lundi 24 septembre 2012

CinémAlex - Associés contre le crime


Associés contre le crime (vu le lundi 27 août 2012)

Le volet précédent m'avait plutôt charmé mais je peux dire avec certitude que ce charme a été rompu avec ces nouvelles aventures assez inintéressantes. Le rythme est très lent, les hésitations de l'héroïne campée par Catherine Frot sont dignes d'un Batman en pleine crise d'identité sauf qu'en version française, le rendu est beaucoup moins efficace ou même difficilement supportable. Le film m'a clairement fait l'impression d'être destiné aux personnes d'un âge assez avancé, le tandem a pris un coup de vieux, retraite oblige ?


L'humour est beaucoup moins bon voire beauf et ne fait rire que le public précédemment cité (sans vouloir offenser qui que ce soit). Pour une fois je n'ai presque eu aucun remords à faire une petite sieste improvisée, même si j'ai pu sourire à quelques rares occasions...

CinémAlex - Expendables 2

Expendables 2 (vu le dimanche 26 août 2012)

Après le succès assez unanime du premier épisode, c'est avec malgré tout avec très peu d'intérêt que j'attendais ce second volet. Au moins le film a le mérite de ne pas trop solliciter les neurones, c'est bien de l'hommage aux films du genre et à leurs personnages charismatiques dont il est toujours question ici, et seulement de ça ! Je ne dis cependant pas que je me suis ennuyé, je suis juste un peu moins sensible à ce type de film d'action que le reste de la salle, visiblement. Je pense que le film tient bien ses promesses, je le trouve même mieux réussi que le premier au niveau des effets spéciaux, donc beaucoup moins cheap, ça m'avait vraiment sauté aux yeux il y a deux ans. Enfin, je dois avouer qu'il est difficile de résister aux savoureuses apparitions de Chuck et aux répliques de la mort qui tuent d'Arnold, même s'il me manque sans doute certaines références.


dimanche 23 septembre 2012

CinémAlex - L'étrange pouvoir de Norman

L'étrange pouvoir de Norman (vu le samedi 25 août 2012)

Une petite animation 3D un brin décalée pour finir une journée pique-nique sous le vent, et c'est peu dire, rien de tel pour se détendre un peu plus ! Le thème si populaire des zombies est une nouvelle fois exploitée mais en dessin animé, ça change un peu. Les personnages caricaturaux (la blonde écervelée, le monsieur muscles tout aussi écervelé d'ailleurs... et les zombies sans cervelle évidemment !) sont assez drôles même si tout ce petit monde qui gravite autour du personnage principal reste assez secondaire.
 

Pour les réticents aux zombies version gore, n'ayez crainte, aucune image ne viendra hanter vos nuits, on n'est pas dans du Disney mais il y a encore une sacrée marge entre Norman et Resident Evil. Malgré un avis positif, je n'ai pas pu résister à l'appel de la sieste (quelle idée de faire du Vélib' par une chaleur pareille aussi !), j'ai donc loupé quelques petits bouts qui, j'en suis sûr, n'auraient que plaider un peu plus en la faveur de ma critique et qui n'ont rien à voir avec des moments potentiellement soporifiques, je ne peux juste pas lutter lorsque je suis frappé par ces crises narcoleptiques.

CinémAlex - Keep The Light On


Keep the lights on (vu le vendredi 24 août 2012)

Voici l'exemple typique d'un film qui a la capacité de doubler (l'iPhone vient d'ailleurs de corriger ce mot en "soûler", est-ce un lapsus révélateur ? Lol) le temps ressenti à le regarder : ne durant qu'1h40, j'aurais presque dit qu'il en faisait une de plus ! L'histoire a tendance à tourner en rond, c'est une sorte de cercle vicieux des dépendances (à l'amour d'un côté et à la drogue de l'autre) et évidemment ça n'en finit jamais, c'est un peu lassant. L'ambiance froide de l'image n'aide pas non plus, l'objectif était sans doute de ne pas se sentir trop à l'aise en voyant l'évolution du couple et on peut dire que c'est plutôt bien réussi. Je n'ai cependant pas été très sensible aux émotions censées être  dégagées par les personnages, ce qui me fait dire que le film est un échec à ce niveau la mais c'est on ne peut plus subjectif. On ne pourra tout de même pas lui enlever une certaine prise de risque, les scènes sont parfois un peu crues, le thème de l'amour entre deux hommes en fait un film au public très ciblé mais même en touchant sa cible, je ne suis pas sûr qu'il plaise à la majorité.