CinémAlex - America

America (vu le dimanche 18 mars 2018)

Un an et demi après l’élection de Trump, ce documentaire nous offre le point de vue d’habitants de l’Arizona sur les États-Unis, les élections à venir et le monde en général, juste avant les élections de 2016 et un peu après les élections également. On ne peut pas dire qu’il y ait de demi mesure dans les témoignages de chacun des membres de cette communauté. Soit Trump fait légion, soit aucun des deux candidats ne remporte vraiment la sympathie des votants.

Le documentaire évoque de manière assez superficielle les deux personnalités en lice pour diriger la première puissance mondiale et c'est un troisième protagoniste qui semble davantage sur toutes les lèvres : le port de l'arme. Ce thème, qui se retrouve régulièrement au centre de l'actualité depuis longtemps, est abordé d'une manière assez détachée puisque les habitants de la région semblent pleinement adhérer à la détention légale d'armes à feu (et ceci dès l'âge de 5 ans parfois !), ce qui a sans conteste un côté assez effrayant, pour nous européens.

CinémAlex - Eva

Eva (vu le mercredi 14 mars 2018)

A l’instar de Elle, Isabelle Huppert joue à nouveau un rôle de femme à la fois énigmatique et sulfureuse mais contrairement à Elle, Eva est très loin d’être une réussite...

Le rythme est beaucoup trop lent et linéaire, ce qui ne permet pas d'accrocher à l'histoire à laquelle je n'ai porté que très peu d'intérêt. Une autre chose qui n'aide vraiment pas, c'est que le film joue beaucoup sur les ellipses sur la vie, et en particulier le métier (escort girl de luxe), d’Eva, le tout est donc assez peu pimenté.

L'intrigue prend ceci une tournure assez inattendue entre les deux personnages principaux mais cela ne suffit pas à relever le niveau. Je pense vraiment que si Eva était sorti avant Elle, je ne serais sans doute pas aller voir ce dernier tant l'ambiance m'aurait semblé similaire dans la bance-annonce.

CinémAlex - Mme Mills, une voisine si parfaite

Mme Mills, une voisine si parfaite (vu le dimanche 11 mars 2018)

Moults comédies françaises sur le grand écran en ce moment et je n’ai malheureusement pas tiré le bon numéro ! D’une durée d’à peine 1h30, ce film m'a pourtant paru d’une longueur impressionnante sans que je sache trop comment me l’expliquer.
 

Les comédies avec Sophie Marceau sont en général assez fraîches mais surtout drôles et sur la longueur, ce film (son film !) ne tient pas la route par rapport aux promesses de la bande-annonce en termes de rires. Le thème se prêtait pourtant à de nombreux gags mais peut-être cela aurait-il risqué de rendre le film (encore plus) ridicule. Quoiqu’il en soit, je suis resté sur ma faim, c’est le moins qu’on puisse dire, et je ne pense pas que cette comédie restera dans les annales.

CinémAlex - Les garçons sauvages

Les garçons sauvages (vu le vendredi 09 mars 2018)

Voici un parfait OVNI du cinéma français, avec 5 garçons ultra violents et pervers qui vont être envoyés dans un périple pour les remettre dans le droit chemin, et même plus encore... Personne ne savait alors à quel destin allaient être livrés ces 5 âmes perdues qui vont peut-être finalement finir par se retrouver. 

Les garçons sauvages est un film que je qualifierais de fantasmagorique, avec une alternance de scènes en noir et blanc et en couleurs, au contenu parfois assez subversif.

 

Ce qui m’a bluffé après-coup, c’est le casting des 5 garçons qui sont en fait des actrices et c’était un choix assez osé mais très réussi, je sentais bien que les garçons avaient un côté androgyne et je pensais que c’était dû à leur jeune âge théorique mais c’était en fait dû à autre chose donc...  Le tout était assez déroutant (plusieurs personnes ont d'ailleurs quitté la salle) mais en y repensant il s’agit d’une belle allégorie du féminisme.

CinémAlex - Hurricane

Hurricane (vu le mardi 06 mars 2018)

Si vous aimez les films de braquage avec en prime une (grosse) touche de catastrophe naturelle, vous serez servi avec Hurricane.

 

Bien sûr, niveau crédibilité, on frôle parfois le ridicule avec des scènes de cascade improbables car le réalisateur ne peut pas s’empêcher de céder à une certaine surenchère. 

Niveau action on en a du coup pour son argent entre les frasques des braqueurs et la course contre la montre pour échapper à l’ouragan, évidement le plus jamais meurtrier qu’on ait vu alors qu’on ne s’attendait qu’à une grosse tempête selon les prévisions officielles...

 

Le film recycle par ailleurs quelques acteurs de séries télé (Shannon de Lost ou Jason de True Blood par exemple), c’est sympa de les revoir pour ceux qui connaissent les personnages de l'époque. Sinon ça n’est pas le casting du siècle mais ça fait le boulot pour ce genre de film.

CinémAlex - Call me by your name

Call me by your name (vu le dimanche 04 mars 2018)

Pas du tout sur ma liste de films à voir juste en me basant sur la bande-annonce que j’avais vue et espérant malgré tout une bonne surprise, j’en suis ressorti avec la même impression qu’en découvrant la bande-annonce... Je me suis vraiment ennuyé devant cette histoire d’amour "bricolée", que je n’appellerais d’ailleurs pas une histoire d’amour en fin de compte (ou à sens unique à la rigueur...).

Les acteurs sont très bons et mon avis très mitigé sur le film ne tient qu’à une histoire de goût personnel. J’ai parfois pensé à un mix de Woody Allen (pour le côté torturé ou complexe des personnages) et Sofia Coppola (pour l’ennui inhérent au film), un mariage qui ne fait donc pour moi pas bon ménage.

Il y a tout de même une chose positive que je retiens du film, c'est une des dernières interventions du père de famille (du coup trop rare le reste du temps) lorsqu'il s'adresse à son fils, il lui fait un discours très juste et très avant-gardiste (par rapport à l'époque où se déroule l'histoire) sur les relations humaines d'une manière générale, la touche finale me laisse pour ainsi dire un goût un peu moins amer.

CinémAlex - La forme de l'eau

La forme de l’eau (vu le samedi 03 mars 2018)

J’enchaîne les films à Oscars avec le gagnant du meilleur film et du meilleur réalisateur, un résultat qui ne m’étonne pas outre mesure car l’ambiance est très bien travaillée et l’histoire très bien pensée. La forme de l’eau est un savant mélange de fantastique, de polar et d’histoire d’amour, servi par un casting très efficace. En plus d’un univers complet et cohérent, le film offre une fin qui laisse à la fois libre cours à son imagination et la possibilité de s’en tenir à ce qu’on nous présente à l’écran, vous le comprendrez en allant découvrir le film car je ne veux pas vous spoiler la fin.

Guillermo Del Toro est à la hauteur de sa réputation, même s’il s’est apparemment très fortement inspiré du travail de Jean-Pierre Jeunet, auquel j’avais d’ailleurs pensé pendant le film, à tel point qu’il a été accusé de plagiat par rapport à certaines scènes. Ce film ne méritait peut-être pas non plus 13 nomination aux Oscars, il n’en récolte d’ailleurs « que » 4, mais c’est une belle histoire qui mérite d’être vue au cinéma.

CinémAlex - Moi, Tonya

Moi, Tonya (vu le lundi 26 février 2018)
 

Ce biopic-docu-réalité offre un point de vue original de l’affaire Tonya Harding qui a défrayé la chronique sportive des années 90 aux États-Unis, en présentant les faits relatés comme une réalité possible, car reposant totalement sur les témoignages, parfois divergents, des différents protagonistes. 

Le casting est étonnant de réalisme par rapport aux personnes réelles impliquées, on le voit avec les quelques images de l’époque qui sont diffusées lors du générique de fin. Même si on connaît le dénouement de l’histoire, on est tenu en haleine pendant tout le film et il n’y a pas de temps mort. 

Margot Robbie, qui tient le rôle phare, aurait très bien pu remporter l’Oscar de la meilleure actrice que cela ne m’aurait pas étonné mais la concurrence était rude. Que cela ne vous empêche d’aller (re)découvrir son histoire, même si vous n’êtes pas fan de patinage artistique.

CinémAlex - Black Panther

Black Panther (vu le samedi 24 février 2018)

Les Marvel reviennent en force en ce début d’année et Black Panther fait son petit effet un peu partout dans le monde mais pas sur moi... Overdose de super-héros ? Je n’en suis pas sûr, j’ai juste été peu réceptif à l’ensemble de l’histoire et des personnages et j’ai surtout été un peu perdu dans les relations entre les différents protagonistes (le père, l’oncle, le cousin, la sœur, le voisin, la femme de ménage...), ils sortent tous de nulle part et c’est difficile de raccrocher les wagons.

Après, oui les effets sont très bien faits mais ça n’est plus une très grande surprise et puis cet humour à deux balles qu’ils nous font sans cesse subir, je ne trouve pas que ça avait sa place dans Black Panther mais c'est récurrent dans les Marvel.

Et voici qu’approche un nouveau film des Avengers d’ici un mois, ça serait bien de nous laisser un peu respirer entre deux films de la même franchise non ?

CinémAlex - 3 billboards

3 billboards (vu le vendredi 23 février 2018)

Je ne saurais que trop vous recommander d’aller voir ce film, d’autant plus que l’actrice principale et l’un des personnages secondaires (tous deux ci-dessous) ont remporté chacun un oscar, mais les autres membres du casting ne sont pas en reste non plus !

L’histoire repose sur la vengeance personnelle d’une mère dans une petite bourgade des Etats-Unis, suite à l’assassinat sauvage de sa fille et à l’incompétence de la police locale pour retrouver le coupable. 

On assiste alors à un bras de fer entre la mère et les agents de la police et ils ne font pas dans la dentelle, chaque côté se mettant dans des situations répréhensibles mais chacun continuant "tranquillement" son bonhomme de chemin.

Le seule reproche que j’aurais à faire est la fin du film car c'est un dénouement particulier qui laisse libre cours à son imagination, mais ce choix a tout de même le mérite de surprendre et d’être original. Au risque de me répéter, je vous conseille de ne pas louper ce film, même si c’est à la télé, mais je pense qu’il restera encore quelques temps dans les salles obscures suite à l’exposition médiatique des Oscars.

CinémAlex - Cinquante nuances plus claires

Cinquante nuances plus claires (vu le samedi 17 février 2018)

L’indomptable Christian Grey trouve enfin chaussure à son pied avec une femme pas si soumise que cela mais c’est sans doute pour cette raison que la sauce prend entre les deux tourtereaux.
Le caractère rebelle d’Anastasia est une des choses qui donne sans doute de l’intérêt à la relation et à la tournure qu’elle prend et je sais aussi que le choix de l’actrice est loin de faire l’unanimité mais personnellement je la trouve bien dans ce rôle.

Niveau intrigue dramatique (l’ex patron aigri d'Anastasia qui revient à la charge, mais avec un secret inattendu, évidemment), on est loin du chef d’œuvre mais en ce qui concerne la relation entre les deux personnages principaux, j’ai trouvé cela un peu moins cucu que dans les deux premiers films, même si on est sans doute loin du caractère subversif, ou tout du moins explicite, des livres.

Avec par ailleurs une BO toujours aussi variée et pop commerciale, c’est une bande son réussie qu’offre le film et ça, ça n’est jamais à négliger. Au final le tout reste aseptisé à la sauce hollywoodienne mais le plaisir des yeux est un minimum assuré, avis aux (a)mateurs !