CinémAlex - Le bonheur des uns...

Le bonheur des uns... (vu le jeudi 10 septembre 2020)

N’ayant pas vu de bande-annonce du film, je me fie et fais confiance au casting (et à l’affiche) pour aller découvrir cette adaptation de L’île flottante, une pièce de théâtre. Malgré son quatuor d’acteurs éclectiques et plutôt reconnus (Vincent Cassel, Bérénice Béjo, François Damiens et Florence Foresti), le jeu d’acteur m’a semblé terriblement pauvre, au point que cela en devenait parfois gênant. 

Florence Foresti tire un peu son épingle du jeu (mais je ne suis peut-être pas objectif...) car elle fait régulièrement du Foresti époque Ruquier mais c’est parfois un peu poussif et le reste du casting a tendance à surjouer. J’ai vraiment eu du mal à être convaincu par la sincérité des relations entre les personnages, le ton est assez caricatural. Les dialogues n’ont quant à eux rien d’exceptionnel et j’espère que cela rendait mieux au théâtre car ce film est véritablement oubliable ou alors peut-être est-ce juste un souci d’adaptation sur le grand écran.

CinémAlex - Antebellum

Antebellum (vu le mercredi 09 septembre 2020)

Dans la lignée directe de Get Out, Antebellum nous plonge dans un univers colonialiste dominé par l’esclavagisme et la violence inhérente au traitement des esclaves exploités dans les plantations. Contrairement à ce que j’ai pu lire, j’ai trouvé les scènes d’époque plutôt poignantes, même si elles n’apportent rien de nouveau au genre, mais c’est toujours hallucinant d'assister à ce type de reconstitution au cinéma.

Le film apporte tout de même une petite nouveauté avec un mélange de scènes rétrogrades et de moments actuels, ce qui était assez perturbant et intriguant dans la bande-annonce, car on se demande effectivement comme le personnage principal semble vivre deux vies parallèles (celle d'une esclave et celle d'une professeure engagée) mais je vous laisse la surprise de l'explication.

Janelle Monaé, l’héroïne du film, est un véritable petit bijou à l’écran et j’ai autant de plaisir à la voir dans les salles obscures qu’à écouter ses disques, car elle est avant tout chanteuse. Ce film était donc pour moi une bonne surprise à tous les niveaux, aussi bien en ce qui concerne le scénario, la réalisation ou encore le casting.

CinémAlex - Billy Elliot

Billy Elliot (vu le vendredi 26 juin 2020)

Dans la série des rediffusions de films cultes et classiques, la reprise en salles obscures me permet de découvrir cette comédie dramatique qui va fêter ses 20 ans cette année ! Il était donc grand temps que je comble cette lacune et même si le film a un côté un peu daté, cela colle assez bien avec l’ambiance années 80 de l’histoire.

Le jeune acteur principal est assez impressionnant de naturel et de spontanéité, avec ce mélange d’enfance et de maturité dont il doit faire preuve pour réaliser son rêve qui lui est tombé sur la tête sans prévenir, chose d'autant moins aisée étant donné le contexte, social et familial peu ouvert d'esprit, dans lequel il évolue.

Ce film était rediffusé dans le cadre du programme UGC « Le choix du directeur » et le coup de coeur du directeur de l’UGC La Défense allait au personnage du père de Billy Elliot mais personnellement c’est l’actrice qui joue la prof de danse de Billy qui m’a marqué, aussi naturelle que son apprenti et très brut de décoffrage. Le message de tolérance et d’acception de soi largement mis en avant par le film est encore aujourd’hui d’actualité, ça ne fait donc jamais de mal de le rediffuser en 2020.

CinémAlex - Vivarium

Vivarium (vu le lundi 22 juin 2020)

Coupé dans mon élan avec le confinement forcé, j’ai pu rattraper ce film sorti début mars grâce à la réouverture récente des salles obscures. Je dois dire que ça n’aurait pas été une grosse perte si je l’avais vu à la télé, malgré une bonne idée de départ. On reste en effet dans le thème du confinement avec l’histoire d’un couple qui se retrouve enfermé malgré lui dans une résidence fantôme un peu spéciale et de laquelle il n’arrive pas à sortir...

Le couple se retrouve à devoir élever un bébé, un peu spécial lui aussi, pour pouvoir regagner sa liberté mais est-ce aussi facile que cela peut paraître ? L’ambiance du film est plutôt réussie, même si je m'attendais à me sentir un peu plus oppressé, et c’est surtout le rythme qui pèche un peu plus pour moi mais attendez-vous en tout cas à être un peu désarçonnés par le dénouement, avec une fin qui a le mérite de boucler la boucle.

CoronAlex - Teen Spirit

Teen Spirit (vu le lundi 13 avril 2020)

Confinement oblige, mes petits habitudes cinématographiques sont bousculées et je tente de rattraper à la maison les films que j'ai loupés ces dernières années au cinéma et on peut dire que Teen Spirit s'est très vite avéré être un grand regret de l'avoir laissé passer... Une bonne ambiance musicale, des reprises bien choisies et une atmosphère bien travaillée, il ne m'en fallait pas plus pour me convaincre d'adorer ce film.

L'actrice principale, Elle Fanning, a pourtant pour moi le chic d'incarner des personnages qui dégagent un truc auquel tout le monde succombe (comme dans The Neon Demon) mais dont je ne comprends jamais trop le casting car elle me semble assez insipide. C'était donc loin d'être un bon argument pour m'attirer vers ce film mais pour le coup, le personnage un peu taciturne, voire déprimant, d'une jeune fille voulant quitter sa campagne natale collait tout à fait à la peau de l'actrice. Teen Spirit est au final une très bonne surprise, avec une pointe de film social, quelques paillettes et des petits moments de suspens et de rebondissements qui rythment bien le tout.

CinémAlex - La bonne épouse

La bonne épouse (vu le vendredi 13 mars 2020)

Sous couvert d’une comédie tournant en dérision les préceptes de l'épouse parfaite juste avant mai 68, ce film nous offre un portrait un brin caricatural mais avec pourtant un gros fond de vérité, de la préparation de jeunes filles à leur future vie d’épouse. Cela fait beaucoup sourire mais cela fait aussi un peu peur, surtout lorsqu'on réalise que ce mode fonctionnement de la société n'est pas si vieux que cela et qu'il reste encore beaucoup de choses à changer à ce jour.

Le trio d’actrices principales est un vrai délice avec une Juliette Binoche limite hystérique en totale perte de contrôle après 25 ans de bons et loyaux services, une Yolande Moreau avec un rôle sur mesure de belle sœur un peu beaucoup à la ramasse et une Noémie Lvovsky méconnaissable en nonne déjantée.

Je décerne une mention spéciale à la scène mettant en avant Armelle que nous n’avions pas vue sur le grand écran depuis longtemps, ce petite moment était très drôle et inattendu. Inattendue aussi, c’est la scène finale, qui, comme le reste du film, sous couvert de légèreté, met les points sur les i sur la place des femmes dans la société, un final qui fait particulièrement écho à de nombreux événements de l’actualité récente...

CinémAlex - Invisible Man

Invisible Man (vu le mardi 25 février 2020)

Je vous présente mon crush cinématographique de ce début d’année, quel beau cadeau d’anniversaire (j’ai vu le film le lendemain du jour J) !

C’est déjà un crush à cause de l’actrice principale, Elisabeth Moss, star de The Handmaid’s tale, série que je suis avec grand intérêt. Cette femme a une capacité impressionnante à exprimer des émotions avec seulement l’expression de son visage et avec une profondeur sans limite, cela en fait un gros atout pour le film.

Son talent est mis au service d’une histoire déjà visitée et revisitée (L'homme invisible, comme le titre du film l'indique...) mais l’ambiance est on ne peut plus moderne et réaliste, l’identification au personnage, à ses désillusions et ses déboires est totale.

Dès le début, le rythme du film est parfait, il y a donc tous les ingrédients pour passer un moment palpitant, l’histoire ne vous laisse pas tranquille un instant, à tel point que je me suis régulièrement senti mal à l'aise pour le personnage principal mais c’est signe que le film fonctionne et est efficace.