CinémAlex - Paranoïa

Paranoïa (vu le lundi 13 août 2018)

Angoissant et perturbant, voici deux mots qui résumeraient à merveille ce thriller psychologique de Steven Soderbergh. En proie à des crises de paranoïa, Sawyer Valentini se retrouve internée malgré elle dans une cellule psychiatrique qui ne semble pas des plus attentionnées pour rétablir sa santé mentale.

Le film m’a laissé un sentiment mitigé mais en y repensant, je trouve que le réalisateur a très bien su semer le doute quant à la situation réellement vécue par le personnage principal. Il est difficile de dire quelle est la part de vérité et de responsabilité de l’établissement car on ne sait jamais vraiment si on voit l'histoire du point de vue de l'internée ou d'un point de vue extérieur. Jusqu’à la toute fin, on ne peut s’empêcher de ressentir un malaise par rapport à l’héroïne qu’on a pourtant régulièrement envie d’aider au cours de l’histoire mais son apparente instabilité nous fait inéluctablement nous poser des questions.

CinémAlex - The Darkest Minds

The Darkest Minds (vu le samedi 11 août 2018)

Annoncé comme un film pour ados et pas mal descendu par la critique, j’ai pourtant bien accroché à ce film, effectivement bien orienté ados mais pas si raté que ça... Je suis toujours fasciné par ces histoires de personnages dotés de pouvoirs surnaturels dans une société qui tient absolument à cataloguer, catégoriser voire rejeter ces êtres hors du commun. Le personnage principal fait partie d’une des deux catégories les plus dangereuses et elle parvient grâce à son pouvoir à cacher son véritable statut et à prendre la fuite pour échapper aux camps réservés à ses semblables. 

 

Les adaptations de livres au cinéma sont toujours un peu périlleuses et le thème n’est pas forcément très original mais j’ai quand même bien apprécié le tout et le film offre son lot de rebondissements et de surprises ainsi qu'une scène d’émotions particulièrement touchante, vers la fin, quand l’héroïne décide d’assumer ses responsabilités de leadeuse. Avec des recettes plus que décevantes aux box office, espérons tout de même que la saga ne subisse pas le même sort que Divergente qui ne verra sans doute jamais de dénouement au cinéma ou même à la télévision, mais je ne suis pas très optimiste à ce sujet...

CinémAlex - L'espion qui m'a larguée

L’espion qui m’a larguée (vu le jeudi 09 août 2018)
 

Malgré une affiche peu vendeuse et un casting à moitié inconnu (Kate McKinnon ?), la bande-annonce a été suffisamment convaincante pour que je me surprenne à aller découvrir les mésaventures de deux meilleures amies mêlées malgré elles à des affaires d’espionnage.

Le duo fonctionne très bien, avec la brune pragmatique et la blonde complètement délurée qui se retrouvent dans des situations invraisemblables mais toujours efficaces. Le scénario repose donc sur la naïveté des deux acolytes mais surtout sur leur complicité qui leur permet de se sortir de situations parfois plus que périlleuses.
 

Le film offre de beaux gags qui s’enchaînent et se mêlent à un pseudo suspens sur l’issue de l’intrigue impliquant des malfaiteurs. L’objectif du film me semble atteint, même si cette comédie ne restera sûrement pas dans les annales du genre, avec quand même une mention spéciale pour Kate McKinnon, dans le rôle de la blonde, qui s’avère être une des 4 actrices ayant participé au reboot féminin de Ghostbusters l’année dernière !

CinémAlex - Roulez jeunesse

Roulez jeunesse (vu le mardi 07 août 2018)

Deux séances à la suite pour contrer la chaleur écrasante à l‘extérieur, était-ce une si bonne idée que cela ?

Sur fond de reprise du business familial, le protagoniste principal se retrouve à s’occuper d’une fratrie de 3 enfants suite à une rencontre dans le cadre de son travail. Il doit alors mener de front son activité de dépanneur en prouvant à sa mère qu’il est assez mature pour assurer la relève et gérer la disparition de la mère des 3 enfants. J’apprécie carrément Eric Judor, aussi bien pour ses rôles que ses pubs pour EDF, et la bande-annonce promettait un ton décalé pour les péripéties du personnage principal. Et justement, j’ai eu une déception par rapport au ton du film qui tourne pas mal au drame, c’était assez inattendu pour un film présenté comme une pure comédie dans la bande-annonce, même si Eric fait bien passer la pillule.

CinémAlex - Mission Impossible : Fallout

Mission Impossible : Fallout (vu le mardi 07 août 2018)

Tom Cruise, l’indétrônable, nous revient avec un nouveau tour de force, Mission impossible oblige, et c’est plutôt une réussite malgré quelques petites choses à redire.

Le film m’a tout d’abord semblé assez long (presque 2h30) malgré un bon rythme tout au long de l’intrigue. Un gros défaut aussi, avec le laps de temps important qui s’écoule entre deux films, c’est que j’ai tendance à oublier certains personnages plus ou moins secondaires des précédents volets (en particulier deux personnages féminins joués par Rebecca Ferguson et Michelle Monaghan), un ou deux flashbacks ne feraient pas de mal, à défaut d’un résumé comme pour les séries.

Au-delà de ça, je ne peux pas reprocher grand chose au scénario : on se laisse facilement porter par l'intrigue et le tout garde une certaine sobriété et une certaine crédibilité, je n'ai pas ressenti l'envie de produire un film à tous prix spectaculaire qui aurait sombré dans l'exagération, ce qui arrive assez souvent avec les blockbusters. Je vous rassure, on reste tout de même impressionné par les cascades et les prises de vue (Paris, l'Inde) que nous offre le film et on est aussi toujours servi côté retournements de situation.

CinémAlex - Come as you are

Come as you are (vu le lundi 29 juillet 2018)

Le film porte sur l’émancipation d’une adolescente/jeune adulte envoyée par sa famille dans un centre censé remettre les participants sur le droit chemin, en les « soignant » de leur homosexualité.  L’histoire tourne (évidemment) beaucoup autour de la religion et du repentir, avec des adolescents pas aussi paumés que la direction du centre veut leur laisser croire. 

Grâce à quelques personnages hauts en couleurs, l'intérêt pour l'histoire est maintenu, et le climat du centre, malgré ses apparences de camp de vacances, est suffisamment anxiogène pour avoir envie de connaître la suite. Mais au final, les personnages manquaient un peu de profondeur, notamment la directrice du centre que je trouve trop effacée, ou même les autres compagnons de galère du personnage principal. 

Je reste donc sur ma faim car ce film aurait pu être beaucoup plus poignant et engagé sur un thème de ce genre là.

CinémAlex - Mamma Mia ! Here we go again

Mamma Mia ! Here we go again (vu le samedi 28 juillet 2018)

Pour fêter les 10 ans de l’adaptation cinématographique de la comédie musicale Mamma Mia !, quoi de mieux qu’une suite avec toujours plus de chansons d’ABBA ? J’évite le terme « tubes » car le répertoire d’ABBA à ce niveau là a été pas mal épuisé lors du premier film, on retrouve du coup quelques chansons du premier volet qui se mélangent aux nouvelles plus ou moins connues mais le principal c’est de retrouver l’ambiance ensoleillée et bon enfant du premier film.

Mamma Mia ! n’échappe pas au syndrome du prequel et on découvre ainsi la vie de la jeune Donna (jouée par Meryl Streep à l’âge adulte) mais il subsiste toujours un doute quant au père biologique de Sophie. 

Cette petite frustration est vite oubliée avec l’arrivée (tardive) de Cher, qui fait une entrée assez fracassante et ce moment est peut-être le gros high-light du film. Pour passer un moment léger, ce film est donc idéal, tout comme le premier, alors rendez-vous dans 10 ans avec une apparition d’ABBA en déambulateur dans un troisième volet ?

CinémAlex - Ant-man et la guêpe

Ant-man et la guêpe (vu le vendredi 27 juillet 2018)

Malgré des critiques peu élogieuses, j’ai apprécié cette suite de Ant-man, avec toujours beaucoup d’humour et avec l’acteur principal cela passe bien, contrairement à d'autres personnages comme Iron Man qui manque évidemment beaucoup d'humilité.

Le film est à fond orienté sur la science quantique donc on part un peu loin dans les délires mais ça permet du coup des choses impossibles, pratique ! D’autant plus pratique que la fin du film (la scène bonus du générique) fait le lien avec Avengers : Infinity War et ça a eu tendance à me filer quelques frissons. Comme si le dernier Avengers n’avait pas été assez traumatisant, ils en rajoutent une couche ici mais j’adore ce genre de "multiverse" dont les différents pans finissent par se rejoindre.

Ne loupez pas ce film si vous êtes fan de super-héros, il y a toujours de bonnes trouvailles scénaristiques et au niveau des effets spéciaux également.

CinémAlex - American nightmare 4

American nightmare 4 (vu le mardi 17 juillet 2018)

Déjà le 4ème film pour cette franchise dénonçant la violence de la société et ses dérives potentielles mais cette fois-ci on en revient aux origines de la fameuse Purge... On assiste en effet au tout premier essai, limité à un quartier, du concept de purge par les habitants eux-mêmes, en les autorisant à se tuer par le moyen qu’ils désirent, sans être punis par la loi, et ceci pendant 12h non-stop.

Le film prend le parti de se focaliser sur un quartier défavorisé, très majoritairement afro-américain, ce qui m’a dans un premier temps un peu dérangé pour le côté cliché. Quand on y réfléchit, on se dit que ça n’est pas si étonnant avec ce qui peut se passer aux Etats-Unis entre les forces de l’ordre et la communauté Black, et toutes ces bavures dont on entend parler (et toutes celles dont nous n’avons sans doute pas connaissance depuis l'Europe).

D’une manière générale, j’ai trouvé le film plutôt ultra violent, voire plus que ces prédécesseurs, mais je ne sais pas si c’est juste une impression, j'ai en tout cas apprécié les efforts visuels et l'incorporation de technologies actuelles (les drones et surtout les lentilles ultra-sophistiques fluorescentes), cela rajoutait de petits plus.

CinémAlex - Les indestructibles 2

Les indestructibles 2 (vu le vendredi 13 juillet 2018)

Je n’ai jamais été un gros fan de la famille de super-héros en combinaison moulante rouge mais elle rencontre apparemment son public et je me demande même pourquoi la suite a mis autant de temps à voir le jour (pas loin de 15 ans) ! Pour un dessin-animé, je l’ai trouvé trop long (quasiment 2h) mais à part cela, il était plutôt agréable à regarder. On surfe sur le thème un peu déjà vu de la régulation voire de l’interdiction des super pouvoirs dans la société mais le scénario tient la route et ne manque pas de rebondissements et de surprises. Les animations sont bien entendus très bien faites, il n’y a rien à redire de ce côté là. Si vous avez besoin d'un bon divertissement qui parlera aussi bien aux enfants qu'aux adultes, n'hésitez pas face au choix qui s'offre en termes de dessins-animés en ce moment.

CinémAlex - Tully

Tully (vu le vendredi 13 juillet 2018)

Charlize Theron fait honneur à ses talents d'actrice caméléon pour endosser le rôle d’une mère enceinte quelque peu débordée par sa vie. Entre un aîné un peu turbulent et l’arrivée imminente d’un troisième enfant, la maman se résout à faire appel à une nounou de nuit une fois le bébé arrivé, pour gérer ses « repas » nocturnes et remettre en ordre la maison.
 

La nounou apprivoise la maman au fur et à mesure, jusqu’à devenir indispensable mais cela peut-il vraiment durer ? Le film réserve une surprise de taille que je ne dévoilerai pas car il n’aurait alors plus beaucoup d’intérêt mais rien ne transparaissait dans la bande-annonce et c'est tant mieux.

L’actrice principale assure à 100% mais je suis resté un peu sur ma faim par rapport au ton impertinent du film qu’annonçait la bande-annonce, ces moments politiquement incorrects sont finalement assez dilués et sont du coup un peu moins marquants.

CinémAlex - Sans un bruit

Sans un bruit (vu le lundi 25 juin 2018)

Je le dirai sans hésitation, c’est pour moi LE film du moment à voir, cela fait en effet un petit moment que je n’avais pas eu un tel coup de cœur. Le début peut sembler un peu déroutant car assez lent et très calme mais c’est un passage nécessaire pour bien planter le décor et le contexte de la vie de la famille que nous suivons en tant que spectateur. 

L’idée de départ (Ne pas faire de bruit, sinon de grosses bestioles venues d'ailleurs s’occupent de vous) est bien exploitée et il n’y a pas d’exagération au niveau des situations dans lesquelles se retrouvent les personnages ni dans les effets spéciaux qui sont assez limités mais qui montent crescendo au fur et à mesure que l'histoire progresse.
 

De A à Z, le film est pour moi une réussite, car la fin est parfaite et ça n’est pas une mince affaire pour les films de ce genre. La seule potentielle déception que je pourrais avoir, mais ça n’est pas vraiment lié au film en lui-même, c’est qu’il est prévu une suite et je ne pense pas du tout que cela soit nécessaire mais j’attends de voir...

CinémAlex - Ocean's Eight

Ocean’s Eight (vu le vendredi 22 juin 2018)

Casting haut de gamme pour le reboot 100% féminin de Ocean’s Eleven qui s’inscrit en fait dans la lignée de ses prédécesseurs. Je n’ai jamais été un grand fan de la trilogie Ocean’s mais ce nouveau film m’a donné envie de m’attarder sur les premiers (Je ne sais même plus si j'ai vu toute la trilogie mais ça m'étonnerait bien).

Je trouve qu’en général les films du genre manquent d’originalité car toutes les idées semblent avoir déjà été exploitées et Ocean’s Eight ne déroge pas trop à la règle mais je me suis tout de même laissé porter par les tribulations du gang girl power. Je crois aussi que ça n'est pas trop mon type de film préféré mais pour le coup il m'a semblé faire le job malgré l'a priori que je pouvais avoir. Le reproche que je pourrais peut-être faire ce sont certains personnages secondaires qui ne sont pas assez exploités au cours de l'histoire, le casting est plus limité que dans le reste de la franchise, cela aurait mérité un peu plus d'approfondissement...