samedi 23 septembre 2017

CinémAlex - Ca

Ca (vu le vendredi 22 septembre 2017)

Ca est de retour après une longue absence mais est-ce pour le meilleur ou pour le pire ? J'aurais aimé que ce soit pour les deux car mon bilan est très mitigé : ce n'est pas le bijou (le meilleur) dont les critiques semblent parler et l'épouvante (le pire), qu'on attend avec crainte mais impatience, est pour moi quasi absente du film. Je ne peux pas m'empêcher de comparer le film aux téléfilms d'origine, et je ne sais pas si c'est dû à l'époque ou à l'âge auquel je les ai vus, mais je les trouvais beaucoup mieux réussis et angoissants.

L'ensemble ne me semble pas assez cohérent, il y a quelque chose qui cloche pour moi, et le film est d'une longueur injustifiée pour découvrir à la fin qu'il ne s'agit que du premier volume, ils auraient amplement pu intégrer les retrouvailles à l'âge adulte dans ces 2h15. Et puis niveau ambiance 80's et ado, quand on voit ce qui se fait en ce moment avec Stranger Things, on est forcément déçu, enfin moi je n'ai pas adhéré à l'univers en tout cas, même si quelques uns des acteurs me plaisent bien (Beverly et Eddie).

CinémAlex - L'un dans l'autre

L'un dans l'autre (vu le mercredi 20 septembre 2017)

Classique au cinéma, la technique de l'échange de corps semble toujours faire son petit effet. Louise Bourgoin et Stéphane De Groodt en amants fous amoureux l'un de l'autre se retrouvent à vivre la vie maritale de l'autre, sans pouvoir s'empêcher d'intervenir de temps en temps dans leur "ancienne" vie. 

Du coup cela donne évidement lieu à des situations rocambolesques et des dialogues assez improbables, attendez-vous à quelques bons fous rires. La mention spéciale revient à Aure Atika pour une des scènes finales à base de distribution de gifles bien senties mais aussi pour la scène du dentiste illustrée ci-dessous ! 


Au delà du scénario certes peu original, vous passerez un bon moment devant cette comédie légère qui n'y va parfois pas avec le dos de la cuillère pour notre plus grand bonheur (les règles, la branlette, la séance chez le psy...)

CinémAlex - Barry Seal : American traffic

Barry Seal : American traffic (vu le lundi 18 septembre 2017)

Ce film n'était pas vraiment au programme de ma "to-see list" mais il me semble toujours intéressant d'aller découvrir le dernier film d'une grosse star du cinéma, Tom Cruise dans le cas présent. Ce dernier occupe le rôle d'un pilote d'avions dont les services vont être utilisés pour passer des quantités astronomiques de drogues et d'armes entre les Etats-Unis et différents pays, généralement en Amérique centrale. 

 
Tom Cruise se retrouve légèrement débordé par la quantité d'argent amassée malgré le nombre de sociétés fictives mises en place pour blanchir l'argent.
Cela conduit donc à des complications qui se multiplient et pourtant son rôle semble en fin de compte plus appréciée et utile que criminel. 

Le film n'est pas d'une originalité dingue, j'ai même trouvé le début ennuyant mais on finit par se laisser prendre par le rythme de vie effréné du personnage principal et on hallucine un peu sur la véracité d'une telle histoire !

dimanche 17 septembre 2017

CinémAlex - Mother !

Mother ! (vu le vendredi 15 septembre 2017) 

J'étais parti pour faire une critique assassine de ce film mais j'ai finalement souhaité rester plus objectif ou neutre, en tout cas j'ai essayé et j'ai du coup tout réécrit.

Je n'avais pas d'attente particulière, j'avais juste vu un court extrait pas très représentatif du film (ça, je ne l'ai su qu'après coup bien entendu !), même pas de bande-annonce, et j'ai donc été assez déconcerté par la tournure que prenait le film. 

Cela commençait bien, avec une sorte de thriller fantastique intriguant en huis clos et soudainement tout bascule et le film devient une apocalypse totale, ça n'a plus de sens, tout me semble aller trop loin, trop de surenchère incessante à mon goût.

La violence gratuite devient légion et sans logique apparente, je me demande bien ce que le réalisateur a voulu faire passer comme message et j'en suis finalement venu à une conclusion pour en  tirer une interprétation personnelle et chacun se fera à mon avis la sienne lors du visionnage du film mais cela demande de digérer les évènements qui s'y déroulent. 

Pour moi le film est donc une allégorie de l'amour destructeur dans toute son extrémité (le film est également sans doute bourré de références et de symboles religieux) : la violence incohérente et totale qui ravage le couple reflète l'égarement d'une femme face à un homme manipulateur qui fait comme si de rien n'était, avec parfois quelques moments de lucidité, mais toujours pour retomber plus bas et plus fort.

samedi 16 septembre 2017

CinémAlex - Le redoutable

Le redoutable (vu le jeudi 14 septembre 2017)
 
Jean-Luc Godard passe à la moulinette du biopic mais le genre se renouvelle de par le ciblage précis de la période concernée par le film et de par le point de vue adopté qui est celui de la compagne du réalisateur, presque 20 ans plus jeune que lui. 

Nous assistons à un portrait très drôle et décalé de l'artiste qui se retrouve à pousser ses idées et ses idéaux à leur paroxysme et cela se retourne contre lui, plus personne ne le comprend et à l'entendre, c'est le monde entier qui œuvre contre lui !

Louis Garrel qui incarne Godard est tout à fait bluffant, sa transformation physique et vocale (il zozote) joue pour beaucoup dans la réussite du personnage mais son jeu d'acteur est évidemment aussi à saluer, car malgré le caractère un peu exaspérant du personnage, on ne peut pas s'empêcher de compatir à ses déboires.
L'affiche ne m'avait rien inspiré de bien palpitant et heureusement que je suis tombé sur la bande-annonce car je ne regrette pas du tout d'être allé voir ce film.

Du coup, il va maintenant me falloir découvrir un ou deux films de Godard car je n'en ai jamais vu, je suis toujours un peu réticent pour découvrir de "vieux" films, je vis avec mon temps mais cela fait aussi partie de la culture cinématographique de savoir ce qui s'est fait par le passé...

CinémAlex - Bonne pomme

Bonne pomme (vu le mardi 12 septembre 2017)
 
Quand deux monstres sacrés du cinéma français (Catherine Deneuve et Gérard Depardieu) se rencontrent, à nouveau, sur le grand écran, cela donne un film carrément décevant car suscitant peu d'intérêt, en tout cas en ce qui me concerne.
Autant le personnage de Deneuve donne beaucoup à sourire et est assez déconcertant (mais pas forcément dans le bon sens du terme), autant celui de Depardieu n'est pas vraiment à la hauteur de la stature de l'acteur (ok, c'est une bonne pomme mais il n'est pas non plus obligé d'être insipide !). 

On sourit tout de même à plusieurs reprises, grâce notamment au reste du casting, comme par exemple une Chantal Ladesou dans le rôle de la mémé de service, mais pas n'importe quelle mémé évidemment.
Heureusement qu'il y a quelques petites histoires annexes mais peut-être aurait-il mieux fallu étoffer le scénario central pour donner de la consistance à la relation entre les deux personnages principaux qui reste assez superficielle. 


Je ne recommanderai donc pas spécialement ce film, à la rigueur à la télévision, mais passez votre chemin dans les salles obscures...

mercredi 13 septembre 2017

CinémAlex - Otez-moi d'un doute

Otez-moi d'un doute (vu le dimanche 10 septembre 2017)

Lorsque qu'un futur grand-père (François Damiens) apprend que son père n'est pas son père biologique, cela conduit à une quête identitaire et des réflexions sur l'importance de la famille. Car en plus de ne pas connaître son père biologique, la fille de François Damiens refuse de révéler qui est le père de son futur enfant, cela rajoute donc quelques complications...

Il se lance alors à la recherche de son véritable père mais il va également faire la connaissance d'une demi soeur (Cécile de France) de laquelle il va tomber sous le charme, petit problème donc... À côté de cela, la future maman au caractère bien trempé se débat avec son père pour conserver l'identité du père secrète mais c'est sans compter sur sa perspicacité. 
 
François Damiens ne surprend pas vraiment dans ce rôle, il reste fidèle à lui-même et fait le job, je retiendrai davantage Cécile de France, également fidèle à elle-même dans sa fraîcheur, et surtout Esteban, un acteur-chanteur aux multiples pseudos, complètement barré et que j'avais déjà aperçu dans L'effet aquatique pour un petit rôle qui ne lui rendait pas entièrement justice, j'ai pu mesurer toutes ses qualités dans Otez-moi d'un doute !

samedi 9 septembre 2017

CinémAlex - Atomic Blonde

 Atomic Blonde (vu le dimanche 03 septembre 2017)

Si vous voulez de l’action avec des scènes musclées bien réalistes, allez vous régaler avec ce nouveau film de Charlize Theron dans lequel elle n’y va pas avec le dos de la cuillère, c’est le moins qu’on puisse dire.

Au delà de l'aspect film d'action, il y a une histoire d'espionnage sur fond de chute du mur de Berlin imminente, de quoi nous balader et procéder à quelques retournements de situation.
J'ai vraiment trouvé le film bien fait, en particulier les scènes de bagarre, c'est assez brut et efficace, on y croit vraiment !

 
La bande son originale très orientée 80's ne gâche rien, bien au contraire, avec des classiques de la période mais aussi une ou deux chansons un peu plus inattendues.

C'est donc plutôt une bonne surprise, la bande-annonce donnait envie et l'ensemble du film se révèle à la hauteur de mes attentes, et va peut-être même au-delà !

CinémAlex - Seven sisters

Seven sisters (vu le jeudi 30 août 2017)

Dans un futur proche marqué par la sur-population et la mise en place d’une politique de l’enfant unique, les manipulations humaines au niveau des produits alimentaires conduisent parfois à de multiples naissances interdites par la loi mais un père décide de garder le secret de la naissance de ces 7 filles, oui 7 ! Chacune prend comme prénom un jour de la semaine et n’est autorisée à se montrer à l’extérieur que ce jour-là, sous une identité unique et en prenant bien soin de coordonner leurs expériences et leurs connaissances.


 
Le film oscille entre présent et flashbacks et part d’une très bonne idée mais il y a tout de même beaucoup de lacunes qui n’en font pas pour moi un film culte comme cela aurait pu être le cas. J’ai par ailleurs parfois eu du mal à m’y retrouver entre les différentes soeurs, je ne me suis du coup pas trop attaché à la fratrie et il n’y a que la fin, et notamment un affrontement final, que j’ai beaucoup aimée, au moins ça m’a laissé une bonne dernière impression...
En revanche, si vous ne connaissez pas la série Orphan Black, je vous la recommande très chaudement, elle vient de se terminer cet été et ne comporte que 5 saisons de 10 épisodes, avec un concept basé sur des clones et une actrice assez bluffante dans ces multiples rôles !

vendredi 8 septembre 2017

CinémAlex - Lola pater

Lola pater (vu le mardi 28 août 2017)

Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu Fanny Ardant dans un film, je ne me souviens même pas quand c'était la dernière fois, et elle fait un retour en grandes pompes avec un rôle qui lui colle plutôt bien à la peau, celui d'un transsexuel, mère/père d'un jeune homme qui part à la recherche de son père suite à la mort de sa mère.
Malgré quelques côtés parfois un peu sur-joués de la part de Fanny Ardant, on accroche bien au personnage et on compatit à ses infortunes, car évidemment la quête du père par le fils ne mène pas là où ce dernier aurait souhaité...


Le film est également empreint d'humour parsemé de ci de là : Lola habite désormais en province dans une maison bien isolée et sa venue sur Paris, après le passage de son fils chez elle, donne lieu à plusieurs rencontres diverses et variées qui prêtent souvent à sourire. C'est donc à une comédie dramatique qu'on a à faire, un brin mollasse mais tout de même touchante et divertissante...

Et puis si vous n'étiez pas au courant, la moitié de Catherine et Liliane fait quelques apparitions dans le film mais sous sa "forme" masculine, son rôle n'est pas très important mais j'ai trouvé cela amusant de le retrouver sous ses vrais traits (et de l'avoir reconnu !).

samedi 2 septembre 2017

CinémAlex - Les proies

Les proies (vu le dimanche 27 août 2017)

La guerre de sécession fait rage et un soldat blessé est repéré par une cueilleuse de champignons qui décide de le ramener à l'école de jeunes filles dont elle est issue. 
Le premier problème c'est que le soldat n'est pas du camp attendu, ce qui crée au début un petit malaise au sein de la petite tribu. 

 
Mais très vite un deuxième problème se profile : chacune des occupantes de la maison se prend d'affection pour le soldat qui ne sait plus trop d'où donner de la tête et c'est là que tout bascule...

Colin Farrell se retrouve prisonnier des désirs croisés des occupantes de la maison qui n'ont pas grande chose d'autres à faire que de s'occuper de leur hôte. Comme à son habitude, Sofia Coppola aime filmer l'ennui et le fait toujours aussi bien, sieste assurée pendant au moins la première moitié du film et ça se réveille ensuite un petit peu, mais ne serait-il pas temps de passer à autre chose pour égayer cette filmographie, certes originale mais quelque peu soporifique ?

CinémAlex - 120 battements par minute

120 battements par minute (vu le vendredi 25 août 2017)

Flashback dans les années 90 en plein combat de l'association Act Up afin d'éveiller les consciences sur l'épidémie du SIDA. Il s'agit d'un très bon film, prenant, poignant et très convaincant, avec un casting pile comme il faut. Le film focalise plutôt sur les RH (Réunions hebdomadaires) de l'association mais cela n'a rien de soporifiques, au contraire, car ces moments d'échange sont très vivants voire passionnés, et on assiste aussi tout de même à quelques actions chocs par ses membres (dans un laboratoire pharmaceutique, un lycée, une conférence...). 



J'ai un peu moins accroché aux quelques moments d'intimité, parfois explicites, non pas que je sois choqué, mais il n'y avait pas besoin de cela pour "humaniser" le combat des militants, je pense qu'on comprenait assez bien le message sans cela.
Ce film mérite en tout cas sa (bonne) réputation, je vous le recommande et ça rafraîchit aussi un peu la mémoire sur les conséquences du SIDA même si aujourd'hui on n'en meurt plus (dans certains pays).