CinémAlex - Photo de famille

Photo de famille (vu le mardi 18 septembre 2018)

Avec un casting au top (Bacri, Lauby, Paradis, Cottin), je n’étais pas loin du coup de cœur avec ce film que j’ai trouvé équilibré malgré le grand nombre de personnages et d’histoires respectives qui s’entremêlent. L’histoire est somme toute assez basique (comment s’occuper de la grand-mère suite au décès du grand-père ?) mais la composition de la famille (des parents divorcés et trois enfants bien différents) pimente le tout juste comme il faut. 

J’ai apprécié à peu prêt à part égale chacun des protagonistes, leur personnalité respective collant bien à l’acteur qui l’incarnait. Seul petit carton jaune (je suis quand même gentil, je ne vais pas jusqu'au carton rouge !) pour Pierre Deladonchamps, dans le rôle du petit frère, que j’ai trouvé en dessous de ses co-stars, même si j’ai fini par m’habituer à son jeu d’acteur. Cela n’a au final pas entaché le film que je vous recommande chaudement, on rigole et on est ému, tout y est !

CinémAlex - Peppermint

Peppermint (vu le samedi 16 septembre 2018)

Décimée par un gang de malfrats, la famille de Jennifer Garner est détruite à jamais, elle perd sous ses yeux son mari et sa fille. N’obtenant pas gain de cause de la part de la justice, elle disparaît des radars et refait surface pour se faire justice elle-même. Les méchants n’ont qu’à bien se tenir, la veuve est devenue une vraie machine de guerre qui est bien prête à tout pour venger sa famille.

Ici, nulle place pour la morale qui voudrait que l’héroïne ait des remords ou un cas de conscience par rapport à ses agissements extrêmes, car elle est bien décidée à aller jusqu’au bout. Pendant le film j’étais un peu perplexe et par moment complètement détaché du personnage, je trouvais que c’était un peu trop exagéré (je trouve qu'elle s'en sort toujours trop bien) et bien en dessous d’un Atomic Blonde mais j’ai fini par prendre goût à cette croisade sans concession.

CinémAlex - BlacKkKlansman

BlacKkKlansman (vu le mardi 11 septembre 2018)

Difficile de ne pas se sentir mal à l’aise devant les attitudes irrespectueuses des propres collègues policiers du personnage principal, qui ne se laisse malgré tout pas faire, et encore plus devant les propos des membres du Ku Klux Klan, alias l’organisation, à l'égard de la population noire américaine. D’autant plus difficile que l’actualité en 2018 y fait encore malheureusement écho, c'est triste et même choquant.

Le film n’y va pas avec le dos de la cuillère et je me mets à la place des acteurs, car même si c’est leur métier, ça devait parfois être gênant de tenir de tels propos, mais pour ce genre de film il ne faut pas faire les choses à moitié. Je ne suis pas sûr que ce film permette aux plus obtus d’esprit de s’ouvrir car ils n’iront sans doute pas le voir, et quand bien même, mais il a le mérite de rappeler un des pans douloureux de l’histoire américaine.

 

 

Malgré le thème un peu dramatique du film, le personnage principal fait preuve de pas mal d'impertinence dans sa quête de décrédibilisation du Ku Klux Klan, et c'est assez savoureux à de nombreuses reprises.

CinémAlex - Détective Dee : la légende des rois célestes

Détective Dee : la légende des rois célestes (vu le mardi 04 septembre 2018)

Inspecteur Gadget au temps des empereurs chinois, cela aurait pu être une bonne idée...

J’avais gardé un bon souvenir d’un des précédents épisodes de la saga qui maniait subtilement, d’après mes souvenirs, une enquête à rebondissements et la magie qui n’en était pas vraiment (il existe toujours une explication rationnelle derrière des faits hors du commun). Cette fois-ci, on assiste plutôt à du grand n’importe quoi à ce niveau là, avec une utilisation à gogo d’effets spéciaux douteux dans certaines scènes. 

Le scénario me semblait plutôt bien tenir la route, sans non plus casser trois pattes à un canard, mais cette surenchère a un peu tout gâché à mon sens. Le cinéma chinois est aussi un genre un peu particulier que je ne connais pas trop ou auquel je ne suis pas habitué, et malgré un film accessible pour un public occidental, je ne suis sans doute pas à même de l'apprécier à sa juste valeur.

CinémAlex - Bonhomme

Bonhomme (vu le dimanche 02 septembre 2018)

Comédie dramatique française de la rentrée, Bonhomme aborde un sujet assez original et peu vu sur le grand écran : celui des bouleversements qu’engendre le handicap soudain d’un des membres d’un couple. Tous deux dans la fleur de l’âge, un accident de voiture entraîne un état d'amnésie partielle et quelque peu végétatif du garçon et le désarroi de la fille face à ce changement profond de sa relation à l’être aimé.

Le film ne verse pas dans le pathos, même s’il y a parfois un côté dramatique et l’histoire donne lieu à des situations cocasses. Cette histoire d’amour est le contre-exemple de ce qui peut souvent arriver aujourd’hui dans les relations amoureuses : à la moindre difficulté ou contrariété, on a tendance à baisser les bras, fuir ou vouloir passer à autre chose. C’est donc un message plein d’optimisme que nous véhicule le réalisateur, sans trop en rajouter non plus, avec un Nicolas Duvauchelle au top dans sa performance.

CinémAlex - Kin

Kin (vu le vendredi 31 août 2018)

Les débuts de saga ont le vent en poupe cet été, car après The Darkest Minds, voici Kin, sur fond de road movie entre deux frères dont le plus jeune découvre par hasard une arme semblant venir du futur ou d’un autre monde...

Malgré de bons ingrédients, les longueurs auront sûrement raison du succès du film, seuls les derniers instants du film valent le détour lorsqu’on comprend un peu plus de quoi retourne l’histoire. Mais du coup on a un goût de trop peu et les éléments « hors du commun » du film semblent presque ridicules, dilués dans ce film à l’ambiance réaliste.

L’engouement du public semble à priori très limité, je crains à nouveau pour le bon déroulement d'une suite à l’instar de The Darkest Minds et ça serait très frustrant qu’elle n’ait pas lieu car la fin du film est prometteuse et pleine de mystères. Ce film fait peut-être partie des œuvres à regarder plusieurs fois pour les apprécier véritablement mais à notre époque où tout va vite, surtout le succès, le réalisateur aurait sans doute dû revoir sa copie...

CinémAlex - My Lady

My Lady (vu le mardi 28 août 2018)

Emma Thompson se retrouve dans la peau d’une avocate de haute volée, devant trancher des affaires très souvent délicates, impliquant essentiellement des mineurs. La bande-annonce laissait présager un focus sur un cas concernant le refus de parents témoins de Jéhovah de transfuser du sang à leur fils pour le sauver, car cela est contraire à leurs croyances.

Je m’attendais donc à un combat sans relâche entre les deux parties, promettant des moments d'émotion intenses comme il peut y en avoir dans ce genre de film. Mais celui-ci prend une tournure inattendue car l’affaire est vite classée et l’histoire balance entre la relation de couple compliquée de l’avocate et l’obsession du jeune témoin de Jéhovah pour sa « sauveuse ». Ceci dit, côté émotions, on est tout de même servi avec une fin assez larmoyante et le bon jeu d'actrice d'Emma Thompson (même si elle m'agace un peu avec sa manière de s'exprimer dans ce film, comme si elle avait un tic).

CinémAlex - En eaux troubles

En eaux troubles (vu le mercredi 22 août 2018)

Jason Statham ne fait jamais vraiment dans la dentelle et il ne fait pas exception dans ce film aux requins boostés aux hormones ou presque, puisqu’il s’agit d’un Megalodon (The Meg, qui est le titre original du film), une espèce de requin géant encore inexplorée jusqu’à présent. Je n’ai pas été impressionné par les 3/4 du film, assez creux, avec une sensation de déjà-vu, voire de mauvais jeux d’acteur. Heureusement, le film est pour moi sauvé par la 2e partie où les choses sérieuses commencent...

Alors évidemment, ceci ne permet pas pour moi au film d’éviter le naufrage mais il a l’air de rencontrer son public, notamment aux Etats-Unis. Dans tous les cas, ce film ne me dissuade en aucun cas d’aller traîner en eaux troubles, j’ai davantage peur des algues qu’on touche par inadvertance quand on se baigne...

CinémAlex - Papillon

Papillon (vu le mardi 21 août 2018)

Tiré d’une histoire incroyable mais vraie, nous assistons aux tentatives d’évasion d’un homme emprisonné malgré son innocence dans la prison réputée inviolable de la Guyane Française. Le film est très réussi et ne souffre pas de longueurs, ça aurait pu être le cas vu le thème abordé et le fait que Henri Carrière, surnommé Papillon, a passé pas mal de temps en isolement.

Le visuel du film offre également un beau résultat final, avec de belles couleurs et de beaux points de vue de la région guyanaise. La seule chose qui m’a peut-être un peu choqué c’est le peu de transformation physique qu’a subi l’acteur principal quand on voit les autres pourrir des dents : je veux bien que le mec soit costaud mais tu ne gardes pas tes dents blanches à ce point là dans un contexte pareil ni ta masse musculaire en étant malnutri. A part cela, le casting est vraiment très bien choisi et on se demande vraiment comment le prisonnier va s’en sortir dans un milieu si hostile, en terme de localisation géographie et de population carcérale, suspens !