vendredi 30 novembre 2018

CinémAlex - Halloween

Halloween (vu le samedi 27 octobre 2018)

Et rebelotte avec le retour du tueur masqué d’Halloween qui refait des siennes 40 ans après ses premiers méfaits ! Et bien ce fut globalement une bonne surprise pour moi, car même si le film ne révolutionne pas le genre, il remplit le cahier des charges. On y retrouve une ambiance seventies-eighties qui participe bien à l’atmosphère du film et fait du coup le pont avec le premier film.


Jamie Lee Curtis revient plus en forme que jamais en grand-mère bien décidée à ne pas se laisser traquer cette fois-ci et on peut dire qu’elle s’est bien préparée pour pendre sa revanche. Ce qui ne gâche rien, c’est la fin du film particulièrement réussie et maligne et si vous n’aviez pas attendu la toute fin du générique de clôture, vous auriez dû ahah !

dimanche 25 novembre 2018

CinémAlex - First man

First man (vu le vendredi 26 octobre 2018)

Tout le monde connaît évidement ce moment historique pour l’humanité du premier pas de l’homme sur la lune mais on connaît peut-être moins toute l’histoire ayant mené jusqu’à ce moment qui a fait entrer Neil Armstrong dans l’histoire de l'humanité. Ryan Gosling est parfait dans ce rôle d’astronaute taciturne qui se détache peu à peu de sa famille tant son métier et le programme américain d’aller sur la lune l’accaparent et le propulsent sur le devant de la scène suite aux différents échecs de ses collègues. 

La réalisation est assez remarquable, et je pense en particulier aux scènes d’immersion dans les capsules spatiales, on s’y croirait en ressentant presque les sensations (désagréables et extrêmes) du passager. Tout cela nous fait redescendre sur terre car on se rend compte que cette conquête de l’espace ne tenait en fait qu’à un fil lorsqu’on voit les conditions dans lesquelles évoluaient les astronautes. Le film, un peu long à mon goût, aurait mérité quelques coupes car le rythme assez lent n’aide pas à ce que cela passe plus rapidement...

vendredi 23 novembre 2018

CinémAlex - L'ombre d'Emily

L’ombre d’Emily (vu le samedi 20 octobre 2018)

Avec une bande-annonce qui divise (personnellement j’y ai bien accroché !), le film pourra mettre les plus sceptiques d’accord pour peu qu’ils soient amateurs de thrillers à rebondissements. J’ai été agréablement surpris par la tournure du film qui fait la part belle au mystère régnant autour de la disparition d’Emily...


La surprise vient également du choix des titres pour la bande son, avec quelques standards de la musique française des années 60, étonnant ! Le duo d’actrices fonctionne très bien et on se demande jusqu’au bout dans ce jeu du chat et la souris, qui est le premier et qui est la seconde. L’originalité du film tient aussi à l’utilisation d’un média de notre époque qui tient un certain rôle dans l’intrigue : le vlog, une manière de réactualiser le genre du film.

lundi 19 novembre 2018

CinémAlex - Le jeu

Le jeu (vu le vendredi 19 octobre 2018)
Je suis en général assez friand du concept de mettre les téléphones portables dans une corbeille lors de dîners en groupe, pour éviter d’être accaparé par nos petits écrans devenus si indispensables au lieu de profiter du temps passé avec ses proches. Mais là, le concept est poussé un peu plus loin avec la consultation de TOUS les messages arrivant sur les téléphones des uns et des autres mis en commun au centre de la table.

On imagine assez facilement le résultat qu’on peut obtenir, entre secrets, mensonges, suspicions, quiproquos et révélations, avec des moments très drôles et des situations plus dramatiques entre les protagonistes. A tester entre conjoints et entre amis, ça peut être drôle si vous aimez avoir des sueurs froides ! Mon seul bémol dans ce film est cette histoire d’éclipse de lune en guise de fil rouge tout au long du film et surtout le rôle assez surprenant de ce phénomène naturel sur le déroulement des événements du dîner, je m'en serais bien passé, l'histoire de base se suffisait à elle-même...

CinémAlex - Girl

Girl (vu le dimanche 14 octobre 2018)

L’histoire repose sur le double « défi » du personnage principal (une fille née dans un corps de garçon qui veut donc changer de sexe et qui veut devenir danseuse étoile à un âge où les autres concurrentes s’entraînent déjà depuis de 10 ans), parfaitement retranscrit dans un film poignant. L’acteur qui occupe le haut de l’affiche est bluffant de réalisme, et comme on partage surtout ses moments difficiles, il faut aller voir le film avec un bon moral.


La personnalité de l’héroïne m’a parfois semblé assez agaçante car elle ne s’exprime jamais, même quand son père tente de lui tirer les vers du nez, mais cela est le fruit de la carapace qu’elle tente de se construire pour se protéger. Mais les blessures l’atteignent quand même et elle s’inflige des traitements qui sèment son parcours d’embûches supplémentaires, c’est parfois assez déroutant mais cela dépeint de manière réaliste les difficultés que peuvent rencontrer un(e) futur(e) transsexuel(le).
Et au-delà du combat de la jeune femme en devenir, le portrait du père est tout aussi impressionnant, de compréhension et de sacrifice par rapport à ce qu’endure son propre enfant, à voir puisqu'il est encore à l'affiche en ce moment !

dimanche 18 novembre 2018

CinémAlex - Venom

Venom (vu le vendredi 12 octobre 2018)
Voici un super-héros de plus dans la collection des Marvel mais celui-là a la particularité d’être particulièrement répugnant et instable puisqu’il passe par un hôte pour survivre sur terre.

Le concept est intéressant et les effets spéciaux dignes de ce genre de film mais avec un effet de surenchère quand plusieurs « Venoms » se rencontrent et s’affrontent, le film tourne alors un peu à l’épisode d’une série Z.

Le petit plus qui semble être passé assez inaperçu, c’est cette scène dans laquelle l’entité extra terrestre s’empare de l’ex compagne du héros que ce dernier souhaiterait reconquérir. Cela m’a amusé car le héros libéré de ce « parasite » se retrouve la cible amoureuse de son alter-ego (ou plus exactement de son ex-petite amie sous l'emprise de Venom), c’était un petit moment un peu ambigu, à la limite d’un triangle amoureux
ou d'une bromance

Au final, c’est un Marvel de plus qui joue sur l’humour décalé et l’impertinence du personnage principal, ça manque vraiment d’originalité à ce niveau là (on a déjà Iron Man, Deadpool ou encore Les gardiens de la galaxie dans des registres similaires...).