comme les autres, avec des occupants de passage pas comme les autres non plus.

Ce film souffre, comme beaucoup d’autres en ce moment, d’une longueur injustifiée, ce qui fait que j’ai pas mal décroché mais malgré cela je le reverrais bien, pour plusieurs raisons. Cela me permettrait de rattraper les quelques moments que j’ai pu louper et voir ce genre de film aux multiples points de vue et en connaissant la fin change complètement la perception qu’on peut en avoir lorsqu'on le vit une seconde fois.

Le casting est en plus assez attrayant et l’intrigue pleine de rebondissements et de suspens, c’est donc plutôt un bon cocktail qu’on nous offre malgré les 2h30. Donc si vous appréciez les ambiances à la Tarantino, avec des personnages très variés et tous très particuliers, vous devriez pouvoir surmonter les quelques longueurs, voire ne pas les sentir.

CinémAlex - Kursk

Kursk (vu le jeudi 15 novembre 2018)

Malgré une bande-annonce plutôt alléchante pour ceux qui aiment les films catastrophes, d’autant plus quand ils sont tirés d’une histoire vraie, le film a fait très peu de vagues en salle, j’étais même assez étonné de me retrouver dans une salle très petite peu de temps après sa sortie. 

Je n’ai qu’un souvenir assez lointain de la catastrophe du sous-marin russe et pour cause, cela remonte déjà a presque vingt ans, c’est impressionnant, et c'était donc l'occasion de se rafraîchir la mémoire. Le casting est assez étonnant (Léa Seydoux, Matthias Schoenaerts, Colin Firth) mais ce choix passe finalement bien à l’écran, et l’ambiance du film était même plutôt réussie.

Le vive du sujet, ce sont quand même les quelques longues heures passées au fond de la mer par les occupants du sous-marin et les tentatives catastrophiques de sauvetage russe et on est pas mal tenu en haleine, même si on connaît l’issue de l’histoire. Le côté romancé (assumé) des faits réels rajoute peut-être une dimension dramatique superflue au film mais c'est un peu inévitable pour un film qui n'a pas vocation à servir de support documentaire et cela n'empêche pas de retracer de manière assez fidèle l'enchaînement des évènements et surtout des mauvaises décisions des autorités qui avaient finalement fini par fuiter au niveau international à l'époque.

CinémAlex - Crazy rich Asians

Crazy rich Asians (vu le samedi 10 novembre 2018)

Bienvenue dans le monde joyeux et délirant des millionnaires Singapouriens ! Rachel, brillante professeur d’économie, n’est pas au bout de ses peines lorsqu’elle rencontre sa potentielle future belle famille qui est une des plus riches de Singapour, ce qu’elle ne savait pas jusqu’au moment de monter dans l’avion pour y aller.

 

Entre démesure et manipulation, les clichés sont au rendez-vous mais certaines scènes sont très drôles et on finit par s’habituer à cet univers particulier et surréaliste. Un de mes personnages préférés restera l’amie de fac de la fiancée du personnage principal, complètement déjantée et dans son monde, complètement en décalage, à l’image du reste de sa famille. 

 

La fin est plutôt intelligente et assez émouvante, c’était assez surprenant d’avoir un dénouement avec un minimum de réflexion, un peu plus qu’un simple happy ending même si tout cela reste bien entendu bon enfant.

CinémAlex - En liberté !

En liberté ! (vu le mercredi 07 novembre 2018)

Flic et veuve de flic, Yvonne est une femme forte dont la vie va être bouleversée par des révélations sur le passé de son défunt mari. Elle se sent alors investie de la mission de réparer une injustice dont Antoine a été victime suite aux agissements douteux de son mari.

La rencontre fait quelques étincelles car Antoine semble avoir été affecté par son séjour en prison, en adoptant des comportements hors des conventions sociales, et Yvonne devient de plus en plus lunatique dans sa vie professionnelle et personnelle. Les différentes histoires annexes s’intègrent bien à l’ensemble puisqu’elles ont un lien direct avec les deux personnages principaux (Audrey Tautou du côté de Pio Marmaï et le collègue du commissariat du côté d’Adèle Haenel) et elles rajoutent un peu de relief à l'histoire centrale. Le film n’est pas hilarant et ça n’est pas une comédie qui marquera les annales mais elle repose sur une idée plutôt originale dont vous pourrez très bien profiter devant la télé plutôt qu’au cinéma.

CinémAlex - Bohemian Rhapsody

Bohemian Rhapsody (vu le lundi 05 novembre 2018)

Ce biopic sur Queen et son leader charismatique, Freddie Mercury, est vraiment une réussite à tous les points de vue. Je me demandais comment les performances du chanteur allaient rendre étant donné que ce sont les versions originales qui ont été utilisées dans le film et je dois dire que c’était plutôt réussi et surtout une bonne idée, car ça aurait été perdu d’avance de vouloir faire chanter le répertoire de Queen par un autre chanteur/acteur.

J’ai beau connaître tous leurs tubes, dans la deuxième moitié du film je me disais régulièrement « ah oui, il y a celle là aussi qui fait partie de leurs plus gros tubes », c’était un plaisir de redécouvrir ces chansons et c’est là qu’on réalise que le groupe a un catalogue impressionnant de très gros succès ! C’était aussi intéressant d’en apprendre un peu plus sur l’histoire respective des chansons et aussi les petits secrets de fabrication de certaines d’entre elles. Et puis le final du film, qui est le concert du groupe à l’événement Live Aid organisée en Angleterre, est bluffant et captivant, on s’y croirait vraiment, c'est le clou du spectacle, la cerise sur le gâteau !

CinémAlex - Le grand bain

Le grand bain (vu le dimanche 28 octobre 2018)

Cette comédie française fait affluer les spectateurs en masse dans les salles, au point qu’allant voir le film à deux, nous n’avons pas pu nous assoir côte à côte ! C’était donc la première déception et la seconde a été le contenu du film qui m’a semblé manqué cruellement de moments drôles, cela relevait davantage du film social ponctué de moments pour faire rire.

Heureusement que Philippe Katerine était là pour illuminer un peu ce film globalement morose et j’aurais pu en dire pareil de Leïla Bekhti, c’est juste dommage qu’elle arrive si tard dans le film. J’ai du coup du mal à comprendre l’engouement pour le film, c’est peut-être la richesse et la diversité du casting et sans doute une opération promo béton qui ont fait leur effet sur les potentiels spectateurs.

Le point positif du film, c’est la fin qui m’a laissé une bonne impression, entre la scène de compétition finale, le ralenti sur les différents personnages et la musique assez inattendue pour clore un film (So goog, so right de Imagination), je suis ressorti de la salle pas complètement mécontent du coup.

CinémAlex - Halloween

Halloween (vu le samedi 27 octobre 2018)

Et rebelotte avec le retour du tueur masqué d’Halloween qui refait des siennes 40 ans après ses premiers méfaits ! Et bien ce fut globalement une bonne surprise pour moi, car même si le film ne révolutionne pas le genre, il remplit le cahier des charges. On y retrouve une ambiance seventies-eighties qui participe bien à l’atmosphère du film et fait du coup le pont avec le premier film.

Jamie Lee Curtis revient plus en forme que jamais en grand-mère bien décidée à ne pas se laisser traquer cette fois-ci et on peut dire qu’elle s’est bien préparée pour pendre sa revanche. Ce qui ne gâche rien, c’est la fin du film particulièrement réussie et maligne et si vous n’aviez pas attendu la toute fin du générique de clôture, vous auriez dû ahah !

CinémAlex - First man

First man (vu le vendredi 26 octobre 2018)

Tout le monde connaît évidement ce moment historique pour l’humanité du premier pas de l’homme sur la lune mais on connaît peut-être moins toute l’histoire ayant mené jusqu’à ce moment qui a fait entrer Neil Armstrong dans l’histoire de l'humanité. Ryan Gosling est parfait dans ce rôle d’astronaute taciturne qui se détache peu à peu de sa famille tant son métier et le programme américain d’aller sur la lune l’accaparent et le propulsent sur le devant de la scène suite aux différents échecs de ses collègues. 

La réalisation est assez remarquable, et je pense en particulier aux scènes d’immersion dans les capsules spatiales, on s’y croirait en ressentant presque les sensations (désagréables et extrêmes) du passager. Tout cela nous fait redescendre sur terre car on se rend compte que cette conquête de l’espace ne tenait en fait qu’à un fil lorsqu’on voit les conditions dans lesquelles évoluaient les astronautes. Le film, un peu long à mon goût, aurait mérité quelques coupes car le rythme assez lent n’aide pas à ce que cela passe plus rapidement...

CinémAlex - L'ombre d'Emily

L’ombre d’Emily (vu le samedi 20 octobre 2018)

Avec une bande-annonce qui divise (personnellement j’y ai bien accroché !), le film pourra mettre les plus sceptiques d’accord pour peu qu’ils soient amateurs de thrillers à rebondissements. J’ai été agréablement surpris par la tournure du film qui fait la part belle au mystère régnant autour de la disparition d’Emily...

La surprise vient également du choix des titres pour la bande son, avec quelques standards de la musique française des années 60, étonnant ! Le duo d’actrices fonctionne très bien et on se demande jusqu’au bout dans ce jeu du chat et la souris, qui est le premier et qui est la seconde. L’originalité du film tient aussi à l’utilisation d’un média de notre époque qui tient un certain rôle dans l’intrigue : le vlog, une manière de réactualiser le genre du film.

CinémAlex - Le jeu

Le jeu (vu le vendredi 19 octobre 2018)

Je suis en général assez friand du concept de mettre les téléphones portables dans une corbeille lors de dîners en groupe, pour éviter d’être accaparé par nos petits écrans devenus si indispensables au lieu de profiter du temps passé avec ses proches. Mais là, le concept est poussé un peu plus loin avec la consultation de TOUS les messages arrivant sur les téléphones des uns et des autres mis en commun au centre de la table.

On imagine assez facilement le résultat qu’on peut obtenir, entre secrets, mensonges, suspicions, quiproquos et révélations, avec des moments très drôles et des situations plus dramatiques entre les protagonistes. A tester entre conjoints et entre amis, ça peut être drôle si vous aimez avoir des sueurs froides ! Mon seul bémol dans ce film est cette histoire d’éclipse de lune en guise de fil rouge tout au long du film et surtout le rôle assez surprenant de ce phénomène naturel sur le déroulement des événements du dîner, je m'en serais bien passé, l'histoire de base se suffisait à elle-même...

CinémAlex - Girl

Girl (vu le dimanche 14 octobre 2018)

L’histoire repose sur le double « défi » du personnage principal (une fille née dans un corps de garçon qui veut donc changer de sexe et qui veut devenir danseuse étoile à un âge où les autres concurrentes s’entraînent déjà depuis de 10 ans), parfaitement retranscrit dans un film poignant. L’acteur qui occupe le haut de l’affiche est bluffant de réalisme, et comme on partage surtout ses moments difficiles, il faut aller voir le film avec un bon moral.

La personnalité de l’héroïne m’a parfois semblé assez agaçante car elle ne s’exprime jamais, même quand son père tente de lui tirer les vers du nez, mais cela est le fruit de la carapace qu’elle tente de se construire pour se protéger. Mais les blessures l’atteignent quand même et elle s’inflige des traitements qui sèment son parcours d’embûches supplémentaires, c’est parfois assez déroutant mais cela dépeint de manière réaliste les difficultés que peuvent rencontrer un(e) futur(e) transsexuel(le).

Et au-delà du combat de la jeune femme en devenir, le portrait du père est tout aussi impressionnant, de compréhension et de sacrifice par rapport à ce qu’endure son propre enfant, à voir puisqu'il est encore à l'affiche en ce moment !

CinémAlex - Venom

Venom (vu le vendredi 12 octobre 2018)

Voici un super-héros de plus dans la collection des Marvel mais celui-là a la particularité d’être particulièrement répugnant et instable puisqu’il passe par un hôte pour survivre sur terre.

Le concept est intéressant et les effets spéciaux dignes de ce genre de film mais avec un effet de surenchère quand plusieurs « Venoms » se rencontrent et s’affrontent, le film tourne alors un peu à l’épisode d’une série Z.

Le petit plus qui semble être passé assez inaperçu, c’est cette scène dans laquelle l’entité extra terrestre s’empare de l’ex compagne du héros que ce dernier souhaiterait reconquérir. Cela m’a amusé car le héros libéré de ce « parasite » se retrouve la cible amoureuse de son alter-ego (ou plus exactement de son ex-petite amie sous l'emprise de Venom), c’était un petit moment un peu ambigu, à la limite d’un triangle amoureux

ou d'une bromance

Au final, c’est un Marvel de plus qui joue sur l’humour décalé et l’impertinence du personnage principal, ça manque vraiment d’originalité à ce niveau là (on a déjà Iron Man, Deadpool ou encore Les gardiens de la galaxie dans des registres similaires...).

CinémAlex - A Star Is Born

A Star Is Born (vu le dimanche 07 octobre 2018)

Très attendu cet automne, le premier film de Bradley Cooper est à la hauteur de mes attentes, avec une Lady Gaga parfaite dans son rôle et une bande-son qui porte et marque le film à plusieurs reprises. Pour le grand final, j'ai même eu quelques relents de I Will Always Love You, certains diront que c'est un peu exagéré, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser.

Le scénario n’a sinon rien de très original et c’est d'ailleurs un n-iéme remake mais le job est largement fait et actualisé avec notre époque ! C'est une belle histoire d'amour sans prétention avec évidemment quelques petites aspérités du côté des deux personnages principaux pour pimenter le tout. 

Malgré une petite longueur et un côté un peu trop cliché à mon goût dans la tournure de la carrière du personnage de Lady Gaga, on se prend complètement au jeu, l’alchimie entre les deux acteurs opère, pour le meilleur et le pire (dans leur histoire à l'écran j'entends).

CinémAlex - Thunder Road

Thunder Road (vu le samedi 06 octobre 2018)

Touché par la promo assez intensive et les avis dithyrambiques sur le film, je me laisse tenter pour découvrir la sensation du moment, mais parfois, plus grandes sont les attentes, plus immense est la déception !

Le film est globalement ennuyeux et à de nombreuses reprises agaçant, et tout cela on le doit à l’acteur principal et réalisateur du film, mais je pense que c’est un ressenti bien personnel, car c’est un personnage auquel on va adhérer à 100% ou pas du tout, c’est quitte ou double.

Passé cela, mais ce que j'ai dit précédemment est quand même assez rédhibitoire pour apprécier un film, le fond de l’histoire est tout à fait louable, avec un homme ayant récemment perdu sa mère, plus ou moins en bons termes avec son ex compagne avec qui il a eu une fille et à qui la chance ne sourit pas vraiment. Les critiques et la bande-annonce laissaient présager une comédie dramatique à l’humour un peu grinçant mais le mal-être du personnage principal et sa personnalité un peu torturée prennent le pas sur le reste.

La fin du film relève un peu le niveau car il s’y passe pour ainsi dire enfin quelque chose mais c’est dommage que ça n’arrive pas plus tôt car sur la globalité, je me demande vraiment quel était l’objectif du réalisateur, et a fortiori l'intérêt d'un tel film, si ce n'est d'avoir une action auto-thérapeutique.

CinémAlex - Guy

Guy (vu le samedi 29 septembre 2018)

Alex Lutz est un prodige de la transformation et il le prouve une fois de plus avec le personnage de Guy Jamet qu’il incarne à merveille, aussi bien physiquement que dans l’attitude et dans la voix.

J’appréhendais un peu le film car ceux où joue Alex Lutz ne m’ont jamais complètement convaincu mais je crois que c'est parce que là où il est le meilleur, c’est quand il se travestit pour être complètement un/e autre que lui-même. J’ai vraiment eu un coup de cœur immédiat pour le film, le pari est vraiment réussi; il parvient à donner vie à un chanteur fictif, en fin de carrière, avec un tempérament bien trempé, un mélange de Claude Francois, Belmondo et Delon.

Malheureusement, mon engouement s’essouffle pendant la seconde partie du film que j’ai trouvée beaucoup plus longue et moins intéressante. Je ne regrette tout de même pas d’être allé découvrir Guy et j’ai particulièrement apprécié toutes les références, pour ne pas dire les petites piques envoyée à différentes personnalités ou concepts de notre société (Claude François, Mick Jagger... et même la Manif pour tous dont Guy ne se souvient d'ailleurs même pas de la dénomination exacte !)

CinémAlex - Thelma et Louise

Thelma et Louise (vu le jeudi 27 septembre 2018)

Dans la série j’ai (plus de) 25 ans de retard, après Le Silence des agneaux, j’ai pu combler mes lacunes sur un des road-movies les plus cultes du cinéma ! Le film a pris un petit coup de vieux sur certains aspects mais le thème de l’émancipation féminine est toujours très actuel, voire particulièrement d'actualité.

Je connaissais tout de même le dénouement du film mais j’ai pris plaisir à découvrir les mésaventures des deux acolytes car rien dans leur vie ne laissait vraiment présager la tournure qu’a pris leur virée en week-end. La métamorphose des deux amies se fait doucement mais sûrement, jusqu’au point de non retour, et elles vivent les choses à fond, c’est le moins qu’on puisse dire. Je ne pense pas que je regarderai ce film une deuxième fois mais il a sans doute dû être très inspirant pour beaucoup de personnes !

CinémAlex - La nonne

La nonne (vu le mardi 25 septembre 2018)

Dans le cadre de la franchise Conjuring, La nonne explore les origines d’un cas de possession traité par le couple Warren, à savoir la présence d’un esprit malfaisant provenant d’une église roumaine. Le film m’a plutôt laissé de marbre, l’ambiance aurait pu être bien mieux réussie et il y avait du potentiel avec un tournage en Roumanie. Il y a pas mal de scènes qui sont peu crédibles et du coup on a plus envie de rire ou de lever les yeux au ciel qu’autre chose.

Il y a quand même un petit twist à la fin qui relève un peu le tout mais ça ne pèse pas bien lourd dans la balance. Malgré tout cela, cet épisode est celui de la franchise qui rapporte le plus au box office, j’en suis très étonné et du coup cela promet potentiellement une suite qu’on n’attendait sans doute pas !

CinémAlex - Première année

Première année (vu le lundi 24 septembre 2018)

Après Hippocrate et un rôle d’interne novice,  Vincent Lacoste occupe les bancs de la fac de médecine dans l’espoir apparemment inatteignable de choisir la spécialité qu’il désire (Beaucoup de candidats et peu d’élus pour devenir médecin). Il fait la rencontre d'un autre aspirant et les deux compères étudiants font équipe pour tenter de réussir et survivre du mieux qu’ils peuvent à cette éprouvante et décisive première année d’études.

La mécanique de révision semble bien huilée mais la pression et la compétition entament la récente amitié entre les deux garçons. Vincent Lacoste semble ne jamais vieillir et pouvoir éternellement jouer des rôles de jeune vingtenaire, c’est assez incroyable et ça lui va toujours bien (je découvre en fait qu'il n'a que 25 ans, il n'est donc pas si "rajeuni" que cela dans ce film).

Je pense que Première année dépeint assez bien l’ambiance qui doit régner dans les facs de médecine, c’est parfois drôle, parfois un peu effrayant, en tout cas j’ai passé un bon moment devant le film et la fin m'a plutôt plu, allez la découvrir !

CinémAlex - Whitney

Whitney (vu le vendredi 21 septembre 2018)

6 ans après la mort (et oui !!) d’une des plus grandes chanteuses américaines, on nous offre un documentaire mélangeant images d’archives et témoignages de proches pour raconter le parcours d’une adolescente promise à un destin hors norme et malheureusement tragique.

Entourée d’une famille ayant côtoyé le milieu professionnel de la chanson, Whitney Houston baigne dans la musique et le chant dès son plus jeune âge et son talent la propulse instantanément au rang de star planétaire. Rien ne semble l’arrêter et pourtant elle rencontre des difficultés au cours de sa carrière (problèmes d’addictions et déboires sentimentaux) qui sont plus ou moins rendus publiques.

On apprend quelques révélations sans presque aucune pudeur de la part des personnes partageant leur témoignage, notamment au sujet de supposés attouchements sur la chanteuse lorsqu’elle était petite. Le film a aussi à plusieurs reprises des tendances un peu voyeuristes avec des images très peu flatteuses de la chanteuse, parfois clairement sous substance illicite avec son mari à sauter dans tous les sens et à roter sans aucune gêne, on est loin de la classe de la chanteuse à ses débuts, mais Whitney restera tout de même une légende quoiqu'il en soit...

CinémAlex - Le silence des agneaux

Le silence des agneaux (vu le jeudi 20 septembre 2018)

J’adore l’idée de certains cinémas de repasser de temps en temps des classiques, surtout quand ce sont des films que je n’ai jamais vus, et oui, je suis passé au travers du silence des agneaux !

Je dois dire que ce film a bien vieilli, même s’il a pris quelques rides, mais le rythme et le suspens de l’ensemble me semblent toujours d’actualité et je trouverais vraiment dommage qu’on en fasse un remake ou un reboot, comme c’est beaucoup la mode aujourd’hui.

Je connaissais quelques images emblématiques de cet univers qui a marqué toute une époque et j'ai été complètement emporté par l'intrigue qui monte crescendo jusqu'à la scène finale bien stressante. Je n'en ai pour autant pas fait de cauchemar (ça m'arrive très rarement suite à un visionnage) mais au-delà de quelques moments un peu gores, c'est surtout l'ambiance malsaine et pesante due à la présence de Hannibal Lecter qu'on retiendra.

Jodie Foster et Anthony Hopkins (qui n'apparaît que 25 min dans tout le film !) forment un duo parfait à l'écran et c'est presque dommage que Julianne Moore, que j'apprécie pourtant beaucoup, ait remplacé l'actrice pour la suite, ce qui me donne un peu moins envie de la voir.

CinémAlex - Photo de famille

Photo de famille (vu le mardi 18 septembre 2018)

Avec un casting au top (Bacri, Lauby, Paradis, Cottin), je n’étais pas loin du coup de cœur avec ce film que j’ai trouvé équilibré malgré le grand nombre de personnages et d’histoires respectives qui s’entremêlent. L’histoire est somme toute assez basique (comment s’occuper de la grand-mère suite au décès du grand-père ?) mais la composition de la famille (des parents divorcés et trois enfants bien différents) pimente le tout juste comme il faut. 

J’ai apprécié à peu prêt à part égale chacun des protagonistes, leur personnalité respective collant bien à l’acteur qui l’incarnait. Seul petit carton jaune (je suis quand même gentil, je ne vais pas jusqu'au carton rouge !) pour Pierre Deladonchamps, dans le rôle du petit frère, que j’ai trouvé en dessous de ses co-stars, même si j’ai fini par m’habituer à son jeu d’acteur. Cela n’a au final pas entaché le film que je vous recommande chaudement, on rigole et on est ému, tout y est !

CinémAlex - Peppermint

Peppermint (vu le samedi 16 septembre 2018)

Décimée par un gang de malfrats, la famille de Jennifer Garner est détruite à jamais, elle perd sous ses yeux son mari et sa fille. N’obtenant pas gain de cause de la part de la justice, elle disparaît des radars et refait surface pour se faire justice elle-même. Les méchants n’ont qu’à bien se tenir, la veuve est devenue une vraie machine de guerre qui est bien prête à tout pour venger sa famille.

Ici, nulle place pour la morale qui voudrait que l’héroïne ait des remords ou un cas de conscience par rapport à ses agissements extrêmes, car elle est bien décidée à aller jusqu’au bout. Pendant le film j’étais un peu perplexe et par moment complètement détaché du personnage, je trouvais que c’était un peu trop exagéré (je trouve qu'elle s'en sort toujours trop bien) et bien en dessous d’un Atomic Blonde mais j’ai fini par prendre goût à cette croisade sans concession.

CinémAlex - BlacKkKlansman

BlacKkKlansman (vu le mardi 11 septembre 2018)

Difficile de ne pas se sentir mal à l’aise devant les attitudes irrespectueuses des propres collègues policiers du personnage principal, qui ne se laisse malgré tout pas faire, et encore plus devant les propos des membres du Ku Klux Klan, alias l’organisation, à l'égard de la population noire américaine. D’autant plus difficile que l’actualité en 2018 y fait encore malheureusement écho, c'est triste et même choquant.

Le film n’y va pas avec le dos de la cuillère et je me mets à la place des acteurs, car même si c’est leur métier, ça devait parfois être gênant de tenir de tels propos, mais pour ce genre de film il ne faut pas faire les choses à moitié. Je ne suis pas sûr que ce film permette aux plus obtus d’esprit de s’ouvrir car ils n’iront sans doute pas le voir, et quand bien même, mais il a le mérite de rappeler un des pans douloureux de l’histoire américaine.

 

 

Malgré le thème un peu dramatique du film, le personnage principal fait preuve de pas mal d'impertinence dans sa quête de décrédibilisation du Ku Klux Klan, et c'est assez savoureux à de nombreuses reprises.

CinémAlex - Détective Dee : la légende des rois célestes

Détective Dee : la légende des rois célestes (vu le mardi 04 septembre 2018)

Inspecteur Gadget au temps des empereurs chinois, cela aurait pu être une bonne idée...

J’avais gardé un bon souvenir d’un des précédents épisodes de la saga qui maniait subtilement, d’après mes souvenirs, une enquête à rebondissements et la magie qui n’en était pas vraiment (il existe toujours une explication rationnelle derrière des faits hors du commun). Cette fois-ci, on assiste plutôt à du grand n’importe quoi à ce niveau là, avec une utilisation à gogo d’effets spéciaux douteux dans certaines scènes. 

Le scénario me semblait plutôt bien tenir la route, sans non plus casser trois pattes à un canard, mais cette surenchère a un peu tout gâché à mon sens. Le cinéma chinois est aussi un genre un peu particulier que je ne connais pas trop ou auquel je ne suis pas habitué, et malgré un film accessible pour un public occidental, je ne suis sans doute pas à même de l'apprécier à sa juste valeur.

CinémAlex - Bonhomme

Bonhomme (vu le dimanche 02 septembre 2018)

Comédie dramatique française de la rentrée, Bonhomme aborde un sujet assez original et peu vu sur le grand écran : celui des bouleversements qu’engendre le handicap soudain d’un des membres d’un couple. Tous deux dans la fleur de l’âge, un accident de voiture entraîne un état d'amnésie partielle et quelque peu végétatif du garçon et le désarroi de la fille face à ce changement profond de sa relation à l’être aimé.

Le film ne verse pas dans le pathos, même s’il y a parfois un côté dramatique et l’histoire donne lieu à des situations cocasses. Cette histoire d’amour est le contre-exemple de ce qui peut souvent arriver aujourd’hui dans les relations amoureuses : à la moindre difficulté ou contrariété, on a tendance à baisser les bras, fuir ou vouloir passer à autre chose. C’est donc un message plein d’optimisme que nous véhicule le réalisateur, sans trop en rajouter non plus, avec un Nicolas Duvauchelle au top dans sa performance.

CinémAlex - Kin

Kin (vu le vendredi 31 août 2018)

Les débuts de saga ont le vent en poupe cet été, car après The Darkest Minds, voici Kin, sur fond de road movie entre deux frères dont le plus jeune découvre par hasard une arme semblant venir du futur ou d’un autre monde...

Malgré de bons ingrédients, les longueurs auront sûrement raison du succès du film, seuls les derniers instants du film valent le détour lorsqu’on comprend un peu plus de quoi retourne l’histoire. Mais du coup on a un goût de trop peu et les éléments « hors du commun » du film semblent presque ridicules, dilués dans ce film à l’ambiance réaliste.

L’engouement du public semble à priori très limité, je crains à nouveau pour le bon déroulement d'une suite à l’instar de The Darkest Minds et ça serait très frustrant qu’elle n’ait pas lieu car la fin du film est prometteuse et pleine de mystères. Ce film fait peut-être partie des œuvres à regarder plusieurs fois pour les apprécier véritablement mais à notre époque où tout va vite, surtout le succès, le réalisateur aurait sans doute dû revoir sa copie...

CinémAlex - My Lady

My Lady (vu le mardi 28 août 2018)

Emma Thompson se retrouve dans la peau d’une avocate de haute volée, devant trancher des affaires très souvent délicates, impliquant essentiellement des mineurs. La bande-annonce laissait présager un focus sur un cas concernant le refus de parents témoins de Jéhovah de transfuser du sang à leur fils pour le sauver, car cela est contraire à leurs croyances.

Je m’attendais donc à un combat sans relâche entre les deux parties, promettant des moments d'émotion intenses comme il peut y en avoir dans ce genre de film. Mais celui-ci prend une tournure inattendue car l’affaire est vite classée et l’histoire balance entre la relation de couple compliquée de l’avocate et l’obsession du jeune témoin de Jéhovah pour sa « sauveuse ». Ceci dit, côté émotions, on est tout de même servi avec une fin assez larmoyante et le bon jeu d'actrice d'Emma Thompson (même si elle m'agace un peu avec sa manière de s'exprimer dans ce film, comme si elle avait un tic).

CinémAlex - En eaux troubles

En eaux troubles (vu le mercredi 22 août 2018)

Jason Statham ne fait jamais vraiment dans la dentelle et il ne fait pas exception dans ce film aux requins boostés aux hormones ou presque, puisqu’il s’agit d’un Megalodon (The Meg, qui est le titre original du film), une espèce de requin géant encore inexplorée jusqu’à présent. Je n’ai pas été impressionné par les 3/4 du film, assez creux, avec une sensation de déjà-vu, voire de mauvais jeux d’acteur. Heureusement, le film est pour moi sauvé par la 2e partie où les choses sérieuses commencent...

Alors évidemment, ceci ne permet pas pour moi au film d’éviter le naufrage mais il a l’air de rencontrer son public, notamment aux Etats-Unis. Dans tous les cas, ce film ne me dissuade en aucun cas d’aller traîner en eaux troubles, j’ai davantage peur des algues qu’on touche par inadvertance quand on se baigne...

CinémAlex - Papillon

Papillon (vu le mardi 21 août 2018)

Tiré d’une histoire incroyable mais vraie, nous assistons aux tentatives d’évasion d’un homme emprisonné malgré son innocence dans la prison réputée inviolable de la Guyane Française. Le film est très réussi et ne souffre pas de longueurs, ça aurait pu être le cas vu le thème abordé et le fait que Henri Carrière, surnommé Papillon, a passé pas mal de temps en isolement.

Le visuel du film offre également un beau résultat final, avec de belles couleurs et de beaux points de vue de la région guyanaise. La seule chose qui m’a peut-être un peu choqué c’est le peu de transformation physique qu’a subi l’acteur principal quand on voit les autres pourrir des dents : je veux bien que le mec soit costaud mais tu ne gardes pas tes dents blanches à ce point là dans un contexte pareil ni ta masse musculaire en étant malnutri. A part cela, le casting est vraiment très bien choisi et on se demande vraiment comment le prisonnier va s’en sortir dans un milieu si hostile, en terme de localisation géographie et de population carcérale, suspens !

CinémAlex - Paranoïa

Paranoïa (vu le lundi 13 août 2018)

Angoissant et perturbant, voici deux mots qui résumeraient à merveille ce thriller psychologique de Steven Soderbergh. En proie à des crises de paranoïa, Sawyer Valentini se retrouve internée malgré elle dans une cellule psychiatrique qui ne semble pas des plus attentionnées pour rétablir sa santé mentale.

Le film m’a laissé un sentiment mitigé mais en y repensant, je trouve que le réalisateur a très bien su semer le doute quant à la situation réellement vécue par le personnage principal. Il est difficile de dire quelle est la part de vérité et de responsabilité de l’établissement car on ne sait jamais vraiment si on voit l'histoire du point de vue de l'internée ou d'un point de vue extérieur. Jusqu’à la toute fin, on ne peut s’empêcher de ressentir un malaise par rapport à l’héroïne qu’on a pourtant régulièrement envie d’aider au cours de l’histoire mais son apparente instabilité nous fait inéluctablement nous poser des questions.

CinémAlex - The Darkest Minds

The Darkest Minds (vu le samedi 11 août 2018)

Annoncé comme un film pour ados et pas mal descendu par la critique, j’ai pourtant bien accroché à ce film, effectivement bien orienté ados mais pas si raté que ça... Je suis toujours fasciné par ces histoires de personnages dotés de pouvoirs surnaturels dans une société qui tient absolument à cataloguer, catégoriser voire rejeter ces êtres hors du commun. Le personnage principal fait partie d’une des deux catégories les plus dangereuses et elle parvient grâce à son pouvoir à cacher son véritable statut et à prendre la fuite pour échapper aux camps réservés à ses semblables. 

 

Les adaptations de livres au cinéma sont toujours un peu périlleuses et le thème n’est pas forcément très original mais j’ai quand même bien apprécié le tout et le film offre son lot de rebondissements et de surprises ainsi qu'une scène d’émotions particulièrement touchante, vers la fin, quand l’héroïne décide d’assumer ses responsabilités de leadeuse. Avec des recettes plus que décevantes aux box office, espérons tout de même que la saga ne subisse pas le même sort que Divergente qui ne verra sans doute jamais de dénouement au cinéma ou même à la télévision, mais je ne suis pas très optimiste à ce sujet...

CinémAlex - L'espion qui m'a larguée

L’espion qui m’a larguée (vu le jeudi 09 août 2018)
 

Malgré une affiche peu vendeuse et un casting à moitié inconnu (Kate McKinnon ?), la bande-annonce a été suffisamment convaincante pour que je me surprenne à aller découvrir les mésaventures de deux meilleures amies mêlées malgré elles à des affaires d’espionnage.

Le duo fonctionne très bien, avec la brune pragmatique et la blonde complètement délurée qui se retrouvent dans des situations invraisemblables mais toujours efficaces. Le scénario repose donc sur la naïveté des deux acolytes mais surtout sur leur complicité qui leur permet de se sortir de situations parfois plus que périlleuses.
 

Le film offre de beaux gags qui s’enchaînent et se mêlent à un pseudo suspens sur l’issue de l’intrigue impliquant des malfaiteurs. L’objectif du film me semble atteint, même si cette comédie ne restera sûrement pas dans les annales du genre, avec quand même une mention spéciale pour Kate McKinnon, dans le rôle de la blonde, qui s’avère être une des 4 actrices ayant participé au reboot féminin de Ghostbusters l’année dernière !

CinémAlex - Roulez jeunesse

Roulez jeunesse (vu le mardi 07 août 2018)

Deux séances à la suite pour contrer la chaleur écrasante à l‘extérieur, était-ce une si bonne idée que cela ?

Sur fond de reprise du business familial, le protagoniste principal se retrouve à s’occuper d’une fratrie de 3 enfants suite à une rencontre dans le cadre de son travail. Il doit alors mener de front son activité de dépanneur en prouvant à sa mère qu’il est assez mature pour assurer la relève et gérer la disparition de la mère des 3 enfants. J’apprécie carrément Eric Judor, aussi bien pour ses rôles que ses pubs pour EDF, et la bande-annonce promettait un ton décalé pour les péripéties du personnage principal. Et justement, j’ai eu une déception par rapport au ton du film qui tourne pas mal au drame, c’était assez inattendu pour un film présenté comme une pure comédie dans la bande-annonce, même si Eric fait bien passer la pillule.

CinémAlex - Mission Impossible : Fallout

Mission Impossible : Fallout (vu le mardi 07 août 2018)

Tom Cruise, l’indétrônable, nous revient avec un nouveau tour de force, Mission impossible oblige, et c’est plutôt une réussite malgré quelques petites choses à redire.

Le film m’a tout d’abord semblé assez long (presque 2h30) malgré un bon rythme tout au long de l’intrigue. Un gros défaut aussi, avec le laps de temps important qui s’écoule entre deux films, c’est que j’ai tendance à oublier certains personnages plus ou moins secondaires des précédents volets (en particulier deux personnages féminins joués par Rebecca Ferguson et Michelle Monaghan), un ou deux flashbacks ne feraient pas de mal, à défaut d’un résumé comme pour les séries.

Au-delà de ça, je ne peux pas reprocher grand chose au scénario : on se laisse facilement porter par l'intrigue et le tout garde une certaine sobriété et une certaine crédibilité, je n'ai pas ressenti l'envie de produire un film à tous prix spectaculaire qui aurait sombré dans l'exagération, ce qui arrive assez souvent avec les blockbusters. Je vous rassure, on reste tout de même impressionné par les cascades et les prises de vue (Paris, l'Inde) que nous offre le film et on est aussi toujours servi côté retournements de situation.

CinémAlex - Come as you are

Come as you are (vu le lundi 29 juillet 2018)

Le film porte sur l’émancipation d’une adolescente/jeune adulte envoyée par sa famille dans un centre censé remettre les participants sur le droit chemin, en les « soignant » de leur homosexualité.  L’histoire tourne (évidemment) beaucoup autour de la religion et du repentir, avec des adolescents pas aussi paumés que la direction du centre veut leur laisser croire. 

Grâce à quelques personnages hauts en couleurs, l'intérêt pour l'histoire est maintenu, et le climat du centre, malgré ses apparences de camp de vacances, est suffisamment anxiogène pour avoir envie de connaître la suite. Mais au final, les personnages manquaient un peu de profondeur, notamment la directrice du centre que je trouve trop effacée, ou même les autres compagnons de galère du personnage principal. 

Je reste donc sur ma faim car ce film aurait pu être beaucoup plus poignant et engagé sur un thème de ce genre là.

CinémAlex - Mamma Mia ! Here we go again

Mamma Mia ! Here we go again (vu le samedi 28 juillet 2018)

Pour fêter les 10 ans de l’adaptation cinématographique de la comédie musicale Mamma Mia !, quoi de mieux qu’une suite avec toujours plus de chansons d’ABBA ? J’évite le terme « tubes » car le répertoire d’ABBA à ce niveau là a été pas mal épuisé lors du premier film, on retrouve du coup quelques chansons du premier volet qui se mélangent aux nouvelles plus ou moins connues mais le principal c’est de retrouver l’ambiance ensoleillée et bon enfant du premier film.

Mamma Mia ! n’échappe pas au syndrome du prequel et on découvre ainsi la vie de la jeune Donna (jouée par Meryl Streep à l’âge adulte) mais il subsiste toujours un doute quant au père biologique de Sophie. 

Cette petite frustration est vite oubliée avec l’arrivée (tardive) de Cher, qui fait une entrée assez fracassante et ce moment est peut-être le gros high-light du film. Pour passer un moment léger, ce film est donc idéal, tout comme le premier, alors rendez-vous dans 10 ans avec une apparition d’ABBA en déambulateur dans un troisième volet ?

CinémAlex - Ant-man et la guêpe

Ant-man et la guêpe (vu le vendredi 27 juillet 2018)

Malgré des critiques peu élogieuses, j’ai apprécié cette suite de Ant-man, avec toujours beaucoup d’humour et avec l’acteur principal cela passe bien, contrairement à d'autres personnages comme Iron Man qui manque évidemment beaucoup d'humilité.

Le film est à fond orienté sur la science quantique donc on part un peu loin dans les délires mais ça permet du coup des choses impossibles, pratique ! D’autant plus pratique que la fin du film (la scène bonus du générique) fait le lien avec Avengers : Infinity War et ça a eu tendance à me filer quelques frissons. Comme si le dernier Avengers n’avait pas été assez traumatisant, ils en rajoutent une couche ici mais j’adore ce genre de "multiverse" dont les différents pans finissent par se rejoindre.

Ne loupez pas ce film si vous êtes fan de super-héros, il y a toujours de bonnes trouvailles scénaristiques et au niveau des effets spéciaux également.

CinémAlex - American nightmare 4

American nightmare 4 (vu le mardi 17 juillet 2018)

Déjà le 4ème film pour cette franchise dénonçant la violence de la société et ses dérives potentielles mais cette fois-ci on en revient aux origines de la fameuse Purge... On assiste en effet au tout premier essai, limité à un quartier, du concept de purge par les habitants eux-mêmes, en les autorisant à se tuer par le moyen qu’ils désirent, sans être punis par la loi, et ceci pendant 12h non-stop.

Le film prend le parti de se focaliser sur un quartier défavorisé, très majoritairement afro-américain, ce qui m’a dans un premier temps un peu dérangé pour le côté cliché. Quand on y réfléchit, on se dit que ça n’est pas si étonnant avec ce qui peut se passer aux Etats-Unis entre les forces de l’ordre et la communauté Black, et toutes ces bavures dont on entend parler (et toutes celles dont nous n’avons sans doute pas connaissance depuis l'Europe).

D’une manière générale, j’ai trouvé le film plutôt ultra violent, voire plus que ces prédécesseurs, mais je ne sais pas si c’est juste une impression, j'ai en tout cas apprécié les efforts visuels et l'incorporation de technologies actuelles (les drones et surtout les lentilles ultra-sophistiques fluorescentes), cela rajoutait de petits plus.

CinémAlex - Les indestructibles 2

Les indestructibles 2 (vu le vendredi 13 juillet 2018)

Je n’ai jamais été un gros fan de la famille de super-héros en combinaison moulante rouge mais elle rencontre apparemment son public et je me demande même pourquoi la suite a mis autant de temps à voir le jour (pas loin de 15 ans) ! Pour un dessin-animé, je l’ai trouvé trop long (quasiment 2h) mais à part cela, il était plutôt agréable à regarder. On surfe sur le thème un peu déjà vu de la régulation voire de l’interdiction des super pouvoirs dans la société mais le scénario tient la route et ne manque pas de rebondissements et de surprises. Les animations sont bien entendus très bien faites, il n’y a rien à redire de ce côté là. Si vous avez besoin d'un bon divertissement qui parlera aussi bien aux enfants qu'aux adultes, n'hésitez pas face au choix qui s'offre en termes de dessins-animés en ce moment.

CinémAlex - Tully

Tully (vu le vendredi 13 juillet 2018)

Charlize Theron fait honneur à ses talents d'actrice caméléon pour endosser le rôle d’une mère enceinte quelque peu débordée par sa vie. Entre un aîné un peu turbulent et l’arrivée imminente d’un troisième enfant, la maman se résout à faire appel à une nounou de nuit une fois le bébé arrivé, pour gérer ses « repas » nocturnes et remettre en ordre la maison.
 

La nounou apprivoise la maman au fur et à mesure, jusqu’à devenir indispensable mais cela peut-il vraiment durer ? Le film réserve une surprise de taille que je ne dévoilerai pas car il n’aurait alors plus beaucoup d’intérêt mais rien ne transparaissait dans la bande-annonce et c'est tant mieux.

L’actrice principale assure à 100% mais je suis resté un peu sur ma faim par rapport au ton impertinent du film qu’annonçait la bande-annonce, ces moments politiquement incorrects sont finalement assez dilués et sont du coup un peu moins marquants.

CinémAlex - Sans un bruit

Sans un bruit (vu le lundi 25 juin 2018)

Je le dirai sans hésitation, c’est pour moi LE film du moment à voir, cela fait en effet un petit moment que je n’avais pas eu un tel coup de cœur. Le début peut sembler un peu déroutant car assez lent et très calme mais c’est un passage nécessaire pour bien planter le décor et le contexte de la vie de la famille que nous suivons en tant que spectateur. 

L’idée de départ (Ne pas faire de bruit, sinon de grosses bestioles venues d'ailleurs s’occupent de vous) est bien exploitée et il n’y a pas d’exagération au niveau des situations dans lesquelles se retrouvent les personnages ni dans les effets spéciaux qui sont assez limités mais qui montent crescendo au fur et à mesure que l'histoire progresse.
 

De A à Z, le film est pour moi une réussite, car la fin est parfaite et ça n’est pas une mince affaire pour les films de ce genre. La seule potentielle déception que je pourrais avoir, mais ça n’est pas vraiment lié au film en lui-même, c’est qu’il est prévu une suite et je ne pense pas du tout que cela soit nécessaire mais j’attends de voir...

CinémAlex - Ocean's Eight

Ocean’s Eight (vu le vendredi 22 juin 2018)

Casting haut de gamme pour le reboot 100% féminin de Ocean’s Eleven qui s’inscrit en fait dans la lignée de ses prédécesseurs. Je n’ai jamais été un grand fan de la trilogie Ocean’s mais ce nouveau film m’a donné envie de m’attarder sur les premiers (Je ne sais même plus si j'ai vu toute la trilogie mais ça m'étonnerait bien).

Je trouve qu’en général les films du genre manquent d’originalité car toutes les idées semblent avoir déjà été exploitées et Ocean’s Eight ne déroge pas trop à la règle mais je me suis tout de même laissé porter par les tribulations du gang girl power. Je crois aussi que ça n'est pas trop mon type de film préféré mais pour le coup il m'a semblé faire le job malgré l'a priori que je pouvais avoir. Le reproche que je pourrais peut-être faire ce sont certains personnages secondaires qui ne sont pas assez exploités au cours de l'histoire, le casting est plus limité que dans le reste de la franchise, cela aurait mérité un peu plus d'approfondissement...

CinémAlex - Jurassic World : Fallen Kingdom

Jurassic World : Fallen Kingdom (vu le dimanche 17 juin 2018)

La suite du reboot de Jurassic Park débarque à point nommé pour la saison des blockbusters 2018 et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce nouveau volet n'y va pas avec le dos de la cuillère puisqu'on quitte l'île du fameux parc pour développer une histoire parmi la civilisation humain (ou tout du moins au sein d'un manoir, pour le moment...).

J’ai pu noter quelques incohérences et aberrations scénaristiques (que j’ai oubliées depuis le moment où j’ai vu le film) mais c’est en général le genre de choses que je ne remarque pas trop donc je tenais tout de même à le préciser. Je me souviens davantage des quelques petits soucis de prises de vue, notamment sur l’île au début du film, le montage y est sans doute pour quelque chose, mais je me disais "Comment il arrivent à voir ça alors qu'il sont censés être là?", c'est un peu dérangeant du coup. 

Et toujours pour critiquer le film, je trouve que "l'innovation" dans cet épisode manque totalement d'originalité : le premier film mettait en avant la création d'une nouvelle race de dinosaure et là on est reparti pour un tour avec la création de l'Indoraptor, les scénaristes auraient peut-être pu trouver une autre idée plus imaginative, espérons que ce soit le cas pour le prochain film attendu pour 2021... Je ne sais pas trop ce que cela laisse présager pour la suite et j'ai un peu peur d'un sacré n'importe quoi, même si je serai à coup sûr au rendez-vous lors de sa sortie car la saga reste un bon divertissement (et le dinosaure est un bon filon) !

CinémAlex - La fête des mères

La fête des mères (vu le dimanche 03 juin 2018)

Ce film choral nous propose d’être témoin de différentes tranches de vie de plusieurs mères, en s’étendant plus ou moins sur leur histoire respective (de quelques minutes jusqu’à être l’histoire centrale du film).
 

Le casting multiple permet de présenter des relations mère-enfant(s) très variées : de l’amour fusionnel à l’amour vache, en passant par l’amour à distance et d'autres encore... Le ton du film est en général plutôt dramatique mais il est également parfois comique, cela permet de varier les plaisirs et de ne pas trop plomber l’ambiance.

A cela s’ajoute un côté assez « réaliste » dans la réalisation, j’ai parfois eu l’impression de regarder une sorte de documentaire, c’était un peu gênant au début puis j’ai fini par m’y habituer. Pour résumer, ce film peut parler à presque tout le monde, chacun pourra s’identifier à au moins une des situations abordées.

CinémAlex - Plaire, aimer et courir vite

Plaire, aimer et courir vite (vu le mercredi 30 mai 2018)

Ce film nous présente les tribulations de plusieurs personnages gays à des moments charnières de leur vie, avec principalement le coming-out d’un jeune homme qui s’éprend d’un homme plus âgé, père d’un enfant et séropositif.

Beaucoup de thèmes abordés dans ce film donc, et la durée de ce dernier aurait pu laisser présager une sieste mais il n’en fut rien du tout, j’ai été assez captivé par ces histoires malgré un rythme assez lent. Dans l’idée, ce film a un goût de 120 battements par minute mais avec un côté beaucoup moins revendicatif et peut-être un peu moins poignant ou percutant mais tout aussi émouvant.

Je n’ai pas trouvé les critiques décriant la qualité du jeu des acteurs masculins très justifiées, leur personnage respectif était plutôt crédible et efficace, chacun à sa manière. La plus grosse critique que je pourrais faire au film, c'est son titre que je n'arrive toujours pas à retenir, je me trompe toujours d'ordre dans les verbes, ou j'oublie des mots car il est aussi trop long !

CinémAlex - Solo : A Star Wars Story

Solo : A Star Wars Story (vu le samedi 26 mai 2018)

Cela faisait longtemps qu’un prequel sur les origines de Han Solo était attendu et le film ne semble pas à la hauteur des attentes de beaucoup de monde (en témoignent les chiffres au box office) ou alors peut-être est-il sorti trop peu de temps après le dernier épisode de la saga Star Wars. Pour ma part, j’ai plutôt bien apprécié ce nouveau spin-off, avec une ambiance fidèle à l’univers de la guerre des étoiles.

J’ai notamment aimé découvrir la rencontre de Han avec son acolyte de toujours, Chewbacca, et l’origine de son nom, mais ce sont de petits détails et le scénario n’offre pas de grandes surprises. J’ai par ailleurs été un peu frustré par l’aperçu du personnage féminin incarné par Emilia Clarke (Mother of dragons dans Game of Thrones) qui appelle évidemment à une suite et qui, je n’en doute pas, verra le jour malgré les critiques et les recettes au box-office mitigées. En tout cas, si vous êtes friand de l’univers Star wars, vous ne devriez pas vous priver, le film fait bien son job.

CinémAlex - Place publique

Place publique (vu le samedi 19 mai 2018)

Après Le sens de la fête, Jean-Pierre Bacri revient dans un rôle qui lui va toujours comme un gant, celui du mec aigri qui n’a pas la langue dans sa poche. On pourrait s’en lasser mais ça lui va tellement bien et le casting assez fourni qui gravite autour de lui permet de varier les plaisirs.

Comme dans Le sens de la fête, on assiste à un rassemblement familial sauf que cette fois-ci, ça n’est pas pour un mariage, mais pour fêter la fin de la saison télévisuelle du personnage de Bacri, un peu en mal d'audimat. La configuration du regroupement est un peu spéciale, entre divorcés, nouveaux compagnons, enfants, ex belle-sœur collègue et cela donne évidemment lieu à quelques frictions en mélangeant tout ça et des personnalités bien trempées ! Je me suis bien laissé intégrer à ce microcosme auquel je n’avais pas forcément l’impression de m’identifier mais on se laisse facilement prendre au jeu.

CinémAlex - Deadpool 2

Deadpool 2 (vu le vendredi 18 mai 2018)

Et un Marvel de plus, un, on ne sait plus d’où donner de la tête ! Le personnage sans doute le plus cynique et politiquement incorrect de l’univers Marvel fait un retour fracassant avec une équipe de bras cassés. 

Contrairement à Iron man et son côté peu humble (c’est le moins qu’on puisse dire), Deadpool ne me fait pas grincer des dents de part son attitude pourtant bien appuyée, sans doute parce que c'est justement complétement assumé.

J’avais plutôt bien apprécié le premier film, la suite a peut-être trop un goût de déjà vu avec l’effet de la découverte qui n’est plus présent mais il reste tout de même un bon divertissement. L’auto-dérision est en tout cas toujours de mise, comme dans le précédent volet, surtout pendant le générique de fin à ne pas louper !