CinémAlex - The square

The square (vu le lundi 20 novembre 2017)

Je vais voir la Palme d’Or en mode aveugle, je n’ai vu ni bande-annonce ni eu de retour d’autres spectateurs, en me disant que j’ai 3 chances sur 4 que le film ne me plaise pas (la Palme d’Or est loin d’être un succès garanti pour moi !).

Je m’aventure donc pour 2h30 de film, ce que je ne savais pas non plus, je ne connaissais que l’affiche en fait, ça ne m'arrive pas souvent et parfois on s'en mord les doigts... Je regrette un peu d’avoir proposé ce film car je l’ai trouvé d’un intérêt très limité : en gros, c’est un enchaînement de scènes qui ne semblent jamais aboutir et le rythme est plutôt lent, le tout est donc assez frustrant et laisse une impression d'inachevé. 

Il ne m’en fallait pas plus pour que la Palme d’Or se transforme en Palme dort, si vous voyez ce que je veux dire... Le conseil que je peux vous donner c’est évidemment d’éviter ce film en salle, je n’en vois pas du tout l’intérêt, autant s'endormir devant en regardant sa diffusion à la télévision, bien au chaud (et en économisant une place de ciné pour ceux qui n'ont pas d'abonnement).

CinémAlex - Happy birthdead

Happy birthdead (vu le dimanche 19 novembre 2017)

Coincée dans une boucle temporelle, Tree, étudiante plutôt pimbêche, se retrouve à vivre la même journée, jour après jour, mais cette journée est doublement spécial puisqu’il s’agit de son anniversaire... et qu’elle se fait inévitablement assassiner à chaque fin de journée.
 

Elle se lance donc dans une course contre la montre pour découvrir son meurtrier et ça n’est pas une mince affaire ! Très bonne idée de départ, le film tient plutôt bien la route, avec des bonnes idées pour varier cette journée à répétition, il n’y a jamais vraiment de longueurs, cela aurait été un comble pour un film d’un peu plus d’1h30.
L’histoire suit son cours et se répète en étant à chaque fois un peu différente, c’est parfois drôle et on a droit à un retournement de situation au moment du dénouement.

Pour ceux qui diront que l’idée du scénario a été vue et revue ou tout bonnement volée, le réalisateur a eu l’intelligence de faire un petit clin d’œil à Un jour sans fin (qui repose donc sur le même concept de la même journée qui se répète), en plus de manière habile puisque le personnage principal du film ne semble pas connaître le film ni même Bill Murray qui en était une des stars principales !

CinémAlex - Justice League

Justice League (vu le samedi 18 novembre 2017)

Après les Avengers, voici le combo de super-héros de DC Comics, regroupant Superman, Wonderwoman, Batman, Flash, Aquaman et Cyborg. Si ces deux derniers me sont inconnus, les autres étaient bien présents sur nos grands et petits écrans ces dernières années.

Malgré des critiques peu élogieuses et un démarrage timide au box office, j’ai pris plaisir à regarder ce film, à l’instar de Batman VS Superman qui n’avait pas vraiment passionné les foules.
 

Dans cette tendance à l’abondance (voire la surenchère) de super-héros, j’ai davantage apprécié ce collectif comparé aux Avengers d’une manière générale, mais les X-Men restent toujours mes préférés. Si vous êtes amateur de super-héros à foison, n'hésitez pas à aller le voir au cinéma, c'est un bon divertissement.

CinémAlex - Jigsaw

Jigsaw (vu le samedi 11 novembre 2017)

Après quelques années d’absence, voici le retour de la franchise Saw et étant assez friand de ce genre de film, je m’en réjouis.
Les idées de piège sont toujours aussi tordues et sadiques mais je me suis senti peut-être un peu moins oppressé ou stressé par le sort des "heureux" élus.
Il manque un côté un peu "sale" dans le déroulement du jeu, j’ai du coup été un peu déçu de ce côté là.
Il faudrait aussi que je le revois une seconde fois mais je pense avoir décelé quelques incohérences au niveau du scénario par rapport à la petite manipulation dont le spectateur est victime (je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher la surprise).
Le petit twist de l’histoire reste cependant une bonne trouvaille, je ne m’y attendais pas, cela relève du coup un peu le scénario, même si certains diront que c’est un peu tiré par les cheveux...

CinémAlex - Jalouse

Jalouse (vu le mercredi 08 novembre 2017)

Karin Viard est un argument qui se suffit à lui-même pour aller voir Jalouse, un film qui parle d’une quinquagénaire en proie aux premiers symptômes de la ménopause et victime de sautes d’humeur qui lui jouent parfois de très mauvais tours...
L’actrice principale est parfaite pour ce rôle aux répliques brutes de décoffrage et le casting secondaire répond également présent pour lui donner la réplique. Entre la meilleure amie incarnée par Anne Dorval (égérie de Xavier Dolan et anciennement double star du Cœur a ses raisons, ci-dessous à droite sur la photo) et Anaïs Desmoutiers en nouvelle recrue du lycée dont l’arrivée au sein du corps professoral n’est pas vu du meilleur œil par Karine Viard, cela fait des étincelles. 

Le film prête beaucoup à sourire mais il prend une tournure quelques peu dramatique quand les sautes d’humeur empiètent trop sur l’entourage du personnage principal, ce qui en fait un ensemble assez riche et varié mais équilibré.
Je n’ai pas été déçu par ce film qui avait un potentiel de film ennuyeux mais j’avais une entière confiance en Karin Viard...

CinémAlex - Geostorm

Geostorm (vu le samedi 04 novembre 2017)
 

Un petit film de catastrophes naturelles ne fait jamais de mal, c’est toujours impressionnant et ça détend en même temps. Pour une fois ça n’est pas la terre toute seule qui se rebelle contre l'humanité mais la technologie (un quadrillage de la planète par des satellites ultra sophistiqués) que l’homme a mis en place pour contrôler le climat afin d’empêcher la multiplication d’épisodes climatiques meurtriers. 

 

Le casting n’est pas si inintéressant que ça, je ne m’y attendais pas : Gérard Butler, Abbie Cornish et Jim Sturgess ont les rôles principaux, et malgré le genre auquel appartient ce film, je ne le qualifierais pas de grosses daube pour autant.

Bien entendu le film suit les codes habituels sans trop de surprise et, évidemment, la terre n’est jamais en mode apocalypse pour le bouquet final, et ça c’est bien dommage car j’ai vraiment envie de la voir cette catastrophe ultime (un peu comme dans 2012 qui se termine bien mais pas trop non plus) !!
Il y a quelques tentatives de suspens (Qui est responsable du sabotage de l’installation satellites ? Qui survivra sur la station spatiale ? Etc...) mais finalement tout cela tombe à plat et le happy ending est de mise (désolé de spoiler...), cela aurait pu être un peu nuancé mais on n’en est pas encore là !

CinémAlex - Au revoir là-haut

Au revoir là-haut (vu le jeudi 02 novembre 2017)

Régalez-vous avec ce petit bijou du cinéma français, un film d’Albert Dupontel avec ce qu’il faut de folie déjantée qui lui est propre, de l’émotion et aussi un brin de poésie.
L’univers de ce film est tout particulier et empreint d’une ambiance qui me fait penser à un film comme Le fabuleux destin d’Amélie Poulain mais pour son (potentiel) statut de film français culte.
La scène de guerre en ouverture du film est particulièrement réaliste et touchante, la suite l’est tout autant, avec un dénouement auquel je ne m’attendais pas, j’en ai même lâché un petit cri (discret).

L’histoire tient efficacement en haleine jusqu’au bout du bout, avec quelques petits retournements de situation, le tout dans une ambiance homogène et cohérente.
La bande-annonce ne rend pas trop justice au film, il est beaucoup moins bizarroïde ou alambiqué qu'il n'y paraît, laissez-vous tenter sans hésitation, il y a en plus un casting
très intéressant (Laurent Lafitte en petit chef militaire tortionnaire et le regard de l'acteur de 120 battements par minute)

CinémAlex - Detroit

Detroit (vu le dimanche 29 octobre 2017)

En ces temps de « Black lives matter », une petite piqure de rappel sur l’histoire du racisme aux Etats-Unis ne fait pas de mal, bien au contraire. Le film s’attaque ici à un événement en particulier, survenu dans les années 60 à Détroit, sur fond de tensions et d’émeutes civiles de la part de la population noire oppressée et stigmatisée par la population blanche.

Pour moi, le film aurait pu être encore plus percutant, il est pourtant assez réaliste et les proportions que prennent un événement anodin devraient avoir un effet contrastant mais je suis resté relativement indifférent, la fin du film sur le procès aurait par exemple mérité d’être plus développée, d’autant plus que c’est finalement la partie la plus « officiellement documentée ».
Ceci dit, cela change des films sur l’esclavagisme du XIXème siècle, on avance d’un siècle, même s’il y a peu, un biopic sur Martin Luther King est sorti.
Enfin, il ne faut pas oublier que ce film relate des faits rapportés par les protagonistes de l’époque et que rien n’a pu être prouvé lors du procès donc gardons bien notre esprit critique malgré tout ce qui peut se passer aux Etats-Unis aujourd’hui.

CinémAlex - Thor : Ragnarok

Thor : Ragnarok (vu le samedi 28 octobre 2017)  

Le retour du plus célèbre des vikings se fait en fanfare avec Asgard, son foyer natal, menacé de disparition suite au retour de la grande sœur de Thor, déesse de la mort.

La rencontre entre la fratrie (Thor, Loki et Hela) n’est pas des plus cordiales et les deux premiers se retrouvent propulsés par leur sœur sur une planète hostile.

 

Cette dernière pense avoir la main mise sur Asgard mais c’est sans compter sur la persévérance des deux frères. Cate Blanchett dans le rôle de la méchante sœur rajeunit d’au moins 20 ans mais le rôle lui va à ravir, à la fois femme fatale et impitoyable. 

Je n’ai jamais été un grand fan de Thor mais je dois reconnaître que je prends de plus en plus goût à l’univers de ce gaillard et cela reste un très bon divertissement pour un week-end.

CinémAlex - Epouse-moi mon pote

Épouse-moi mon pote (vu le vendredi 27 octobre 2017)

La fine équipe de Philippe Lacheau est de retour avec une comédie potache sans grand intérêt. Je n’irai pas jusqu’à taxer le film d'homophobe car il se nourrit de nombreux clichés mais pas seulement sur la communauté homosexuelle, beaucoup d’autres y passent, comme les marocains ou les fonctionnaires et on en fait pas tout un scandale pour autant...

Certains moments étaient très drôles, d’autres beaucoup plus gênants, ce qui me fait penser que le film est déséquilibré et bien en-dessous de ce que la troupe a pu faire par le passé (Alibi.com par exemple)

Vous pourrez aisément passer votre chemin au cinéma et attendre la diffusion du film à la télévision... Ca n’est bien sûr pas non plus une obligation mais avec la polémique assez peu justifiée, à mon sens, que ce film a engendré, peut-être aurez-vous envie de vous faire votre propre idée.