CinémAlex - Le train de 15h17 pour Paris

Le train de 15h17 pour Paris (vu le vendredi 16 février 2018)

Je ne comptais pas spécialement voir le dernier Clint Eastwood au cinéma et c’est un besoin de combler un peu de temps qui m’y a poussé. Mon verdict c’est que ma première impression était la bonne car j’ai assisté un film court (1h33) avec pourtant plein de remplissages et de longueurs.

Le tour de force du film c’est cependant d’avoir fait appel aux véritables sauveteurs du Thalys (3 américains ayant empêché l'attaque) pour jouer leur propre rôle. La reconstitution de la scène de l’attaque du train a d'ailleurs dû être assez éprouvante pour eux et est plutôt réussie. Mais tout l’historique romancé des 3 protagonistes et leur périple en Europe jusqu’à ce fameux de train pour Paris ne m’a pas semblé d’une grande pertinence et j'ai ressenti pas mal d'ennui.

CinémAlex - Le retour du héros

Le retour du héros (vu le mercredi 14 février 2018)

Le film se passe au début du 19e siècle dans une bonne famille bourgeoise française sur fond de mobilisation pour la guerre.
Jean Dujardin est le premier concerné par cette mobilisation car c’est un officier et Mélanie Laurent est la première concernée par les entourloupes de ce dernier qui a décidé de déserter l’armée et de revenir comme si de rien n’était auprès de la famille dont la fille cadette, sœur de Mélanie Laurent, lui a été promise. Jean Dujardin passe son temps à se faire passer pour ce qu’il n’est pas et malgré la surenchère de ses péripéties, le résultat est réussi et très drôle, avec notamment ce côté très décalé des dialogues et une mention spéciale pour l'actrice qui joue la soeur cadette (Noémie Merlant).

La famille n’y voit que du feu, sauf Mélanie Laurent qui est au courant des mensonges mais qui est surtout responsable d’avoir fait croire, en l'absence du profiteur, à son amour pour sa sœur afin de la sauver d'un chagrin d'amour sans fin... Jean Dujardin dans une comédie, on en a plutôt l’habitude mais c’est moins courant pour Mélanie Laurent et je dois avouer que je me suis bien laissé pendre au duo que forment les deux acteurs.

CinémAlex - In the fade

In the fade (vu le mardi 13 février 2018)

Cela fait longtemps que je n’ai pas vu un film que j’ai vraiment envie de recommander, alors même que j'avais hésité à le voir. Et pourtant c’est un film en allemand mais l’histoire parle d’elle-même, pas forcément besoin d’être un germanophile pour être pris par les émotions que le personnage de Diane Kruger nous transmet.
Cette dernière incarne parfaitement le rôle d’une mère prise entre la peine d’avoir perdu sa famille (son fils et son mari) et la colère à l’égard des meurtriers.
Le film se divise en deux parties avec le procès des coupables en première partie et l’après-verdict en deuxième partie avec une fin choc. Je brûle d’envie de vous la dévoiler mais je vous laisse le plaisir de découvrir comment cette histoire dramatique se termine...

CinémAlex - Les Tuches 3

Les Tuches 3 (vu le dimanche 11 février 2018)

La famille la plus excentrique de France est de retour pour de nouvelles aventures rocambolesques après un passage remarqué à Monaco et aux Etats-Unis.
Cette fois-ci, c’est l’Elysée qui va faire les frais du tourbillon Tuche mais le gag tourne court avec des (sou)rires qui ne se font que trop rares tout au long du film.

L’un de ses principaux points positifs c’est qu’il ne dure qu’1h30 et on en remercie le réalisateur, mais même avec une si courte durée, cela m'a semblé un tantinet long. 

Même le rôle de la grand-mère a été saboté, ses apparitions qui faisaient office perles dans les précédents volets ne sont plus très intéressantes...

Pourvu que la saga ne soit constituée que d’une trilogie car il serait temps de savoir s’arrêter mais pas sûr que le public sache le signifier en ne se rendant pas en salle (regardez-moi !!), car la mayonnaise semble pendre avec ce troisième épisode.

CinémAlex - Le labyrinthe : remède mortel

Le labyrinthe : remède mortel (vu le samedi 10 février 2018)

Suite et fin de la trilogie du Labyrinthe avec ce dernier épisode que personne n’attendait vraiment, je me trompe ? C’était un peu mon cas, car j’avais oublié les événements du précédent film et pire encore, la plupart des personnages, il m’a donc fallu raccrocher les wagons...

En ce qui concerne le film en lui-même, il est dans la lignée du deuxième, même si on voit beaucoup moins les "zombies" (dommage) et j’ai finalement plutôt bien aimé le déroulement de l’intrigue.
Même si c’est un film pour ados et de surcroît un blockbuster américain et que le happy-ending est donc de mise, il y a tout de même quelques personnages qui finissent mal et cela rend le tout un peu moins consensuel.
Le premier film était plutôt intriguant, le deuxième moins surprenant et le troisième (qui a le mérite de ne pas avoir été découpé en deux parties !) boucle assez proprement la boucle avec une fin beaucoup moins niaise que celle de The Hunger Games qui m’avait fait carrément rire (je ne m'en remets d'ailleurs toujours pas)...

CinémAlex - Wonder Wheel

Wonder Wheel (vu le mercredi 31 janvier 2018)

C’est toujours la même chose avec Woody Allen : ça passe ou ça casse ! Ça n’était pas loin de passer mais j’ai succombé au rythme bien lent et au manque flagrant d’action dans un film qui en promettait pourtant un peu dans sa bande-annonce. Erreur de débutant, peut-être, mais on ne peut jamais vraiment savoir si on peut se fier à ces quelques extraits ou non.

Ça n’enlève cependant rien à la qualité du jeu des acteurs et une ambiance visuelle assez travaillée, même si assez fake par moments, c'est mon avis personnel. Attendez peut-être le prochain Woody pour être subjugué ou juste que ses films passent à la télé car cela n’a rien de transcendant sur grand écran.

CinémAlex - The greatest showman

The greatest showman (vu le vendredi 26 janvier et revu le mercredi 07 février 2018)

The greatest showman ou comment bien finir la semaine avec une comédie musicale légère réussie !
Le film est tout ce qu’on attend d’une comédie musicale américaine : un beau casting, de la bonne musique et du grand spectacle.
Le scénario n’a rien de très original mais le film est passé très vite, j’ai été très surpris en voyant apparaître le générique de fin, je ne pensais pas du tout que le film était terminé mais c'est plutôt bon signe d'une certaine façon.

Côté musique, il n’y a que des chansons originales assez efficaces, pas de reprises, et j’ai d’ailleurs écouté pas mal de fois la bande originale du film depuis, je suis particulièrement obsédé par une des chansons, « Never enough », à découvrir absolument avec la scène correspondante, un vrai bijou (en réalité chanté par une ancienne candidate de The Voice aux Etats-Unis, et non par l'actrice du film).

On pourra sans doute reprocher certains aspects du film (parfois mièvre ou trop édulcoré) mais j'ai apprécié l'état d'esprit général de la production, au point d'y retourner une seconde fois et je n'ai pas regretté car c'était dans une plus grande salle que la première fois.

CinémAlex - Kedi

Kedi (vu le jeudi 25 janvier 2018)

Vous n’avez peut-être pas entendu parler de ce projet et c’est sans doute normal, il s’agit d’un petit film turque à petit budget (datant d'ailleurs de 2016 !!) qui porte sur un thème spécifique : les chats à Istanbul. La réalisatrice nous fait découvrir l’omniprésence et l’importance des chats dans la vie des habitants de la capitale turque au travers de l’histoire de quelques uns de ces chats. Chacun a leur caractère et ce sont les personnes directement en contact avec eux qui nous racontent la vie et l'histoire de ces chats.

C’était vraiment original comme film, avec de belles prises de vues de chats mais aussi de la ville, les vies et les parcours de ces chats ont été ingénieusement capturés.
Cela permet aussi au passage de faire voler en éclat cette obligation de choisir entre chien et chats, les deux ont leurs particularités et ne sont pas incompatibles !