Dans la série des films (français, en attendant de voir les Django, Lincoln et autres Hitchcock) qui ont pour titre un prénom, on passe dans la catégorie au-dessus avec Paulette la dealeuse de madeleines qui défoncent, pour citer la mamie dans le coup.
Le côté décalé du film est bien entendu savoureux, on suit avec plaisir l'évolution de la grand-mère veuve et sans le sous dans ses pérégrinations pour se faire une place dans le cartel du quartier. Paulette représente beaucoup de clichés (grande consommatrice de Suze raciste qui va se confesser très régulièrement) mais Bernadette Lafont porte tellement bien le personnage que ça passe très bien.
Les racailles de la cité sont aussi très empreintes de clichés mais les acteurs jouent les gros durs plutôt très bien voire trop parfois (exemple lorsqu'ils se rebellent contre la mamie qui leur vole leurs clients). Ça m'a fait aussi plaisir de retrouver Axelle Laffont et Dominique Lavanant même si leur rôle est très secondaire dans l'histoire, j'aurais d'ailleurs bien vu Lavanant dans le rôle de Paulette, elle aurait fait ça à merveille j'en suis sûr !