Il était moins une pour voir ce film en dernières projections ce jour dans un seul UGC dans toute la France, et c'est bien dommage car il mériterait davantage d'exposition !
L'ensemble est assez fidèle à ce que la bande-annonce laissait entrevoir avec un enchevêtrement assez fréquent des deux différentes histoires et époques sans trop nous y perdre non plus. Je m'attendais à des passages plus longs se focalisant sur une des deux périodes puis à un retour sur l'autre période, c'était plutôt une bonne surprise car j'ai apprécié le procédé et peut-être cela donnait-il une certaine dynamique au film qui ne symbolise pas vraiment le film d'action par excellence, loin de là.
J'ai aussi apprécié l'ambiance visuelle du film (un côté rétro et un côté moderne), le casting et la bande son, c'était vraiment un bon tout, un beau projet pour Madonna mais malheureusement un peu boudé visiblement, il est quand même toujours possible de voir le film au MK2 Parnasse et dans deux autres cinémas indépendants sur Paris.
Après l'album du mois et la chanson du mois, voici la nouvelle variante avec l'artiste (chanteur/se ou groupe) du mois !
Comme son nom de scène ne l'indique pas, Carmen Maria Vega chante en français. Son style est assez indéfinissable, c'est un mélange de plusieurs choses, un peu de rock, un peu de variété, une pointe d'électro et beaucoup d'humour dans ses paroles !
J'avais entendu parler d'elle avec son 1er album en 2009 mais je n'étais jamais parvenu à l'écouter et c'est il y a quelques semaines au Virgin que je suis tombé sur son 2ème album en écoute. Je ne me suis pas trop attardé lors de l'écoute, je me suis tout de suite dit que la chanteuse méritait qu'on se penche plus sérieusement sur son cas. Il m'a suffi d'un week-end à la Rochelle pour tomber sous le charme de Carmen : une voix sympa et caméléon, de bonnes musiques et mélodies, des paroles bien trouvées et assez humoristiques en général, j'ai un peu pensé aux Sea Girls aussi bien pour le timbre de la voix qui me fait penser à la "grande" de la troupe que pour le choix des paroles parfois décalées et à l'effet garanti.
Il y a vraiment plusieurs chansons qui m'ont tout de suite plu, dès la 1ère écoute, signe d'un futur (et maintenant présent) billet dédié sur mon blog ! J'ai déjà parlé de Carmen autour de moi et je me suis même dit que ça vaudrait le coup de la voir sur scène, ça se sent sur ses albums que ce sont aussi des chansons à vivre, chose qui me saute aux yeux assez rarement pour le signaler ! La photo illustrant ce billet témoigne par ailleurs du côté "J'en veux" de la chanteuse, ça promet !
Pour vous faire découvrir la chanteuse, je vous conseillerais "On s'en fout", un titre sur le côté blasé de la chanteuse en ce qui concerne à peu près tout (ce titre a d'ailleurs fait office de premier single extrait de l'album sans même que je le sache, j'ai du flair pour les bonnes choses il faut croire ;-) ), "Country", une chanson sur l'industrie de la musique pas toujours très tendre, "Au mariage de Christine", un hymne anti-mariage, toutes sur le 2ème album (que j'ai commencé par écouter en 1er) et "Hiérarchie" sur le 1er. J'ai une petite préférence pour le 2ème album donc, en particulier en ce qui concerne le visuel.
Les voici en comparaison, on notera un petit changement de style !
Et pour les yeux, voici donc "On s'en fout", clip que j'ai découvert en rédigeant cet article.
Quoi de mieux que Maman pour une sortie ciné famille avec mes deux sœurs ? Peut-être un film plus comique car il s'avère que Maman est un film plutôt sérieux avec un excellent jeu d'actrices au demeurant, en particulier dans les nombreux moments de pétage de plombs. Certaines situations et réactions des personnages prêtent tout de même à rire malgré la gravité de la situation familiale. Le kidnapping de la mère est très bien vu, il fallait oser, surtout de cette manière, sans aucune concession et sans prévenir. Ce film aura fait un passage éclair à l'affiche et ça peut se comprendre dans une certaine mesure, ce n'est pas vraiment un film grand public qui pourrait même peut-être en choquer quelques uns.
Trop long (2h20).
Trop répétitif (on part ensemble, on se sépare, on se retrouve, on repart...).
Trop chiant (cf mon 1er point).
Trop tout ça pour mériter de longues phrases que le film m'a trop donné la flemme de prendre la peine d'écrire. Le casting n'est pas mauvais ceci dit et si vous appréciez les ambiances 50's pseudo intellectuelles mais très alcoolisées, ce film vous tend les bras !
Voici un film d'animation qui est sorti depuis novembre dernier (!!!) et que je voulais voir depuis un petit bout de temps. La transposition des classes sociales dans un tableau entre les Toupins (au-dessus de tout le monde (selon eux bien entendu !) car le peintre a pris soin de les finir), les Pafinis (genre de classe moyenne assez nombreuse et dont le degré de finition varie beaucoup) et les Reufs (les esquisses surtout rejetées voire traquées par les Toupins) est une excellente idée de départ. Les images sont assez jolies, fidèles à l'esprit "peinture" voulu par le thème du film. Par contre ce film se mérite, seuls les courageux pourront a priori le découvrir, il y a une séance unique le dimanche matin à 10h30 au mk2 quai de Seine, donc à vos réveils ! Je conseille vraiment cette animation très bien pensée qui plaira aussi bien aux adultes qu'aux plus petits, l'intrigue est simple à comprendre mais pas non plus simpliste avec ce procédé de mise en abyme tout de même un peu moins poussé que dans Inception lol
Non ce n'est pas la tête que je faisais en regardant le film
MIB 3 (vu le samedi 26 mai 2012)
Les suites 10 ans après ne me réussissent décidément pas car j'ai beaucoup de difficultés à me souvenir de nos deux compères dans le 2ème volet de la saga. Ceci dit ce n'est pas vraiment un souci, l'histoire se suffit à elle-même, il faut juste éventuellement avoir en mémoire les relations qu'entretiennent K et J pour mieux comprendre le fonctionnement de leur tandem. L'idée de l'intrigue n'a rien de bien original, le concept du voyage dans le temps ayant déjà été passé à la moulinette d'Hollywood un certains nombres de fois. Une fois dépassé ce manque d'originalité (qui n'est finalement pas un vrai reproche), j'ai apprécié le personnage antagoniste de l'histoire qui met bien les choses à plat dès le début (beurk ! Je n'en dirai pas plus...). Le duo Smith-Jones fonctionne toujours bien même si pour le coup, l'agent K a pris un sacré coup de jeune durant les 3/4 du film.
Un thriller sans rien de bien original mais qui se laisse bien regarder. Peut-être grâce à la finition de l'image, bien travaillée, bien nette, un peu froide (aspect urbain) mais collant bien à l'ambiance du film. L'actrice principale est par ailleurs assez convaincante dans son rôle de soi-disante parano. Je suis en revanche assez déçu par la quasi absence de Jennifer Carpenter (Déborah Morgan de Decter) pourtant 3ème nom de l'affiche et qu'on ne voit qu'à deux reprises et on ne peut pas vraiment dire qu'elle ait pu mettre en avant ses talents d'actrice avec le peu de répliques qui lui ont été confiées... Ce thriller ne marquera pas vraiment l'histoire du cinéma mais j'ai trouvé la production plutôt bonne, ça fera un bon film de 2ème partie de soirée.
J'ai plusieurs personnes à "blâmer" pour ce film mais c'est à prendre au second degré bien sûr. Des amis de ma sœur me parlent de ce film et m'en disent du bien, soit ! Je décide ce soir d'aller voir Cosmopolis mais je mets finalement ce film de côté pour aller le voir avec cette même soeur, soit ! Je n'ai plus grand choix pour les autres séances : ce sera Margin call puisqu'apparemment c'est bien et accessible aux non initiés dans le domaine (rapport au côté légèrement financier). Et bien je n'ai pas suivi toute la logique économique du bordel que tous les personnages avaient l'air de vivre (même si, j'en conviens, ce n'est pas non plus si complexe que cela, on va juste mettre ça sur le compte du vendredi soir) et le film m'a semblé s'achever brutalement, ça m'a laissé complètement indifférent, "merci" à vous V, M et L, sans rancune :-)
Après moultes péripéties (changement de cinéma pour cause de séance complète et course contre la montre dans le métro) et rencontres impromptues (deux amis de ma plus grande soeur, comme la veille d'ailleurs), je me disais que le destin voulait que je loupe ce film que je n'avais à l'origine pas spécialement envie de voir. Mais comme dans les films, il faut parfois se démener pour changer son futur, et pour une fois ça se passe comme dans les films car nous avons bien fait de lutter contre la fatalité. Arrivés 2 min avant le début de la séance (2 min avant la fin des pubs !), nous découvrons une histoire d'amour originale et qui prend une tournure assez inattendue. La musique elle aussi est inattendue avec notamment du Katy Perry, du Real II Real et du B52's ! Le film et la tragédie de l'héroïne jouée par Marion Cotillard sont bien sûr chargés d'émotions mais le tout est traité simplement (le réalisateur ne craint pas de montrer l'état physique du personnage principal), avec une certaine délicatesse (comme le dit le personnage de Marion), sans jamais virer dans le mélo (son "pote" a toujours une attitude et des répliques pour éviter cela, faisant même rire toute la salle !).
Chroniques sexuelles d'une famille d'aujourd'hui (vu le jeudi 17 mai 2012)
Ce film plutôt fait pour un public averti (la photo choisie ci-dessous en est un témoignage) se montre assez cru dans le traitement de son thème. Je m'attendais à davantage d'échanges et de dialogue entre les personnages, j'ai été un peu déçu par rapport à cela.
Avec des scènes dites d'action très explicites, le film a tendance à devenir une simple démonstration des différents types de sexualité que vivent les membres de la famille (le principal intéressé, son frère, sa demi-soeur, son grand-père et ses parents). Cela a le mérite d'être varié et d'aborder différentes facettes de la sexualité, propre à chacun.
Au final c'est le personnage de la mère de la famille qui représente le plus d'intérêt car c'est la seule qui semble s'intéresser au bonheur (sexuel) de chacun (y compris de son beau-père, un moment assez authentique et émouvant !), je ne sais pas si c'était effectivement une volonté du réalisateur de souligner le rôle central de la mère (à ses yeux) dans le fonctionnement de la famille.
Un film de vacances très simple mais plutôt attachant, avec un équilibre entre chaque personnage de l'histoire. Il n'y a vraiment rien qui m'a déplu même si ça ne donne spécialement envie d'aller en vacances à Carnac. C'est un film assez réaliste sur la crise d'adolescence, de la quarantaine et de la cinquantaine de 3 hommes avec toutes les femmes qui tournent autour d'eux (la femme, l'ancienne pote, l'amie, la presque copine d'école, la pote du camping...). Le film recèle également quelques gags sans trop en faire non plus, tout est bien dosé. Le casting a vraiment été bien constitué, j'ai apprécié tout le monde, j'ai passé un bon moment et pourtant ce film était avec un point d'interrogation sur ma liste des films à voir.
Ce serait un peu mal venu de ma part de critiquer négativement ce film étant donné le temps que j'ai passé à somnoler voire carrément dormir pendant ces 2h... J'avais des circonstances atténuantes (courte nuit suite à un énorme retard du TGV la veille) mais je tiens tout de même à dire que le film était un peu plus mou que ce aàquoi je l'attendais, encore un piège de la bande-annonce ! L'idée de l'établissement spécialisé dans les vacances pour seniors n'est pas mauvaise, cela permet de rassembler des profils avec des experiences très différentes et complémentaires, idéal pour mettre en place des interactions pertinentes entre les personnages ainsi que des dénouements propres à chaque protagoniste et en général aux antipodes de leur situation initiale. Loin des clichés de l'Inde (ça m'a même rappelé des souvenirs de mes dernières vacances il y a déjà 1 an ! Notamment la scène du début sur la route, c'est tellement réaliste !), ce n'est pas un film comique à touristes mais je m'attendais tout de même à un peu plus de gags, just a little bit more ! Je ne le conseille donc pas en priorité mais vous passerez tout de même un bon moment (malgré les apparences ci-dessous).
Même en dernière séance du soir, le grand Tim Burton parvient à remplir une immense salle, il faut dire que c'était le jour de sa sortie et que la qualité est à coup sûr au rendez-vous. Chose promise, chose due, le cinéaste comico-lugubre nous offre à nouveau un bel univers plongé dans les années 1970 au cœur d'un manoir habité par les descendants d'une famille de pêcheurs, mais une famille pas comme les autres : ça parait saugrenu comme ça mais ça ne pouvait pas en être autrement !
Johnny Depp assure toujours sans surprise et son personnage au discours désuet est tout à fait savoureux ; Eva Green maîtrise à merveille le rôle de la méchante sorcière névrosée (mention spéciale aux effets de porcelaine brisée sur sa peau vers la fin du film) ; Michelle Pfeiffer est majestueuse en maîtresse de maison ; Helena Bonham Carter colle parfaitement au rôle de la psychiatre alcoolique et désinvolte ; la jeune actrice déjà assurément efficace dans Kick-ass (Chloë Grace Moretz) nous offre une nouvelle fois une prestation déjantée avec des répliques brut de décoffrage. Ce film aurait pu être imaginé par le créateur de la famille Adams sans l'ombre d'un doute, c'était donc un doublé gagnant pour la double séance improvisée de ce soir !
Voilà un film captivant comme je n'en ai pas vu depuis longtemps ! Un film assez simple mais bien ficelé et qui monte crescendo bien comme il faut. J'avais eu mes petites idées sur le prénom et LE prénom faisait partie d'une de ces idées. J'ai particulièrement apprécié le personnage de Valérie/Babou(nette) et sa tirade mémorable : gros craquage et gros carnage en perspective ! Les autres protagonistes ne sont pas en reste et ils ne se loupent pas entre eux, c'est un régal, je n'ai pas eu l'ombre d'un coup de barre.
L'argument principal de ce film est la participation de Noomi Rapace en tant qu'héroïne de l'histoire, parce que cette actrice, époustouflante dans la saga Millennium, doit montrer de quoi elle est capable dans d'autres registres. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un vrai caméléon : son rôle de Lisbeth n'était pas qu'un one-shot, elle se fondait aussi très bien dans le rôle de la bohémienne dans la suite de Sherlock Holmes, et dans Babycall elle joue très bien la maman névrosée. Ceci dit, après cet éloge, cela ne retire pas au film son côté très lent même si l'ambiance pesante du contexte est du coup bien retranscrite. N'ayant pas vu de bande-annonce au préalable, je m'étais fait l'idée d'un film plus vivant, moins axée sur la psychologie de la mère. Et ce qui fait aussi que j'ai moyennement apprécié ce film c'est la chute du film : pour ne pas trop en dire, je n'aime pas l'impression d'être manipulé pendant presque 2h mais ça reste toujours plus acceptable que 6 saisons de Lost !
Encore un film hispanique mais sur un thème tout à fait différent de celui des Vieux chats puisqu'il concerne les trafiquants en tous genres et la corruption au Mexique. Le film manquait cruellement de rythme, je l'ai trouvé presque mou alors qu'il y avait matière à faire un film d'action bien musclé mais peut-être n'était-ce pas ce qui était voulu pour montrer le côté insidieux et lancinant d'un mal qui ronge tout un pays. La bande-annonce laissait présager que l'actrice principale allait crever l'écran mais je l'ai trouvée un peu en retrait des événements qui lui arrivent. Certes ce n'est pas évident de gérer ce qui lui tombe dessus mais sur la fin particulièrement, je ne comprends pas pourquoi l'héroïne ne tente pas de protester, sans doute est-elle résignée car elle sait pertinemment que cela ne servirait à rien de se rebeller auprès des autorités "compétentes" et que cela ne ferait qu'empirer les choses. Ce film reste tout de même intéressant pour son caractère informatif à propos d'un évènement qui représente malheureusement un fait d'hiver relativement banal au Mexique (quelques données factuelles à l'appui à la fin du film).
Après un séjour en cabane plus tôt dans la journée, rien de mieux qu'une bonne comédie française pour s'alléger un peu l'esprit !
Le casting des 4 acteurs principaux fonctionne plutôt bien pour former une bande de potes (un peu comme les 4 mousquetaires) complémentaires. Le film est sans prétention, il y a quelques moments bien sympas mais il sera loin de devenir la comédie de l'année.
Comme le faisait remarquer mon accompagnatrice, la film bénéficie d'une bonne BO qui nous permet notamment de découvrir les talents de chanteur d'Arié Elmaleh sur Creep de Radiohead en guise de berceuse, efficace ! Pour info, il faut rester jusqu'à la fin du générique de fin, il y a un petit bonus, certes pas indispensable mais bonus quand même.
C'est un beau mélange des genres que nous offre ce film prometteur mais pas à la hauteur de mes attentes en ce qui me concerne, je suis sorti de la séance assez sceptique. Je ne sais pas trop pourquoi je reste sur ma faim, sans doute à cause de l'utilisation une n-ième fois des zombies, ça manquait un peu d'originalité alors qu'il y avait tant d'autres possibilités.
Ce qui n'en manquait pas en revanche c'est le concept global du film, avec un suspens du pourquoi du comment maintenu jusqu'à assez tard dans le film : on ne comprend pas grand chose à ce qui se passe, tout comme les "candidats" malgré eux, même si on sait beaucoup plus tôt qu'eux que rien n'est dû au hasard. Je pense que je m'attendais aussi davantage à un jeu sadique, plus terre à terre, du type Cube ou Saw, ça a au moins le mérite de nous surprendre en nous présentant quelque chose auquel on ne s'attend pas.
Un dernier petit défaut du film est la trop grande obscurité lors de la plupart des plans, il était parfois assez difficile de distinguer clairement les choses à l'écran, c'est un peu pénible du coup.
Ce soir j'avais envie de me réveiller un peu avec un bon film d'action, et ça a été plutôt efficace. Trahison, secrets et mensonges au programme du film pour retournements de situation assurés. Rien de révolutionnaire dans le genre et j'ai un peu eu l'impression que le film comptait sur la présence de deux stars du cinéma US (Bruce et Sigourney) pour assurer le succès du film. Chez nous le film n'aura pas fait grand bruit à part les affiches omniprésentes dans le métro. Petit clin d'oeil tout de même, je n'en étais pas sûr mais c'est bien Roschdy Zem qui fait une apparition dans le film, cocorico !
Je deviens assez friand des talents d'actrice de Léa Seydoux et cela se confirme avec ce film dans lequel elle se montre toujours très naturelle et aussi très forte dans le côté glacial de ses personnages en général. Mais le rôle principal revient au jeune acteur qui joue son frère/fils (rien d'incestueux là-dedans !) qui est tout aussi bon que son aînée mais la performance est d'autant plus à saluer pour un acteur si jeune. Avec cette bonne matière première le film ne peut donc pas être mauvais mais il n'a pas non plus un intérêt transcendant. L'histoire n'a pas vraiment de début et de fin, on survole la (sur)vie d'un tout jeune garçon qui vit avec sa mère (qui le fait passer pour son frère) et qui vole pour subvenir aux besoins du "foyer" par le biais d'un trafic de skis. Il y a évidemment quelques moments forts, notamment de friction entre les deux protagonistes, mais le tout semble assez monotone malgré une apparition assez étonnante à plusieurs reprises de... Dana Scully alias Gillian Anderson !
Est-ce que ce film mérite seulement une place sur mon blog ? Je pense que cette phrase ne laisse présager rien de bon et en effet, je confirme que cela a été une grosse déception mêlée d'ennui et d'agacement. L'actrice principale, que je pense ne pas connaître (Laura Morante), joue plutôt mal et son personnage est juste exaspérant. Même Isabelle Carré et Pascal Elbé (que j'apprécie habituellement tous deux) ne parviennent pas à redresser la barre, ils se laissent (mais c'est surtout la faute de leur personnage respectif) vampiriser (c'est le mot du mois !) par le personnage précédemment cité. L'histoire est dure à suivre (notamment le début très "confusant" pour ma part, je ne comprenais pas très bien quel était le problème de l'héroïne...) sans doute parce qu'elle est peu crédible, invraisemblable et grotesque, bref je n'ai pas du tout adhéré au déroulement des évènements que je trouvais plutôt pathétiques et faits de pas mal de clichés sur la vision des homos pas les femmes (merci encore Laura Morante !), la cerise sur la gâteau en somme !
Gardant un vague souvenir d'American pie et n'ayant pas eu spécialement envie de découvrir les deux films qui ont suivi, c'est avec une certaine réticence que j'ai proposé d'aller voir American pie 4. Mais c'est avec une grande surprise que j'avoue avoir été plutôt séduit par ce revival. Le film tient bien la longueur, j'ai apprécié l'humour pas forcément trop graveleux, juste ce qu'il faut, avec quelques scènes et moments bien croustillants et même un peu trash, j'étais parfois assez surpris mais dans le bon sens du terme. Bien évidemment j'ai maintenant envie de re-découvrir le premier épisode et de goûter aux joies de la 2ème et 3ème part de tarte ! Les personnages et les histoires s'équilibrent bien, c'est un bon mélange pour un résultat réussi.
Après avoir écumé à peu près tous les films à l'affiche, ou tout du moins tout ce que je voulais principalement voir, il en restait encore quelques uns comme Gatos viejos, histoire de changer un peu de registre, car le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film chilien change de tout ce que j'ai pu voir dernièrement. Alors bien sûr, ce n'est pas le film captivant par excellence mais c'est aussi le but de l'ambiance qui est créée : le quotidien d'un couple de personnes âgées dont la femme se met à avoir des absences, ce n'est donc pas vraiment la fête et l'image assez terne retranscrit bien le changement inéluctable et traumatisant qui bouleverse la vie de ce couple, on ne sent pas très à l'aise, comme cette pauvre femme qui réalise malgré tout ce qui lui arrive.
Le côté triste de l'image permet aussi d'illustrer la froideur (ou même l'absence) des relations entre une mère et sa fille car l'autre évènement perturbateur de cette histoire est l'arrivée de la fille (pas vraiment finaude, très profiteuse et carrément camée) à un moment plutôt inopportun. Et là, attention aux étincelles entre la mère, la fille, le beau-père et même la copine de la fille et le frère qui s'en mêlent, pour un résultat dramatique mais aussi très souvent comique.
Je ne vous conseille pas forcément ce film à tous prix mais ce portrait de famille atypique peut vous plaire si vous voulez sortir des sentiers battus (j'étais étonné que UGC diffuse ce film) et que vous aimez les films en espagnol (ça change de REC...)
Trop de super-héros tue le super-héros surtout lorsque le film semble interminable. Le film n'est pas du tout mauvais mais certaines scènes ont tendance à s'éterniser. Et ce que je craignais est arrivé, Iron Man a tendance à vampiriser le reste de ces collègues : Thor ne devient qu'un petit frère hargneux, Hulk est juste un complexe ambulant et Captain America est le gros benêt de service. Bien entendu, Hawkeye ne sert à rien (j'ai même dû aller pêcher son identité sur Wikipedia...) mais sa coéquipière, Scarlett, se révèle être une bonne surprise en manipulatrice de haut vol. Au final ça reste un bon divertissement mais les moments qui se veulent être de l'auto-dérision ne m'atteignent pas voire m'agacent alors que la salle s'esclaffe, encore l'effet Iron Man (réaction allergique à son personnage et du coup à l'acteur) mais allez-y quand même, tout le monde adore ce film...