CinémAlex - Chamboultout

Chamboultout (vu le dimanche 07 avril 2019)

Un film avec José Garcia et Alexandra Lamy, ça ne fait pas forcément trop rêver, en tout cas j’ai plutôt un gros a priori sur le résultat final mais comme je suis bon public et que le film ne semble pas être une grosse comédie potache à la française, je me laisse tenter. Et je n’ai pas regretté d’avoir partagé un bout de la vie du couple que forment les deux acteurs à l’écran, il y a de quoi rire et de quoi être ému, c’est un bon mélange bien équilibré.

Autour de ces deux personnages gravitent plusieurs personnages, famille et amis proches, qui vivent le chamboulement de la vie du couple suite à l’accident rendant aveugle le mari. Mais le scénario en rajoute une couche, car en plus de perdre la vue, le mari perd aussi tout filtre lorsqu’il s’exprime, donnant lieu à quelques moments cocasses et servant ainsi le côté comique de cette comédie dramatique. Le jeu des acteurs m’a semblé crédible et c'est très amusant de voir les réactions contrastées des personnages secondaires face au livre autobiographique que le personnage d'Alexandra Lamy a écrit, comme un exutoire aux moments difficiles qu'elle a pu traverser : étincelles garanties mais aussi de l'émotion !

CinémAlex - Shazam !

Shazam ! (vu le vendredi 05 avril 2019)

Inconnu au bataillon, mais étant féru de super héros, je décide d’aller découvrir cet intrigant personnage de DC comics. Passé le côté parfois carton-pâte de certains décors, le personnage a son charme, avec un univers pour le moins empreint d’humour.

Le personnage principal, qui est un adolescent qui se transforme en adulte doté de pouvoirs surnaturels suite à la seule prononciation du mot Shazam (il faut voir le film pour mieux comprendre...), apprend à apprivoiser ses nouvelles capacités, telle une métaphore du passage de l’enfance à l’âge adulte en mode sans transition.

Évidemment, dans tout bon film de super héros qui se respecte, il faut un méchant qui s’avérera en l’occurrence jaloux des pouvoirs de Shazam, pouvoirs qui lui ont été refusés des années auparavant. Shazam devra donc tout faire pour préserver sa famille d’accueil menacée et ne pas laisser tomber ses pouvoirs entre de mauvaises mains, tout en apprenant à rapidement maîtriser son nouveau corps, ça fait plutôt un bon film pour ado mais on a quand même envie de connaître la suite...

CinémAlex - Dumbo

Dumbo (vu le mercredi 27 mars 2019)

Un nouveau film de Tim Burton, c’est toujours un événement très attendu car il propose un univers bien à lui, reconnaissable à coup sûr, tellement il est caractéristique. Le bémol, c’est quand le réalisateur s’attaque à du Disney car cela a tendance à aseptiser le résultat final, le rendant plus lisse et moins sombre, j’en veux pour preuve Alice aux pays des merveilles qui est une adaptation qui m'a plutôt laissé sur ma faim.

Avec le bébé éléphant de Disney, Tim Burton marque des points en ré-actualisant le dessin-animé à sa sauce, avec un casting qui fonctionne également bien (Eva Green, Collin Farrell et Dany DeVito).

Le défi du film était aussi de créer un personnage de Dumbo réaliste puisqu’il s’agit d’un film en live-action et ce défi m’a semblé bien relevé, l’éléphanteau étant très touchant. 

L’ambiance du parc où se déroule l’histoire  est également réussie d’un point de vue esthétique et on n’y reconnaît bien là la touche du maître Burton !

CinémAlex - Us

Us (vu le dimanche 24 mars 2019)

Une famille partie en vacances se retrouve séquestrée et harcelée par des répliques de chacun de ses membres, physiquement seulement car chaque « copie » est une version « dégénérée » de l’original. Us est donc un film jouant sur une angoisse particulière : celle de se voir voler son identité et remplacer par un double maléfique. Des confrontations entre les personnages et leur double respectif ont évidemment lieu, mettant les premiers face à leur plus grande peur. 

Le concept du film est très vendeur et plutôt bien ficelé, même s’il y a parfois des longueurs. Certaines scènes sont assez anxiogènes, d’autres ont une pointe d’humour pas désagréable et j’ai particulièrement apprécié le petit twist de la fin, mais chuuuuut !

CinémAlex - Rebelles

Rebelles (vu le mercredi 20 mars 2019)

Trio de choc avec trois actrices pour le moins éclectiques dans leur style respectif : Cécile de France, la française bankable, Yolande Moreau, la Deschiens de service et Audrey Lamy, la comique du moment. Forcément, les trois personnages qu’elles incarnent sont haut en couleurs et elles passent crème dans le grand n’importe quoi que devient ce film.

Le postulat de départ du film est l'homicide (presque) involontaire d'un collègue, un brin irrespectueux, par un des trois personnages, embarquant les deux autres dans sa galère pour gérer la suite. 

Cette comédie à l’humour noir bien marqué est aussi emprunte d'un féminisme jusqu'au-boutiste car même face à une impasse, les trois protagonistes ne se laissent pas démonter et sont prêtes à aller jusqu'au bout de leur démarche. Elles se retrouvent dans des situations bien délicates, face à des personnages dangereux, ce qui donne lieu à des scènes bien cocasses pour de simples ouvrières d'une conserverie

CinémAlex - Captain Marvel

Captain Marvel (vu le dimanche 17 mars 2019)

Avec une bande-annonce qui aurait pu être plus vendeuse, à mon sens, et ma crainte de voir Brie Larson (Oscar de la meilleure actrice en 2015 pour Room) mettre un pied dans les blockbusters, je ne me suis pas précipité en salle mais la surprise n’en fut que plus bonne et grande.

J’ai vraiment adhéré à toute l’histoire de la nouvelle recrue des Avengers, qui se faisait cependant discrète, car toujours en mission à droite et à gauche dans l’univers.  L’ambiance du film qui lui est consacré est aussi bien réussie, tant au niveau du ton, de l’identité visuelle, que de la musique, c'est donc un carton plein pour moi. Et c’est donc officiel, les années 90 sont les nouvelles année 80, avec une mise à l’honneur des références musicales de l’époque dans ce nouvel opus des studios Marvel : Des’ree, TLC, Nirvana, No Doubt, Hole, que du bon !

Les pièces du puzzle se sont bien mises en place depuis Avengers : Infinity War, vivement le mois d’avril et la sortie d’Endgame pour voir comment tout cela va se finaliser, la suite au prochain épisode !

CinémAlex - Black snake

Black snake (vu le vendredi 15 mars 2019)

Thomas Ngijol est un sacré pitre et il nous le prouve une nouvelle fois avec une comédie délirante souvent politiquement incorrecte. Le côté absurde du film (le personnage principal possède des super-pouvoirs qu’ils ne maîtrisent pas et qu’ils utilisent n’importe comment) permet de faire passer des blagues parfois douteuses.

Mais pour le coup, j’ai envie de dire que Black snake change des sempiternelles comédies à la française, trop nombreuses sur les écrans et trop similaires entre elles, celle-ci aura donc au moins le mérite de sortir du lot. Le film a un autre avantage, c’est qu’il est assez court donc si vous vous laissez tenter et que vous n’aimez pas, vous n’aurez pas le sentiment d’avoir perdu trop de temps. J’ai été voir ce film un peu à l’improviste et je n’ai pas regretté, il y a quand même des scènes et des personnages qui valent le coup, campés par des acteurs assez inattendus (Edouard Baer, Bernard Menez (!)...).

CinémAlex - Ma vie avec John F Donovan

Ma vie avec John F Donovan (vu le mercredi 13 et le dimanche 24 mars 2019)

Descendu par la critique, le nouveau film de Xavier Dolan semble pourtant avoir bien rencontré son public en France, et j’en fais doublement partie !

 

Le réalisateur met toujours à l’honneur les mêmes thèmes de prédilection qui lui tiennent à coeur : les relations mère/fils, l’homosexualité, les troubles psychologiques... et il le fait toujours aussi bien.
J’ai vraiment adoré l’ambiance du film de bout en bout, du casting à l’histoire, en passant par la bande originale (et cette magnifique reprise de "Stand by me" par Florence + The Machine, pour accompagner un moment clé du film), je n’avais qu’une seule envie, c’était d’aller le voir une seconde fois.

Je donnerai une mention spéciale au jeu d’acteur du personnage principal jeune, il était vraiment bluffant, notamment lors de sa petite tirade face à sa maman. Je ne comprends donc vraiment pas comment ce film a pu être à ce point incendié et même boycotté à l’étranger, peut-être le petit prodige du cinéma crée-t-il trop d'attentes et place la barre trop haut... 

CinémAlex - Le mystère Henri Pick

Le mystère Henri Pick (vu le vendredi 08 mars 2019)

Après les avoir aperçus dans un épisode de Dix pour cent, c’est un plaisir de retrouver sur le grand écran le duo Camille Cotin et Fabrice Luchini, car il fonctionne vraiment bien.

On change ceci dit de ton avec une quête de vérité qui tourne en enquête pour découvrir qui a écrit ce nouveau chef d’œuvre littéraire que tout le monde s’arrache.

Les deux personnages principaux n’en restent pas moins des rôles de composition qui vont comme un gant aux deux acteurs. Le film est par ailleurs emprunt d’humour, de suspens et de rebondissements, c’est un beau mélange très plaisant à regarder et je me suis bien laissé porter.

Il ne me reste plus qu’à découvrir le livre duquel est adapté le film, comme cela m’arrive souvent après coup, car je lis en effet rarement un livre avant d’aller voir son adaptation cinématographique.

CinémAlex - Mad Max

Mad Max (vu le jeudi 07 mars 2019)

Après Le silence des agneaux et Thelma et Louise, je découvre le premier volet de la saga Mad Max avec un Mel Gibson dans la fleur de l’âge. Au début du film, je me demandais un peu pourquoi j’avais eu envie de le voir, j’ai eu un ressenti un peu mitigé, je trouve les scènes assez peu intéressantes et parfois même un peu décousues.

La deuxième moitié du film me permet de mieux saisir le statut de film culte que le film a acquis mais je trouve quand même que le tout n’a pas très bien vieilli. Avec ses allures de téléfilm, Mad Max est pourtant pour ainsi dire un film fondateur dans son genre mais après tout ce temps passé depuis sa toute première sortie au cinéma (40 ans quand même !), c’est difficile de garder cela en tête.

Je suis content de l’avoir vu pour ma culture générale mais c’est typiquement un film devant lequel je pourrais m’endormir facilement, d'ailleurs ne me suis-je pas endormi ?

CinémAlex - Le chant du loup

Le chant du loup (vu le dimanche 03 mars 2019)

C'est peut-être mon film français préféré de ce printemps, portant sur un thème avec lequel je n'ai pas forcément d'atomes crochus mais auquel j'ai bien adhéré. 

La raison en est peut-être un casting parfois étonnant mais qui relève le défi d'être assez crédible dans des rôles de composition. Une autre raison est sans doute le rythme du film et le suspens que contient l'histoire, dans une ambiance assez anxiogène, puisque le gros de l'action a lieu dans un sous-marin.

Je me suis laissé prendre au jeu des dilemmes face auxquels la plupart des personnages se retrouvent, le tout dans un contexte d'urgence. Cela fait plaisir de tomber sur un film français à gros budget qui est réussi et qui sort du lot par rapport aux productions du moment.

CinémAlex - Marie Stuart, Reine d'Ecosse

Marie Stuart, Reine d'Ecosse (vu le vendredi 01er mars 2019)

Avec deux actrices comme Margot Robbie et Saoirse Ronan dans un film d'époque, j'avais certaines attentes vis-à-vis de ce film et peut-être étaient-elles un peu trop élevées. Le film semblait promettre des rôles à Oscar pour les deux actrices mais ce sont finalement les costumes d’époque qui ont monopolisé l’attention dans les nominations aux différents cérémonies, sans doute à cause d’un manque de consistance de l’histoire.

Il y a en effet pour moi un travail trop léger concernant le scénario, mais j’imagine que les faits historiques ne permettaient pas non plus beaucoup de fantaisies. J’aurais aussi peut-être aimé aller plus en profondeur dans la relation entre les deux protagonistes, l'approche m'a finalement semblé assez superficielle. Ce qui est sûr, c'est que ce film reflète en tout cas bien une époque et une ambiance qui me semblent toujours un peu fascinantes à découvrir dans les livres mais dans laquelle je n’aurais en aucun cas voulu vivre.

CinémAlex - Happy Birthdead 2

Happy Birthdead 2 (vu le mardi 26 février 2019)

Le premier volet de cette nouvelle saga était plutôt une belle surprise, en mode Un jour sans fin version film d'horreur. On peut se poser la question de l'utilité d'une suite, surtout lorsque celle-ci détourne le concept avec une sur-couche de science-fiction un peu sortie de nulle part. 

Le concept est donc poussé au maximum pour manipuler le spectateur et faire revenir des personnages du premier film. Cela aurait pu être une bonne idée de scénario pour une série, avec des rebondissements et des cliffhangers à chaque épisode, mais le tout condensé dans un film, cela fait un peu brouillon et on s'y perd ou au mieux on se lasse de l'histoire...

Heureusement qu'il reste le côté créatif des différentes morts de l'héroïne, les scénaristes ont dû bien s'amuser et le tournage n'a pas dû être de toute repos pour l'actrice principale !

CinémAlex - Grâce à Dieu

Grâce à Dieu (vu le vendredi 22 février 2019)

Avec le sujet plutôt lourd et grave de la pédophilie au sein de l'église catholique, le réalisateur va droit au but mais sans jamais basculer dans le glauque. Les 3 différentes histoires présentées vont crescendo dans les conséquences qu'a eu l'enfance abusée sur chaque vie d'adulte et ces 3 histoires finissent par se rejoindre dans une quête de justice, des années plus tard.

Le film est tout en pudeur, avec quelques flashbacks succincts de l'enfance de chacun des personnages principaux, juste de quoi suggérer les abus condamnables qu'ils ont subis. Le thème fait bien sûr froid dans le dos, d'autant plus lorsque l'on sait que le film est basé sur des faits réels mais il est important que ce soit un sujet qui ne reste pas tabou.

Même si vous considérez que vous êtes une âme sensible par rapport à ces sujets, ce film peut-être moins oppressant qu'un film comme Les chatouilles que je recommande pourtant tout autant.

CinémAlex - Nicky Larson

Nicky Larson et le parfum de Cupidon (vu le jeudi 21 février 2019)

Adaptation qui passe ou qui casse et attendue au tournant suite aux différents succès de la bande à Philippe Lacheau, le pari est pour moi réussi ! J'appréhendais pas mal cette idée saugrenue de transformer un manga si particulier en film mais c'était sans compter sur l'ingéniosité du réalisateur/scénariste car on y retrouve véritablement l'esprit du dessin animé et de toute l'époque du Club Dorothée avec de multiples références aux classiques de l'époque.

Ces clins d'oeil vont d'une apparition de Dorothée à la réinterprétation du générique du dessin animé en version jazz, en passant par des répliques qui citent d'autres dessins animés de la génération du Club Dorothée, cela mérite même un second visionnage pour bien tout capter.

Pour un film du genre, tous les ingrédients sont réunis pour bien rigoler et passer un bon moment et ça n'est pas vraiment de l'humour très fin mais on sait pourquoi on va voir ce film, il faut assumer, comme le film assume pleinement son registre.

Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais on attendrait presque une suite à ce film car il y a encore matière à produire une autre histoire avec beaucoup d'autres références, peut-être que ce sera le cas comme avec Baby-sitting.

CinémAlex - Green Book

Green Book (vu le mardi 19 février 2019)

Green Book nous emmène en roadtrip sur les routes de la tournée d'un pianiste noir américain très cultivé, accompagné au volant par un italien d'origine, quelque peu rustre et un tantinet raciste, ou en tout cas plein de préjugés.

On s'attend du coup à une leçon de morale unilatérale mais le film est un peu plus profond que cela, avec un échange et une évolution du côté des deux personnages. Le chauffeur s'avère être un personnage plein d'humanité qui saura dépasser les idées reçues qu'il peut avoir sur son compagnon de voyage et ce dernier apprendra également à s'ouvrir à un monde qu'il ne connaît pas et en particulier à quelqu'un avec qui il ne partage a priori rien en commun. 

C'est au final un film assez touchant, sans coup d'éclat, mais qui fait le job, avec de très bons acteurs.  Green Book ne méritait peut-être pas l'oscar du meilleur film en soi, mais inspiré d'une histoire vraie, il donne à réfléchir, surtout quand on réalise que cette histoire n'est pas si ancienne que cela et qu'elle est même encore très d'actualité.