vendredi 18 août 2017

CinémAlex - Annabelle, la création du mal

Annabelle, la création du mal (vu Le vendredi 11 août 2017)

On sait enfin pourquoi Annabelle s'appelle Annabelle et pourquoi elle est aussi méchante la vilaine ! Dans ce prequel j'ai particulièrement apprécié les jeunes actrices, avec une mention spéciale à la petite blonde handicapée, qui ne paient pas de mine mais qui se révèlent être de bonnes actrices, on ne s'y attend pas forcément dans ce genre de film. 


En ce qui concerne le côté épouvante, on a le droit quelques sursauts et quelques moments d'angoisse, facile dans une grande maison qui craque, en particulier la nuit. Au final c'est bien à un film empreint de surnaturel qu'on a à faire, point d'explication rationnelle à tout ce qui se passe. J'avais peur d'être déçu comme avec le premier volet mais ce film est finalement plutôt réussi donc avis aux amateurs d'esprit malfaisant !

CinémAlex - On the milky road

On the milky road (vu le mardi 08 août 2017)

Suite au passage de Monica Bellucci dans On n'est pas couché et connaissant un peu l'univers barré d'Emir Kusturica, j'ai eu envie de découvrir la toute nouvelle œuvre de ce dernier. 

On peut dire que le réalisateur ne faillit pas à sa réputation avec encore une fois un conte à la fois réaliste (avec le contexte de la guerre en ex-Yougoslavie pour toile de fond) et onirique (avec différents évènements extraordinaires parsemés tout au long du film, comme l'horloge de la gare qui fait sa vie toute seule ou le serpent qui se laisse apprivoiser par du lait...)
La musique et le côté festif sont aussi toujours des aspects très importants dans ses films, le tout mêlé à une volonté de profiter de la vie quelque soient les circonstances, c'est le côté évasion du quotidien et retour à la réalité qui se rejoignent sans cesse. 

Dans un univers aussi fourni que celui-ci, on se retrouve parfois un peu perdu, l'histoire semble parfois n'avoir ni queue ni tête et j'ai du coup trouvé qu'il y avait quelques longueurs. C'est le genre de film qui mérite un ou plusieurs autres visionnages pour bien s'imprégner de l'ambiance fournie de ce genre de réalisations ou pour l'apprécier à sa juste valeur.

vendredi 11 août 2017

CinémAlex - I wish

I wish (vu le dimanche 06 août 2017)

Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas été voir un petit film d'épouvante, enfin si on peut appeler ainsi ce film...
L'idée de départ n'est pas très originale avec une nouvelle version de la lampe à souhaits qui est ici en l'occurrence une boite à musique chinoise. 

Mais cette lampe est évidemment un peu vicieuse et ne réalise pas les souhaits de son détenteur gratuitement, tout a un prix et ce dernier est assez élevé puisqu’il s’agit de prendre la vie d’un proche de celui qui veut voir son souhait se réaliser.

Au delà de la logique contestable du choix du proche (ça peut tout aussi bien être un oncle qu’une quasi inconnue, soeur d’un vague copain de classe…), le ressort angoissant du film est à peine exploré (pas vraiment de sursaut, pas de mort très originale…), c’est typiquement un film pour adolescents pré-pubères qui décevra plus d’un adulte. Un des aspects qui m’aura pour le coup peut-être moins déçu, c’est le dénouement final, que je ne vous dévoilerai pas, et pour ce genre de film c’est assez rare en général pour être souligné.

CinémAlex - Crash test Aglaé

Crash test Aglaé (vu le samedi 05 août 2017)

Aglaé est le stéréotype de l'ouvrière provinciale qui va se retrouver confrontée au plan social survenant dans son entreprise de crash tests mais c'était sans compter sur sa pugnacité (et sa passion pour son métier). Elle décide en effet d'accepter de garder son emploi en se faisant délocaliser en Inde avec des conditions de travail beaucoup moins avantageuses qu'en France. 


On assiste alors au road trip mouvementé d'Aglaé (car la société ne lui paie évidemment pas les billets d'avion !) avec deux de ses collègues (Yolande Moreau et Julie Depardieu, qu'on voit relativement assez peu au final). Ce film est truffé d'humour décalé et caricatural (par exemple, Yolande Moreau se retrouve sur le chemin à refaire sa vie avec la belle mère du personnage principal en Allemagne, tout ça pour remettre en ordre la propriété et pratiquer son allemand), c'est un vrai délice et les images à l'écran sont également très agréables, on adhère très facilement à l'univers ainsi créé. Je vous recommande donc cette comédie française qui change des "blockbusters" français comme Babysitting ou Alibi.com, ce n'est pas du tout le même ton et ça fait du bien !

mardi 8 août 2017

CinémAlex - La planète des singes : suprématie

La planète des singes : suprématie (vu le mercredi 02 août 2017)

La saga des primates en processus d'évolution express continue avec une étape supplémentaire franchie dans l'émancipation de la race animale vis-à-vis des humains. Cet épisode se focalise sur une petite partie d'humains qui décident de réduire à l'état d'esclavage les singes, ce qui occulte un peu l'aspect global de la débâcle humaine.
On à nouveau à faire ici à un film très long (2h15) et cela paraît beaucoup plus long à cause des nombreuses scènes avec peu de dialogues et peu d'action. C'est le gros reproche que je fais à ce film car les effets sont par ailleurs bluffants de réalisme et ce sont de véritables prouesses que nous font les acteurs en motion capture, il n'y a aucun doute là-dessus.


J'ai tout de même un coup de cœur qui revient à l'introduction d'un chimpanzé spontané et naïf qui se montre rigolo et attendrissant et qui ponctue la deuxième moitié du film de moments divertissants, j'espère le retrouver dans le prochain épisode, car oui, il y en aura bien un autre (évidemment).

CinémAlex - Valerian

Valerian et la cité des mille planètes (vu le jeudi 27 juillet 2017)

Luc Besson nous revient avec une nouvelle odyssée de l'espace qui lui est apparemment chère (ça fait longtemps que le projet était dans les tuyaux) et les attentes sont grandes quand vous avez par le passé pondu un film comme le 5e élément ! Et bien pour ma part je n'ai pas été déçu du voyage intergalactique, même en 3D, c'est passé comme une lettre à la poste, on ne voit pas défiler les 2h15. 

 
Le duo Valérian/Laureline fonctionne bien, les effets spéciaux sont omniprésents et évidemment bien réalisés, l'histoire n'est pas des plus originales mais on s'en contente très bien et cela donne un résultat global très réussi. Je reste en revanche assez perplexe par rapport à l'apparition de Rihanna car à l'en croire c'est un rôle assez primordial et original qu'on lui a accordé mais elle fait juste du Rihanna dans des tenues improbables, comme dans ses clips, et sur un court laps de temps, pas de quoi s'exciter donc. On pardonnera tout de même cette petite ombre au tableau pour un film épique qui tient ses promesses et nous donne envie d'une suite digne de ce nom.

vendredi 4 août 2017

CinémAlex - Spiderman Homecoming

Spiderman Homecoming (vu le dimanche 23 juillet 2017)

Et voici la n-ième version du super-héros aux toiles d'araignée, avec (déjà !) un 3e acteur pour camper le rôle principal et pour se mêler aux autres Avengers. C'est à en croire qu'ils ne parviennent pas à trouver un acteur suffisamment charismatique pour incarner le personnage, et je trouve presque dommage d'avoir évincé Andrew Garfield qui avait l'avantage de garder un visage assez juvénile malgré son âge, ça aurait été un gros atout pour les films à venir.
Même si on peut reprocher le côté "teen movie" au film, cela ne m'a pas dérangé, j'ai bien adhéré au ton du film et même à l'humour qui selon moi est souvent de trop dans ce genre de film.
Et pour moi qui ne suis pas un fan inconditionnel d'Iron Man (qui a un rôle de mentor pour le jeune Spiderman), j'ai trouvé les apparitions de ce dernier bien dosées, point trop n'en faut !
Au final, je dirais quand même que le genre commence à avoir du mal à se renouveler mais le filon semble encore porter ses fruit donc pourquoi s'en priver ?

CinémAlex - Tom Of Finland

Tom Of Finland (vu le samedi 22 juillet 2017)

Tom Of Finland c'est le nom d'artiste de Touko Valio Laaksonen, un dessinateur finlandais controversé pour ses dessins sulfureux, érotiques voire carrément pornographiques, mais avec une esthétique bien travaillée et bien à lui. Ce film est donc un biopic sur cet artiste qui a dû aller chercher la gloire en dehors de son pays, aux Etats-Unis en l'occurrence, comme on peut s'en douter, et le moins que l'on puisse dire c'est que le succès a été au rendez-vous.

Le film retrace la vie de Tom Of Finland depuis son passage dans l'armée finlandaise jusqu'à ses vieux jours et le choix de l'acteur est plutôt bien vu, tout comme le reste du casting. À l'instar de Dream Boat, ce film s'adresse à un public assez ciblé mais que cela ne vous empêche pas de le voir, c'est toujours bon pour la culture G et pour ma part je connaissais les dessins mais pas du tout le créateur qui se cachait derrière. C'est maintenant chose faite et cela permet de mieux comprendre la genèse de ces dessins qui pourraient sembler assez vulgaires pour certains mais c'est aussi le rôle de l'art de sortir des sentiers battus.